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François (pape) - Page 14

  • Sara Cunial

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    A la fin d’une excellente diatribe dont chaque paragraphe commence par « Vous ne pourrez plus dire », Sara Cunial, député italien ex-Mouvement Cinq Etoiles (elle en a été exclue pour propos covidiens non conformes) apostrophe le pape :

    Vous ne pouvez plus dire que se vacciner est un acte d’amour car un acte d’amour sans consentement et sous chantage s’appelle un viol.

    Tout est à lire, grâce à la traduction de Benoît et moi (qui donne aussi la vidéo originelle).

  • Le chrétien et le pape…

    Sur la page Facebook de Viktor Orbán, en plein page :

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    « J'ai demandé au pape de ne pas laisser périr la Hongrie chrétienne. » Viktor Orbán.

    *

    Le porte-parole de Viktor Orbán a fait savoir que celui-ci  a offert au pape la copie d’une lettre de 1250 de Bela IV à Innocent IV implorant son aide contre les guerriers tartares qui menaçaient la Hongrie chrétienne.

    *

    Devant les évêques hongrois, le pape a appelé à « s'ouvrir à la rencontre aux autres » plutôt qu'à « s'enfermer dans une défense rigide de notre soi-disant identité ».

    *

    Vu dans Le Monde :

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    Lu dans le Figaro :

    Jamais de mémoire vaticane on aura vu un tel affront diplomatique d’un pape vis-à-vis d’un chef de gouvernement régulièrement élu. En l’occurrence Viktor Orban, premier ministre hongrois. Le pape François a en effet refusé d’accorder le statut de visite d’État à son passage de quelques heures à Budapest ce dimanche matin.

  • Encore un

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    Le P. François Cui Qingqi a été ordonné évêque de Wuhan hier.

    Il avait été « élu démocratiquement » le 27 septembre 2020 par les instances de l’Eglise officielle, à savoir les deux courroies de transmission du parti communiste : la conférence des évêques et l’Association patriotique des catholiques chinois.

    Il était de facto l’administrateur du diocèse communiste de Wuhan depuis 2012, quand son prédécesseur fut écarté pour manque de loyauté envers le parti.

    Son principal consécrateur était un vice-président de l’Association patriotique, les deux autres étant un autre vice-président de l’Association patriotique et le vice-président de la « conférence des évêques ». Le décret de nomination a été lu par le secrétaire adjoint de la « conférence des évêques ».

    Interrogé sur le sujet, le directeur du bureau de presse du Saint-Siège a fait savoir que, conformément au fameux accord toujours secret, le P. Cui Qingqi avait été nommé par le pape « évêque de Hankou/Wuhan le 23 juin » dernier…

    On remarquera que selon l’Eglise catholique il existe un archidiocèse de Hankou, dont la cathédrale se trouve à Wuhan, qui a parmi ses diocèses suffragants ceux de Hanyang et de Wuchang. Et que pour les communistes chinois il y a un diocèse de Wuhan qui englobe les anciens diocèses de Hanyang et de Wuchang. C’est bien de ce diocèse-là, celui des communistes, dont est évêque Cui Qingqi, et Rome l’accepte tacitement, sans même modifier sa carte des diocèses…

    (Il n’y a plus d’archevêque catholique de Hankou depuis 1961, d’évêque de Wuchang depuis 1970, d’évêque de Hanyang depuis 2005.)

  • Lettre aux catholiques

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    Quel père, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? (Mt 7, 9)

    Chers Frères et Sœurs dans le Christ,

    C’est avec une immense tristesse que nous avons appris la décision du pape François d’abroger les principales dispositions du Motu Proprio Summorum Pontificum promulgué par le pape Benoît XVI, le 7 juillet 2007. Après des décennies de divisions et de querelles, ce Motu Proprio fut, pour tous les fidèles catholiques, une œuvre de paix et de réconciliation.

    Rome viole la parole donnée par le pape Benoît XVI, avec brutalité et intransigeance, bien loin de l’accueil fraternel tant vanté.

