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François (pape) - Page 16

  • Bravo et merci !

    On connaît bien Mgr Salvatore Cordileone, l’archevêque de San Francisco, qui fait honneur à son prénom et à son nom sur tous les sujets. Concernant le motu proprio de François qui entre en guerre contre la messe traditionnelle, j’avais été un peu déçu de sa réaction, seulement verbale et floue : « La messe est un miracle sous toutes ses formes : Le Christ vient à nous dans la chair sous l'apparence du pain et du vin. Ce qui compte, c'est l'unité dans le Christ. Par conséquent, la messe traditionnelle en latin continuera d'être disponible ici dans l'archidiocèse de San Francisco et fournie en réponse aux besoins et aux désirs légitimes des fidèles. »

    Cela ne répondait pas clairement aux diktats du motu proprio, particulièrement au fait que les évêques sont chargés d’empêcher la constitution de nouveaux groupes de fidèles, et doivent interdire la messe traditionnelle dans les églises paroissiales.

    Ah oui, dans les églises paroissiales… Ah bon. Il n’a pas dit les cathédrales. Aussi Mgr Cordileone institue-t-il une messe traditionnelle mensuelle dans sa cathédrale !

    La première a été célébrée le 4 août. Et comme c’était la fête de saint Dominique, elle a même été célébrée en rite dominicain.

    Maintenant on sait clairement comment Mgr Cordileone va (ne pas) appliquer le motu proprio.

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    Mgr Cordileone célébrant la messe traditionnelle en la basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception de Washington, le 16 novembre 2019. L’archevêque de Washington, très défavorablement connu sur tous les sujets, vient d’interdire la messe que devait y célébrer Mgr Thomas Gullickson, ancien nonce en Suisse, le 14 août. En faisant référence de façon lapidaire au motu proprio.

  • Au Costa Rica

    En bons petits soldats du pape, les évêques du Costa Rica appliquent le motu proprio Traditionis custodes de façon radicale : gardiens de la tradition, ils interdisent purement et simplement la messe traditionnelle sur tout le territoire.

    Il y a eu une manifestation samedi devant la nonciature. Curieusement, le nonce est sorti pour… bénir les manifestants et leur dire qu’il proposait sa « médiation »…

  • En Chine

    Mgr Li Hui est désormais évêque coadjuteur de Pingliang (Gansu). La consécration épiscopale a eu lieu hier. Elle a été présidée par le président de la soi-disant Conférence des évêques de Chine et le vice-président de l’Association patriotique des catholiques de Chine, à savoir les deux courroies de transmission du parti communiste chinois représentant l’Eglise catholique officielle de la Chine communiste.

    Le vice-secrétaire général de la Conférence des évêques de Chine a lu solennellement la lettre d’approbation du nouvel évêque par le régime communiste chinois.

    La consécration de Mgr Li Hui, nous dit-on, est en phase avec l’accord conclu entre le Vatican et le régime communiste chinois. C’est même officiellement la cinquième consécration épiscopale réalisée conformément à ce document.

    Rien n’indiquait hier à Pingliang qu’il en fût ainsi. Mais le bureau de presse du Saint-Siège a fait savoir que le pape avait nommé Mgr Li Hui évêque coadjuteur de Pingliang le 11 janvier dernier. Donc tout va bien…

    Euh… pas tout à fait.

    Parce que, le même jour, le P. Joseph Liu, du diocèse de Mindong (Fujian), qui a le malheur de vouloir rester catholique, a été arrêté par la police en raison de son refus persistant de faire partie de l’Eglise officielle (l’Association patriotique). Après dix heures de torture, six policiers l’ont obligé à signer en lui tenant la main.

    Le bureau de presse du Saint-Siège n’en parle pas. Après tout, le P. Joseph Liu n’a qu’à obéir au Saint-Père et se faire communiste comme les autres.

  • Une perle (et même un collier)

    La 16 juillet 2021, le pape François a publié un motu proprio « Traditionis Custodes » (Gadiens de la Tradition) sur l’usage de la Liturgie romaine avant la Réforme de 1970. Il est précisé, à l’article 1, « les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean Paul II, conformément aux décrets du concile Vatican II, sont la seule expression de l’ex Orandi du Rite romain ». Par conséquent, si des prêtres de passage veulent célébrer en latin, ls renvoyer à l’évêque. On ne peut surtout pas célébrer selon le missel de Pie V.

