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François (pape) - Page 13

  • Fake catholics

    François a reçu hier les membres du consortium international de médias de propagande « vaccinale » intitulé « Catholic fact-checking », piloté par Aleteia, financé par Google, et s’appuyant sur des instituts financés par Gates et Soros.

    Lire à ce sujet l’excellent article de Riccardo Cascioli qui, in fine, élargit la perspective :

    « La santé d’abord, c’est la ligne ; une préoccupation toute terrestre qui n’implique pas du tout la perspective de la vie éternelle. Au contraire : l’Evangile, les paroles de la foi, sont un prétexte pour justifier des objectifs totalement terrestres. »

  • Analphabètes

    Ils ont tellement oublié la liturgie latine qu’ils sont incapables d’employer correctement une expression courante. L’évêque de Venice en Floride prétend interdire l’orientation traditionnelle et normale de la messe. Oui, même celle de Paul VI alors qu’il ne peut s’appuyer sur aucun texte, ce qui montre le degré de sa haine envers la tradition, ou le degré de sa flagornerie envers le pape (qui avait méchamment rejeté la suggestion du cardinal Sarah en disant qu’il n’y avait « rien de changé » et que la messe devait continuer à être célébrée à l’envers).

    Mgr Dewane a donc envoyé une lettre aux prêtres de son diocèse pour leur signifier qu’il était interdit de célébrer face à l’Orient. Il appelle cela « ad orientum ». Et deux fois, pour qu’on soit sûr que ce n’est pas une coquille. Seulement, « orientum », ça n’existe pas. Ce qui existe c’est « ad orientem ».

    Le bon côté de ce diktat du petit tyran ecclésiastique de Venice est qu’il est nul et non avenu et que tout prêtre peut donc célébrer « ad orientem ».

    Z’s Blog, via Riposte catholique

     

  • Un témoignage romain

    Elle a été une voix et une animatrice de Radio Vatican pendant 40 ans. Laura De Luca s’en va, non sans laisser un terrible témoignage sur ce qu’est devenu le Vatican depuis François, sur son fameux grand dicastère de la communication. Ce n’est qu’une confirmation de ce que l’on sait déjà, mais c’est du vécu. Douloureusement.

    « … un des innombrables exemples qui montrent combien l’Église dénature sa mission lorsqu’elle veut se conformer au monde, courir après ou singer le monde, utiliser ses catégories juste pour se sentir en phase ou pour disposer de moyens qui justifient toute fin. »

    « Encore et toujours, pris dans la poursuite du monde, les « hommes de Dieu » (qu’ils soient prêtres ou laïcs responsables de structures importantes) semblent préférer suivre la technologie et le marketing, même au prix de l’oubli de la primauté du message. »

    C’est à lire chez Benoît et moi.

  • Mesquinissime Cupich

    Le bergogliossime cardinal Cupich, archevêque de Chicago, a publié le 27 décembre un texte d’application de Traditionis custodes dans son diocèse, intégrant les mesures vexatoires supplémentaires des soi-disant réponses aux dubia.

    Du moins si l’on en croit Vatican News, puisque sur le site de l’archidiocèse il n’y a toujours rien. Le webmestre doit être à la neige…

    Cupich s’est manifestement demandé comment il pourrait être encore plus méchamment mesquin que son chef. Et il a trouvé. Non seulement tout prêtre qui ose vouloir dire la messe traditionnelle doit lui en demander la permission par écrit, non seulement la célébration de la liturgie traditionnelle est interdite pendant le triduum pascal (comme à Rome), mais elle est aussi interdite à Noël, à la Pentecôte, et… chaque premier dimanche du mois.

    Et, petite touche supplémentaire de l’artiste : ces messes-là devront être dites face au peuple… Je crois bien que c’est la première fois qu’est édictée une obligation de dire la messe face au peuple.

  • Turckson quitte la galère

    François avait inventé en 2016 un « dicastère pour le service du développement humain intégral » remplaçant les conseils pontificaux Justice et Paix, Cor unum, pour la pastorale des migrants, et pour la pastorale des services de la santé. Il avait placé à sa tête un fidèle parmi les fidèles, le cardinal Peter Turckson (qui présidait Justice et Paix).

    Mais le cardinal Turckson a présenté sa démission, et le pape vient d’accepter cette démission. Officiellement parce que le cardinal Turckson est arrivé au bout de son mandat de cinq ans. Mais ce n’est pas vrai. Ce n’est un secret pour personne que le « dicastère de la charité » va à vau l’eau, pour des raisons de conflits de « gouvernance » liés au fait qu’il regroupe des services et des chefs qui ne veulent pas perdre leurs anciennes prérogatives. La situation était tellement explosive que François a fait venir son âme damnée américaine Blase Cupich pour faire un « audit ». Le rapport rendu le 1er juillet a confirmé qu’il y avait un grave problème de gouvernance et qu’il fallait préciser le rôle de chacun. Le mois suivant, le « numéro 3 » du dicastère, l’Argentin de Buenos Aires Augusto Zampini a été subitement renvoyé dans son diocèse après avoir, dit-on, détruit ses archives personnelles. Et le « numéro 2 » a été remplacé en même temps… Aujourd’hui il faut remplacer le numéro 1. Qui s’y colle ?