    La volonté affirmée du pape François, dans le Motu Proprio Traditionis Custodes du 16 juillet 2021 est de voir disparaître la célébration de la messe de la Tradition de l’Eglise. Cette décision nous plonge dans la consternation. Comment comprendre cette rupture avec le Missel traditionnel, réalisation « vénérable et antique » de la « loi de la foi », qui a fécondé tant de peuples, tant de missionnaires et tant de saints ? Quel mal font les fidèles qui souhaitent, simplement, prier comme le firent leurs pères depuis des siècles ? Peut-on ignorer que la messe tridentine convertit de nombreuses âmes, qu’elle attire des assemblées jeunes et ferventes, qu’elle suscite de nombreuses vocations, qu’elle a fait surgir des séminaires, des communautés religieuses, des monastères, qu’elle est la colonne vertébrale de nombreuses écoles, œuvres de jeunesse, catéchismes, retraites spirituelles et pèlerinages ?

    Beaucoup d’entre vous, frères catholiques, prêtres, évêques, nous avez fait part de votre incompréhension et de votre profonde douleur : merci pour vos nombreux témoignages de soutien.

    Favoriser la paix de l’Église afin de construire l’unité dans la charité, mais aussi amener les catholiques à renouer avec leur propre héritage en faisant découvrir au plus grand nombre les richesses de la tradition liturgique, trésor de l’Église, tels étaient les buts poursuivis par Summorum Pontificum. Le pape émérite Benoît XVI voit son œuvre de réconciliation détruite de son vivant.

    Dans une époque imprégnée de matérialisme et déchirée par les divisions sociales et culturelles, la paix liturgique nous apparaît comme une nécessité absolue pour la foi et la vie spirituelle des catholiques dans un monde qui meurt de soif. La restriction drastique de l’autorisation de célébrer la Messe selon sa forme traditionnelle fera resurgir la méfiance, le doute et annonce le retour d’une querelle liturgique déchirante pour le peuple chrétien.

    Nous l’affirmons solennellement, devant Dieu et devant les hommes : nous ne laisserons personne priver les fidèles de ce trésor qui est d’abord celui de l’Église. Nous ne resterons pas inactifs devant l’étouffement spirituel des vocations que prépare le Motu proprio Traditionis Custodes. Nous ne priverons pas nos enfants de ce moyen privilégié de transmission de la foi qu’est la fidélité à la liturgie traditionnelle.

    Comme des fils à leur père, nous demandons au pape François de revenir sur sa décision, en abrogeant Traditionis Custodes et en rétablissant la pleine liberté de célébration de la messe tridentine, pour la gloire de Dieu et le bien des fidèles. Du pain plutôt que des pierres.

                              Le 8 septembre 2021, en la fête de la Nativité de la Très sainte Vierge Marie

    Premiers signataires

    Bernard Antony, Président de l' AGRIF
    Xavier Arnaud, Forum catholique
    Victor Aubert, Président d'Academia Christiana
    Moh-Christophe Bilek, Notre Dame de Kabylie
    François Billot de Lochner, Président Fondation de Service politique
    Benjamin Blanchard, Délégué général de SOS Chrétiens d'Orient
    Anne Brassié, Journaliste et écrivain
    Jacques Charles-Gaffiot, Historien d'art
    Thibaud Collin, Professeur agrégé de philosophie
    Laurent Dandrieu, Journaliste
    Yves Daoudal, Journaliste - Directeur de Blog
    Marie-Pauline Deswarte, Docteur en Droit
    Stéphane Deswarte, Docteur en Chimie
    Cyrille Dounot, Docteur en droit, licencié en droit
    canonique
    Alvino-Mario Fantini, The European Conservative
    Claude Goyard, Professeur des universités
    Max Guazzini, Avocat
    Michael Hageböck, Summorum Pontificum Freiburg
    Maike Hickson, Docteur en Littérature, écrivain
    Robert Hickson, Professeur, écrivain
    Michel De Jaeghere, Journaliste et essayiste
    Marek Jurek, Ancien pdt de la Diète de Pologne
    Peter Kwasnieswki Ecrivain
    Philippe Lauvaux, ULB Paris Assas
    Pierre de Lauzun, Haut fonctionnaire Ecrivain
    Massimo de Leonardis, President International Commission of
    Military History
    Anne le Pape, Journaliste
    Christian Marquant, Président de Paix Liturgique
    Michael Matt, The Remnant
    Roberto de Mattei, Ancien président du CNR (CNRS italien)
    Jean-Pierre Maugendre, Renaissance Catholique
    Philippe Maxence, Rédacteur en Chef de L'Homme Nouveau
    Charles de Meyer, Président de SOS Chrétiens d'Orient
    Paweł Milcarek, Christianitas
    Jean-Marie Molitor, Journaliste
    Martin Mosebach, Ecrivain
    Hugues Petit, Docteur en Droit
    Philippe Pichot-Bravard, Docteur en Droit
    Jean-Baptiste Pierchon, Docteur en Droit
    Hervé Rolland, Vice-Président de ND de Chrétienté
    Reynald Secher, Historien
    Jean Sévillia, Journaliste, Historien, Ecrivain
    Henri Sire, Ecrivain, compositeur, chercheur
    Jeanne Smits, Journaliste - Directrice de Blog
    Jean de Tauriers, Président de Notre Dame de Chrétienté
    Guillaume de Thieulloy, Editeur de presse
    Jérôme Triomphe, Avocat
    Philippe de Villiers, Ancien ministre, écrivain 

