Propos de François aux jésuites slovaques :
Vous avez dit un mot très important, qui identifie la souffrance de l’Église en ce moment : la tentation de revenir en arrière. C’est ce dont nous souffrons aujourd’hui dans l’Église : l’idéologie du retour en arrière. C’est une idéologie qui colonise les esprits. Il s’agit d’une forme de colonisation idéologique. Ce n’est pas vraiment un problème universel, mais plutôt spécifique aux Églises de certains pays. La vie nous fait peur, (…) la liberté nous fait peur. Dans un monde tellement conditionné par les addictions et la virtualité, nous avons peur d’être libres. (…) C’est pourquoi aujourd’hui des gens se tournent vers le passé : pour chercher la sécurité. Nous avons peur de célébrer devant le peuple de Dieu qui nous regarde en face et nous dit la vérité. (…) C’est le mal de ce moment : chercher la voie dans la rigidité et le cléricalisme, qui sont deux perversions.
(…)
J’espère maintenant qu’avec la décision de mettre fin à l’automatisme de l’ancien rite, nous pourrons revenir aux véritables intentions de Benoît XVI et de Jean-Paul II. (…) Désormais, ceux qui veulent célébrer avec le vetus ordo doivent demander la permission à Rome, comme cela se fait pour le biritualisme. Pourtant, il y a des jeunes qui, après un mois d’ordination, vont voir l’évêque pour le demander. C’est un phénomène qui indique que nous sommes en train de régresser. Un cardinal m’a raconté que deux prêtres nouvellement ordonnés sont venus le voir pour lui demander d’étudier le latin afin de pouvoir bien célébrer. Celui-ci, qui a le sens de l’humour, a répondu : « Mais il y a tellement d’Hispaniques dans le diocèse ! Étudier l’espagnol pour pouvoir prêcher. Ensuite, lorsque vous aurez étudié l’espagnol, revenez me voir et je vous dirai combien de Vietnamiens il y a dans le diocèse, et je vous demanderai d’étudier le vietnamien. Ensuite, quand tu auras appris le vietnamien, je vous donnerai aussi la permission d’étudier le latin ». Alors il les a fait « atterrir », il les a fait revenir sur terre.
Commentaires
C'est Bergoglio qui devrait atterrir: la révolution dans l'Eglise a échoué, il refuse de le reconnaître. Il prend les jeunes prêtres pour des demeurés. C'est heureux que ce démon dise tant de méchancetés et de mensonges, cela contribue à éclairer certains catholiques sur la nature de ce jésuite.
"La vie nous fait peur, (…) la liberté nous fait peur. Dans un monde tellement conditionné par les addictions et la virtualité, nous avons peur d’être libres. (…)"
Il est donc préférable pour nous de rester esclaves. C'est le discours que tient le contremaître du planteur aux esclaves. Bergoglio, c'est ça : le "bon" "nègre", le majordome de DiCaprio dans Django unchained, pour ceux qui ont vu cet assez bon film. Et nous allons presque tous bientôt devenir esclaves. Mort ou esclave ? Choisis !
La manipulation consiste à faire croire aux catholiques que ce pape prône la liberté alors que c'est exactement le contraire.
Le philosophe Kierkegaard dans ses "fragments extraits du journal" émet une critique accérée du protestantisme à qui il reproche d'avoir mis de côté l'imitation pour la rigueur.
Chère Anne, voilà tout Kiergegaard : la fausse profondeur du puceau récalcitrant, qui plus est protestant. Le protestantisme, avant tout, a sacrifié la rigueur, et la plupart des gens y ont adhéré pour les mêmes raisons qu'ils applaudissaient les soignants il y a dix-huit mois, portent aujourd'hui le masque ou se font injecter de la merde : par grégarisme trouillard, donc par imitation.
La seule qui vaille est celle de Jésus-Christ.
Kierkegaard, pardon. Andersen est très au-dessus, à mon avis.
"Revenir en arrière" est une formule des progressistes qui ne veut rien dire. On peut revenir au passé pour un mieux ou pour retrouver la vérité. D'ailleurs le Concile a recherché le retour aux origines du christianisme (les Pères de l'Eglise). Après le concile, on a cherché à singer les premiers chrétiens d'avant Constantin. Encore une fois, le pape Bergoglio étale son indigence intellectuelle et sa méchanceté envers une partie des catholiques. Avec les autres, c'est Fratelli Tutti .
La vulgarité. Toujours la vulgarité.
Ce mot qui résumera ce "pontificat"
Il détourne les mots savants et chargés d'histoire de leur sens, comme lorsqu'il parle du pélagianisme. Je pense que son anticléricalisme procède de ce qu'il a dit dans l'avion qui le ramenait de Slovaquie : en substance, l'Eglise a le devoir de condamner l'avortement ou le "mariage" homosexuel, mais elle ne doit pas chercher à influencer la législation des Etats, car ce serait du cléricalisme. L'Eglise condamne, mais le "pape" se réjouit que les gouvernements n'en aient rien à foutre. Plus ils vont loin dans l'abomination luciférienne, moins il y a de cléricalisme. Il faut donner la communion à ceux qui autorisent l'avortement postnatal, la GPA pour les hommes-chiens de la Gay Pride et les chimères homme-drosophile. Ce sont de "braves gens" puisqu'ils luttent efficacement contre le "cléricalisme".
C'est sans doute un peu caricatural, mais je pense que c'est le fond de sa "pensée" sur la question du "cléricalisme".
La dégaine à l'image du propos :
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/wp-content/uploads/2021/09/jésuites-slovaques2.jpg
Oh p... pauvre de nous, oui, "le poids des photos"
Mieux qu'un long discours