    C'est la prose de Mgr Aubry, évêque de La Réunion. Il s’agit bien de la dernière « circulaire » de l’évêque lui-même. La 16 juillet, les gadiens, ls… et l’on se demande ce qu’est l’ancien Orandi qui est la seule expression du rite romain actuel… Mais aussi pourquoi il faut « renvoyer » à l’évêque les prêtres qui veulent célébrer en latin, donc selon les livres promulgués par Paul VI et Jean-Paul II (car ils ont été promulgués en latin), étant entendu qu’ils sont différents de ceux qui voudraient célébrer « selon le missel de Pie V », ce qu’on « ne peut surtout pas »…

  • Un exemple

    Un évêque a tout simplement invoqué un article du code de droit canonique pour justifier qu’il n’appliquera pas le motu proprio par lequel François prétend éradiquer la messe traditionnelle.

    Oh, ce n’est pas vraiment une surprise, puisqu’il s’agit de Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield, capitale de l’Illinois. J’ai déjà dit comment il avait publié un décret interdisant la communion aux présidents de la chambre des députés et du Sénat de l’Etat suite au vote de la loi garantissant le « droit » à l’avortement jusqu’à la naissance ; et comment il avait donné raison à Mgr Vigano et vertement réagi au propos de François concernant l’affaire McCarrick ; et comment il avait demandé à ses prêtres de respecter la doctrine catholique concernant les LGBT ; et comment il s’est élevé contre l’obligation « vaccinale » à l’université…

    Cette fois, il publie donc un décret de « mise en œuvre du motu proprio Traditionis custodes dans le diocèse de Sprinfield dans l’Illinois, au nom de la Très Sainte Trinité ».

    Le canon 87, dit-il, stipule :

    Chaque fois qu'il le jugera profitable à leur bien spirituel, l'Évêque diocésain a le pouvoir de dispenser les fidèles des lois disciplinaires tant universelles que particulières portées par l'autorité suprême de l'Église pour son territoire ou ses sujets.

    Par conséquent, « moi le très révérend Thomas John Paprocki, par la grâce de Dieu et du Siège apostolique évêque de Springfield dans l’Illinois, je décrète » qu’une dispense du motu proprio est accordée aux prêtres de la Société de saint Jean de Kenty, de la Fraternité Saint-Pierre et des Chanoines de saint Thomas d’Aquin pour continuer de célébrer selon les livres de 1962 dans les églises paroissiales...

  • Les auxiliaires du tyran

    Le site LifeSiteNews, les fils Twitter de Rorate Caeli et d’Eric Sammons établissent la liste des diocèses (du monde anglophone) où l’évêque s’est empressé d’interdire la messe traditionnelle en vertu du diktat de François.

    On y voit toute la gamme de la méchanceté humaine, depuis l’obéissance aux ordres façon officier nazi à la délicieuse hypocrisie cléricale de ceux qui « suspendent » les messes en attendant de prendre une décision définitive « en concertation » ou non avec les intéressés. Il y a ceux qui ont le « courage » de publier un texte, et ceux qui font le coup en douce. Un exemple tout particulier est celui de Mgr David Kagan, évêque de Bismark dans le Dakota du Nord : il a chargé le prêtre qui célébrait l’unique messe traditionnelle d’annoncer que désormais elle serait célébrée selon le nouvel ordo…