  • Le synode sur le synode

    Le document préparatoire du synode pour une Eglise synodale est publié. Extraits :

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    (En vrai c’est pas drôle du tout.)

    Addendum: dans les commentaires, ne pas rater celui de Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

  • A Houston

    Le cardinal DiNardo, archevêque de Galveston-Houston, a pondu hier un décret de mise en application du motu proprio.

    — La messe selon le missel de 1962 (et tout autre sacrement) est désormais interdite, malgré le grand nombre de fidèles (sic), dans trois des églises où elle était célébrée. Mais dans deux d’entre elles on pourra célébrer une messe traditionnelle deux jours de semaine par mois. Sic.

    — Comme il y a une messe selon le missel de 1962 tous les dimanches (après-midi) depuis plus de 40 ans en l’église de l’Annonciation de Houston, ça pourra continuer en vertu de « cette longue coutume ».

    — La paroisse personnelle confiée à la Fraternité Saint-Pierre est désormais le seul lieu dans l’archidiocèse où l’on peut célébrer la messe et les autres sacrements sans limitation selon les anciens livres. C’est l’unique réserve d’Indiens tradis du 5e plus grand diocèse des Etats-Unis.

  • Chronique de la fin

    Rorate Caeli constate que, conformément au motu proprio intitulé par antiphrase Traditionis custodes, le séminaire américain de Rome interdit la célébration de la messe traditionnelle et supprime la formation à la messe traditionnelle qui y était organisée.

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  • Syro-malabar

    Le synode de l’Eglise syro-malabare a décidé d’uniformiser l’orientation des célébrations. Désormais la première partie sera célébrée face au peuple, et la deuxième partie « dans la direction où les fidèles regardent ».

    En fait cela avait déjà été décidé (à l’unanimité) en 1999, et avait été approuvé par la Congrégation des Eglises orientales. Mais il y avait une très forte contestation de la part des prêtres qui, imitant l’occident, considéraient que toute la liturgie doit être célébrée face au peuple. Pas moins de 466 prêtres du seul diocèse d’Ernakulam-Angamaly (qui est le siège de l’archevêque majeur, aujourd’hui le cardinal Alencherry) ont signé une lettre demandant au Vatican d’empêcher que soit imposée cette « vision uniforme de la liturgie ». L’idéologue du mouvement, le P. Paul Thelakat, n’hésite pas à déclarer que « la célébration eucharistique est un langage dialogique » et que « lorsque vous parlez vous ne tournez pas le dos aux gens ». Comme quoi il n’y a pas qu’en occident, hélas, qu’on ne sait même plus que le sacrifice eucharistique est offert à Dieu…