  • Le "Joyeux Noël !" du tyran romain

    François fait un cadeau de Noël aux fidèles de la liturgie immémoriale de l’Eglise latine : un grand coup de massue supplémentaire.

    C’est sous la forme de réponses à des dubia. François ne répond pas aux vrais dubia, mais il fait répondre par le Gauleiter de la Congrégation pour le culte divin aux dubia manifestement élaborés (en tout cas pour plusieurs d’entre eux) par ses bureaux (ça fait plus "synodal" que le décret qui était annoncé par la rumeur).

    En bref :

    Tout prêtre voulant célébrer la messe traditionnelle, ordonné après la publication du motu proprio, devra demander à un évêque diocésain susceptible de l’admettre dans son diocèse de demander à Rome l’autorisation de célébrer cette messe.

    Autrement dit il n’y aura plus de nouveaux prêtres célébrant la messe traditionnelle. Déjà il y a peu d’évêques bienveillants qui acceptent ces prêtres, mais si en plus l’évêque doit demander l’autorisation à Rome, il n’y en aura plus guère. D’autant que, sauf cas exceptionnel, la réponse sera négative, conformément à ce qui est martelé tout au long du document : le motu proprio Traditionis custodes a pour but de ramener les fidèles du rite antérieur à la seule vraie liturgie et à supprimer la célébration de ce rite qui est aboli.

    Les prêtres qui ont encore le droit de célébrer la messe traditionnelle pour les groupes déjà constitués n’ont plus le droit de célébrer quelque autre sacrement selon la forme traditionnelle : ni baptême, ni confession, ni mariage, ni extrême-onction, et l’évêque lui-même ne pourra pas conférer de confirmations, sauf dans les rarissimes paroisses personnelles. (C’est ce qui venait d’être édicté pour le diocèse de Rome.)

    Le reste consiste en un saupoudrage de pitoyables mesquineries. Lorsqu’il n’y a pas d’autre église pour accueillir le groupe des pestiférés que l’église paroissiale, la feuille paroissiale ne doit pas indiquer l’horaire de la messe traditionnelle puisqu’elle est strictement réservée au groupe qui y assiste. Un prêtre qui dit la messe de Paul VI ne peut pas dire le même jour une messe traditionnelle, puisque les pestiférés peuvent assister à la messe de Paul VI qui est la seule vraie. L’autorisation donnée par un évêque à un prêtre ne vaut que sur le territoire de son diocèse…

    La dictature se resserre donc tant sur le plan religieux que sur le plan civil. Si François arrive à ses fins l’Eglise dite latine n’aura plus de liturgie dans quelques décennies. Mais elle n’aura (logiquement) plus rien du tout. C’est la doctrine de la table rase, telle qu’elle vient d’être exprimée par le prédicateur pontifical Cantalamessa (ancien talentueux perroquet de Benoît XVI, devenu perroquet hystérique de François) dans son troisième "enseignement de l'Avent" :

    « Nous devons tout faire » pour que l'Église ne devienne pas un «château compliqué et encombré » qui empêche le message du Christ d'en « sortir libre et joyeux ». Nous savons « quels sont les murs de séparation » qui peuvent retenir le messager. « Il s'agit tout d'abord des murs qui séparent les différentes Églises chrétiennes les unes des autres, puis de l'excès de bureaucratie, des vestiges d’un cérémonial devenu insignifiant : des oripeaux, des lois et des controverses passées, qui ne sont plus que des débris ». Mais inévitablement, « le moment arrive où l'on se rend compte que toutes ces adaptations ne répondent plus aux besoins actuels, voire qu'elles constituent un obstacle ». C'est pourquoi, a déclaré le cardinal, « nous devons avoir le courage de les abattre et de ramener l'édifice à la simplicité et à la linéarité de ses origines, en vue d’un nouvel usage ».

    On va donc sans doute raser le Vatican. Mais c'est ce que s’acharnent à faire spirituellement les apôtres de « l’esprit du concile » depuis plus de 50 ans.

    *

    P.S. Je pense aux bisounours à œillères papolâtres qui affirmaient que la suppression de la commission Ecclesia Dei n'avait aucune importance...

  • Fratelli vaticani

    François a institué une Fondation Fratelli Tutti au Vatican, afin, dit-il, « d’encourager les initiatives liées à la spiritualité, à l’art, à l’éducation et au dialogue avec le monde, autour de la Basilique Saint-Pierre et dans l’étreinte de sa colonnade ».