    Un autre cas très particulier est celui de Mgr Angel Luis Rios Matos, évêque de Mayagüez, à Porto Rico, depuis le 1er août 2020. Dans ce diocèse il n’y a aucune messe traditionnelle. Mais ce n’est pas une raison pour ne rien faire. Mgr Rios Matos entend bien appliquer le motu proprio même en l’absence de tout prêtre célébrant la messe de saint Pie V. Il a donc publié un décret en trois points contre la liturgie qui n’existe pas. Mais qui pourrait exister si l’on n’y prenait pas garde. Donc, premièrement, il est interdit à tout prêtre, diacre, religieuse, religieux, ou laïc, de « favoriser l’émergence » d’un quelconque groupe pour le « rite extraordinaire » (sic). Deuxièmement, puisqu’il n’existe aucune nécessité pastorale de célébrer « selon le dit rite », « il ne sera désigné aucun prêtre ni aucun lieu » pour sa célébration (comme si on ne l’avait pas déjà compris). Troisièmement, les prêtres doivent éviter d’utiliser la chasuble romaine, barrettes, capes, nappes en lin, voiles huméraux, bourses de corporal, manipules et autres ornements propres au dit rite »…

  • Les tradis sont gentils

    Le contraste est saisissant entre le tyran de Sainte-Marthe pour qui les tradis sont des ennemis à abattre (et à éliminer aussi vite que possible), et nombre de tradis qui manifestent leur amour des évêques au moindre mot non belliqueux qui émane de leur bouche ou de leur bureau. Il est impressionnant de voir ces remerciements émus et trémulants voire extatiques qui saluent le moindre mot de sympathie ou de mielleux cléricalisme d’évêques réagissant au motu proprio du dictateur, sans considérer le moins du monde si l’évêque répond un tant soit peu aux commandements du motu proprio, ou s’il se moque d’eux.

    S’il y a un certain nombre d’évêques qui ont pris en compte le motu proprio en supprimant immédiatement les messes dans les églises paroissiales (notamment en Australie et aux Etats-Unis), jusqu’à présent je n’ai vu qu’un seul évêque qui fasse savoir aux tradis qu’il en rejette les dispositions, c’est celui de Madison. Jusqu’ici, il est le seul, à ma connaissance, à dire officiellement que les prêtres n’ont pas à lui demander d’autorisation et que les messes se poursuivront dans les églises paroissiales, ce qui implique que de nouveaux groupes peuvent se constituer dans de nouvelles paroisses avec d’autres prêtres, puisque l’évêque ne veut pas qu’on lui demande l’autorisation et ne veut pas savoir ce qui se passe dans les paroisses dans ce domaine. Autrement dit l’évêque de Madison, Mgr Hying, continue ouvertement d’appliquer le motu proprio de Benoît XVI (qui l’a fait évêque).

    Les quelques autres dont on croit qu’ils réagissent positivement, je suis désolé d’avoir à le dire, noient le poisson tradi dans une sauce plus ou moins sucrée. Ils se gardent bien de parler des paroisses, et quand ils disent que les prêtres n’ont pas à demander l’autorisation, c’est pour le moment, en attendant que des décisions soient prises. Et ils se gardent bien de dire… qu’ils appliqueront le motu proprio en veillant à ce qu’il n’y ait pas de nouvelles messes traditionnelles. (Oh comme ça tombe bien pour Saint-Germain-en-Laye : le gentil nouvel évêque aurait bien aimé vous donner une église, mais le bon pape François interdit qu’il reconnaisse de nouveaux groupes…)

    En fait c’est le contraire qui eut été extrêmement étonnant. Lorsque Paul VI imposa l’obligation de sa néo-liturgie, et donc interdit purement et simplement la liturgie traditionnelle, il n’y eut pas un seul évêque diocésain, si je me souviens bien, pour protester. Parce que l’Eglise, depuis Pie IX, est une caserne dirigée par un centurion qui dit à celui-ci : Va, et il va, et à cet autre : Viens, et il vient. Les évêques, qui auparavant étaient des courtisans, sont devenus des fonctionnaires, aux ordres du Souverain Pontife infaillible et tout-puissant. Il y avait une raison à cela : Rome tentait de sauvegarder l’Eglise au milieu d’un monde qui rejetait la religion. Mais le pape prit l’habitude de nommer évêques des médiocres dont il savait qu’ils seraient à sa botte. A long terme ce ne pouvait qu’être désastreux. L’anarchie (dogmatique et liturgique) s’est développée, et aujourd’hui nous avons un tyran qui règne sur un chaos. Avec ce paradoxe que les gentils sont ceux qui apprennent aux enfants que l’hostie consacrée au milieu d’un rassemblement qui n’a plus rien d’une messe n’est qu’un symbole de communion entre les fidèles, et que les méchants sont ceux qui continuent d’enseigner et de célébrer ce qui a toujours été enseigné et célébré par l’Eglise.