    Il serait bon que les cousins chaldéens des syro-malabars adoptent la même décision, car la célébration face au peuple y est devenue semble-t-il générale aussi. Mais on sait que l’actuel patriarche est très « occidentophile », et le synode chaldéen, qui vient lui aussi de se terminer, n’a rien trouvé de plus urgent que de retirer le nom de Babylone de son intitulé, au motif que « Babylone était la capitale de l'empire babylonien et n'a jamais été un siège épiscopal ou patriarcal » et qu’elle « est aujourd'hui une ville musulmane irakienne ». C’était pourtant une belle trouvaille que d’avoir fait de la capitale d’un empire païen dont il est tellement question dans la Bible, le siège d’un patriarcat. Siège fictif ? Sans doute, mais aucun des cinq patriarches d’Antioche ne réside à Antioche depuis très longtemps… Et le patriarche chaldéen n’a donc plus de siège du tout…

    Le P. Thelakat souligne que le pape parle toujours de la diversité dans l’unité, qui n’est pas l’uniformité. Sans doute n’a-t-il pas entendu parler du motu proprio Traditionis custodes. A ce propos, il paraît que les dirigeants des instituts sacerdotaux Ecclesia Dei (FSSP, ICRSP, Bon Pasteur) sont convoqués à Rome en septembre… On voit venir le temps où pour avoir une liturgie traditionnelle il faudra se faire grec-catholique. Pour ma part je connais… Tant que François n’aura pas supprimé les Eglises grecques-catholiques (on lui a prêté l’intention de commencer par la petite Eglise italo-albanaise).

  • Le pire à venir

    Le site Messa in latino confirme (comme le relaie le Forum catholique) ce que l’on entendait dire depuis un certain temps : sur le plan liturgique, la gestion des communautés anciennement Ecclesia Dei passe à la Congrégation pour le culte divin, et sur le plan administratif à la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique.

    L’une et l’autre congrégations sont dirigées par de fanatiques ennemis de la tradition (Roche et Braz de Aviz). Les communautés sont donc désormais à leur merci : n’importe quel prétexte permettra de les supprimer, comme plusieurs l’ont été parce qu’elles ne bénéficiaient pas de la protection de la commission Ecclesia Dei. Et déjà a été détruite la fraternité sacerdotale Familia Christi de Ferrare, six mois à peine après la suppression de la commission.

    Le jour même de la suppression de la commission, je signalais que, cet obstacle éliminé, François pouvait détruire d’un trait de plume toute communauté traditionnelle qui serait portée à son attention pour une raison ou une autre. J’ajoutais que la prochaine étape était l’abolition de Summorum Pontificum…

  • Bravo et merci !

    On connaît bien Mgr Salvatore Cordileone, l’archevêque de San Francisco, qui fait honneur à son prénom et à son nom sur tous les sujets. Concernant le motu proprio de François qui entre en guerre contre la messe traditionnelle, j’avais été un peu déçu de sa réaction, seulement verbale et floue : « La messe est un miracle sous toutes ses formes : Le Christ vient à nous dans la chair sous l'apparence du pain et du vin. Ce qui compte, c'est l'unité dans le Christ. Par conséquent, la messe traditionnelle en latin continuera d'être disponible ici dans l'archidiocèse de San Francisco et fournie en réponse aux besoins et aux désirs légitimes des fidèles. »

    Cela ne répondait pas clairement aux diktats du motu proprio, particulièrement au fait que les évêques sont chargés d’empêcher la constitution de nouveaux groupes de fidèles, et doivent interdire la messe traditionnelle dans les églises paroissiales.

    Ah oui, dans les églises paroissiales… Ah bon. Il n’a pas dit les cathédrales. Aussi Mgr Cordileone institue-t-il une messe traditionnelle mensuelle dans sa cathédrale !

    La première a été célébrée le 4 août. Et comme c’était la fête de saint Dominique, elle a même été célébrée en rite dominicain.

    Maintenant on sait clairement comment Mgr Cordileone va (ne pas) appliquer le motu proprio.

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    Mgr Cordileone célébrant la messe traditionnelle en la basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception de Washington, le 16 novembre 2019. L’archevêque de Washington, très défavorablement connu sur tous les sujets, vient d’interdire la messe que devait y célébrer Mgr Thomas Gullickson, ancien nonce en Suisse, le 14 août. En faisant référence de façon lapidaire au motu proprio.