    C’est une initiative du cardinal Mauro Gambetti, archiprêtre de la basilique saint-Pierre, qui en est nommé président. (C’est lui qui a récemment interdit les messes non concélébrées dans la basilique.)

    Les dix objectifs de la Fondation ont l’air d’être le fruit d’un pipotron de la pensée unique sans Dieu. Qu’on en juge par le seul point  6 : la Fontation Fratelli Tutti « nourrit les initiatives visant à favoriser le développement d’un humanisme fraternel, à travers la promotion des principes de liberté, d’égalité et de fraternité, conditions pour construire un “amour universel” qui reconnaît et protège la dignité des personnes »… (Euh… non, il paraît que ce n’est pas un document de la Grande Loge de France…)

  • Fermer les églises

    Le cardinal Gerhard Ludwig Müller a déclaré :

    « Le fait que des évêques ont fermé leurs églises et refusé les sacrements à ceux qui réclamaient un secours spirituel constitue un péché grave, car ces prélats outrepassent l’autorité que Dieu leur a confiée. »

    Chacun sait que parmi ces évêques, au premier chef, il y avait… celui de Rome.

  • Le pape Pachamama (suite sans fin)

    François a envoyé une belle lettre au concepteur du Parque del Encuentro, à Santiago del Estero, en Argentine, pour se féliciter de cette initiative.

    Parque del Encuentro, parc de la rencontre (et même « de la réunion »), comprend une église catholique, une chapelle protestante, un temple bouddhiste, une synagogue, une mosquée, un « obélisque de la fraternité humaine », construits dans une « étreinte fraternelle symbolique » autour de l’« Amphithéâtre Pachamama ».

    « La nouvelle de cette entreprise m’a réjoui, écrit François. Qu’au milieu de tant de désaccords, une communauté ait le courage de faire quelque chose comme cela présuppose du courage, de l’audace et, surtout, le désir de marcher ensemble. (…) Je vous félicite pour cette entreprise. Je prie pour vous tous afin que chacun d’entre vous soit témoin de rencontres. S’il vous plaît, faites-le pour moi. Dieu vous bénisse. »

    Quant à la crèche de Noël du Vatican, cette année, elle paraît anodine, même si elle est misérabiliste et minimale, y compris avec son décor « andin » ridicule, mais il n’est pas insignifiant qu’elle vienne de la province péruvienne de Huancavelica, où malgré les efforts des missionnaires catholiques, puis des missionnaires protestants qui ont détruit ce qui était catholique, demeure très vivant le culte de… Pachamama.

  • Le pape LGBT

    François a envoyé deux lettres chaleureuses au lobby LGBT américain New Ways Ministry très officiellement condamné par l’Eglise.

    La première est une réponse à la lettre du directeur du lobby, Francis DeBernardo, qui expliquait au pape ce qu’est son organisation au service des « catholiques LGBT » :

    « Parfois nous recevons des informations partielles sur des gens et des organisations, et cela n’aide pas. Votre lettre, en racontant avec objectivité son histoire, m'éclaire pour mieux comprendre certaines situations. »

    La deuxième lettre, au même, décerne de nouveaux éloges à Francis DeBernardo pour son « travail de proximité », et en ajoute à l’adresse de la cofondatrice du lobby, « sœur » Jeannine Gramick : « Je sais combien elle a souffert… C’est une femme vaillante qui prend ses décisions dans la prière… »

    Cela a été bien sûr salué par le P. James Martin :

    « La lettre chaleureuse du Saint-Père à New Ways Ministry n'est pas seulement une autre étape dans son approche des personnes LGBTQ, mais le début d'une sorte de réhabilitation pour New Ways, ainsi que pour sœur Jeannine, en reconnaissance de leur ministère important dans notre église. »

    Ce n’est pas tout. Ces lettres sont datées du 3 mai et du 17 juin. Le National Catholic Reporter en a fait état le 8 décembre (eh oui, le jour de l’Immaculée Conception…). Pourquoi maintenant ? C’est parce que le secrétariat général du synode a supprimé une vidéo de New Ways Ministry de sa liste de ressources pour le synode sur la synodalité. Vidéo supprimée parce que quelqu’un a rappelé au secrétariat du synode que New Ways Ministry avait été condamné par le président de la conférence des évêques américains en 2010.

    Le lobby se venge en faisant savoir tout le bien que le pape pense de lui. « Etant donné la situation, il est important que les gens sachent », dit DeBernardo.

    Le premier scandale avait été quand DeBernardo et « sœur » Jeannine Gramick avaient assisté au premier rang à l’audience du pape, le 18 février 2015, alors que leur demande d'invitation avait été deux fois refusée sous Benoît XVI.

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    On trouvera ci-dessous la condamnation de New Ways Ministry par la Congrégation pour la doctrine de la foi, approuvée par Jean-Paul II qui en ordonna la publication. J’aimerais connaître l’avis de ceux qui prétendent contre toutes les évidences qu’il y a une continuité entre Benoît XVI et François.

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