    Pour l’heure, il me paraît important que les tradis essaient de comprendre que le motu proprio demande aux évêques d’éradiquer la liturgie traditionnelle (et tout ce qui va avec) dans leurs diocèses. En tolérant seulement, dans un premier temps, les quelques communautés marginales existantes. Et ce ne sont pas de bonnes paroles épiscopales qui peuvent être mises en balance avec cet ordre de Rome.

  • Premières réactions

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    Mgr Donald Hying prenant possession de son siège de Madison, le 25 juin 2019.

    Il va de soi que je vais scruter les réactions épiscopales au motu proprio du tyran de Sainte-Marthe. Pour le moment, on remarquera tout particulièrement l’évêque de Madison, Mgr Donald J. Hying. Je n’avais pas encore entendu parler de lui. Il a immédiatement publié un texte officiel. C’est le premier dont j’ai connaissance. Et dans ce texte Mgr Hying dit ouvertement qu’il n’appliquera pas le motu proprio. Expliquant que des points restent à éclaircir avant de prendre des décisions définitives, il fait l’éloge de la messe traditionnelle et de ses fruits spirituels bien qu’il ne la célèbre pas lui-même, et il édicte : 1. Que les prêtres résidant dans le diocèse qui veulent célébrer selon le missel de 1962 « peuvent présumer » de son autorisation. 2. Qu’en attendant de futures dispositions les messes peuvent être célébrées comme elles l’étaient jusqu’ici, « y compris dans les églises paroissiales » (précision directement contraire au motu proprio) ; 3. Que les lectures doivent être faites en vernaculaire. (Ce qui est censé appliquer le motu proprio mais se faisait sans aucun doute déjà partout.)

    En ce qui concerne les réactions pour le moment verbales, on ne s’étonnera pas de celle de Mgr Salvatore Cordileone, l’excellent archevêque de San Francisco : « La messe est un miracle sous toutes ses formes : le Christ vient à nous dans la chair sous l'apparence du pain et du vin. Ce qui compte, c'est l'unité sous le Christ. Par conséquent, la messe traditionnelle en latin continuera d'être disponible ici dans l'archidiocèse de San Francisco et fournie en réponse aux besoins et désirs légitimes des fidèles. »

    L’évêque d’Albany, Mgr Edward Scharfenberger, sans s’engager plus avant, mais c’est déjà en pleine contradiction avec ce que dit le pape, écrit : « En ce qui concerne la célébration de la liturgie romaine avant les réformes de 1970, je souhaite rappeler le grand bien pastoral et spirituel qui a été expérimenté par ceux qui ont été et qui sont engagés dans cette forme de liturgie. Je voudrais également reconnaître les nombreuses et précieuses contributions apportées à la vie de l'Église par ces célébrations. »

    Le cardinal Burke considère que, contrairement à ce que prétend le dictateur argentin transféré à Rome, la liturgie des livres de 1962 est « est une forme vivante du rite romain et n’a jamais cessé de l’être », et qu’il n’a jamais vu la « situation gravement négative » dont parle le tyran. Il ajoute : « Je prie pour que les fidèles ne cèdent pas au découragement qu’une telle dureté engendre nécessairement, mais qu’ils persévèrent, avec l’aide de la grâce divine, dans leur amour de l’Église et de ses pasteurs. »

    En ce qui concerne la France, on note la réaction de l’adjudant Battut, évêque de Blois : « Ce texte peut paraître rude car c’est un appel à l’obéissance. »

    Celle, ambiguë mais moins cruelle, de l’évêque de Versailles, qui dit avoir d’ores et déjà renouvelé sa confiance aux prêtres desservant les communautés traditionnelles et son « désir de continuer ensemble » sur le chemin d’unité.

    Pour ceux qui ont le cœur bien accroché, la prose ignoblement dégueulatoire de notre conférence épiscopale :

    « Chaque évêque aura à cœur d’être à la hauteur des enjeux décrits par le Saint Père afin d’exercer la responsabilité qui lui est rappelée dans la justice, la charité, le soin de tous et de chacun, le service de la liturgie et de l’unité de l’Église. Cela se fera par le dialogue et demandera du temps. »

    *

    Enfin, je m’étonne du texte de Rorate Caeli, demandant à tous, fidèles, prêtres et évêques, de continuer tranquillement comme si de rien n’était. Sans un mot pour les fidèles qui vont dès demain se retrouver sans messe parce que l’évêque obéissant au pape aura supprimé la messe traditionnelle dans les paroisses – et partout ailleurs en attendant que le prêtre fasse une demande en bonne et due forme.

  • Le salaud

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    Il a osé. Le tyran de Sainte-Marthe a osé abroger Summorum Pontificum du vivant de Benoît XVI.

    Son motu proprio est intitulé par satanique antiphrase « Traditionis custodes » : les gardiens de la tradition. Il appelle ainsi les évêques, chargés d'empêcher la célébration de la messe traditionnelle.

    L’article 1 s’oppose d’emblée et frontalement à Summorum Pontificum : les livres de la néo-liturgie sont « l'unique expression de la lex orandi du Rite Romain ». Il n’y a donc plus d’expression ordinaire et d’expression extraordinaire de l'unique rite romain.

    En bref la liturgie traditionnelle est de nouveau interdite. Hors la loi, puisqu’un motu proprio est une loi.

    Ensuite il y a des dérogations, qui sont de l’arbitraire de l’évêque : il peut éventuellement autoriser la messe à condition qu’un groupe stable établi depuis longtemps le demande à genoux et en disant à haute voix que la meilleure messe est la nouvelle, et que c’est même l’unique expression du rite romain.

    Mais de toute façon la messe traditionnelle est interdite dans toutes les églises paroissiales, la création de paroisses personnelles dédiées à la liturgie traditionnelle est interdite, et l'évêque aura « soin de ne pas autoriser la constitution de nouveaux groupes ».

    Les prêtres qui actuellement célèbrent « selon le missel de 1962 » doivent humblement demander à l’évêque l’autorisation de continuer.

    Bref, ce sont des centaines de messes qui deviennent du jour au lendemain illégales, et l’on se retrouve en régime de persécution liturgique.

    Article 1 de Summorum Pontificum

    Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la lex orandi de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par saint Pie V et réédité par le Bienheureux Jean XXIII doit être considéré comme expression extraordinaire de la même lex orandi  de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la lex orandi de l’Église n’induisent aucune division de la lex credendi de l’Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l’unique rite romain.

    Article 1 de Traditionis custodes :

    Les livres liturgiques promulgués par saint Paul VI et saint Jean-Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, sont l’unique expression de la lex orandi du Rite Romain.

  • Trans d’abord

    Le Samedi Saint, c’est le jour où les chrétiens sont au tombeau avec le Christ. Jour de deuil et d’intense communion avec ce Dieu mort sur la croix qui ne vient même pas sur l’autel en ce jour unique en son genre sur le plan liturgique. Il devrait en être ainsi de façon emblématique au Vatican. Mais on apprend que le Samedi Saint de cette année, au Vatican, François avait fait venir un autocar de « transsexuels ». Pour qu’ils bénéficient de la vaccination pontificale. Car François est très généreux. Avec ses chouchous.

    C’est le cardinal Konrad Krajewski qui l’a révélé, ou plutôt qui a publiquement confirmé l’information donnée les 1er et 2 juillet derniers.

    Le Samedi Saint, un groupe de « personnes transgenres » est venu au Vatican depuis la paroisse de Torvaianica, près de Rome, où le P. Andrea Conocchia anime une communauté de ces genres.

    François avait donné consigne aux employés du Vatican « de demander leurs noms, de demander tout ce dont ils ont besoin, mais de ne pas leur poser de questions sur leur sexe ». Exquise délicatesse.

    Ils ont été vaccinés dans la salle d'audience Paul VI.

    Ils sont revenus le 24 avril pour la deuxième dose.