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François (pape) - Page 17

  • Pauvre type

    François a reçu trois Français triés sur le volet : Cyril Dion, "garant" de la Convention citoyenne macronienne pour le climat, Eva Sadoun, « porte drapeau du monde de demain » (dixit Le Figaro), Samuel Grzybowski, le sinistre pitre qui met toutes les religions sur le même plan. Il leur a dit notamment :

    « Un ami m’a dit : ‘En France, si on continue comme ça, on aura Marine Le Pen présidente’. Je ne veux pas être désagréable ou dire à votre pays ce qu’il doit faire. Mais c’est inquiétant. […] Je suis inquiet de la montée des populismes. »

  • Dictature vaticane

    A partir du 22 mars, à Saint-Pierre de Rome, les messes individuelles seront interdites. Seules seront permises les messes concélébrées et animées (sic). Le « rite extraordinaire » (sic) est (donc) banni de Saint-Pierre. Toutefois les « prêtres autorisés » (?) pourront le célébrer dans la crypte, de façon que personne ne voie leurs honteuses simagrées.

    On remarque qu'à Saint-Pierre de Rome on ne veut plus savoir que Benoît XVI avait défini deux formes de l'unique rite romain dans un motu proprio qui pourtant a toujours force de loi.

    Et non, ce n’est pas un poisson d’avril en avance :

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    Ricanement diabolique: la note est datée du 12 mars, jour de la fête de saint Grégoire le Grand...

     

    Addendum

    Le cardinal Raymond Burke (ancien préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique) exprime sa « plus profonde préoccupation » quant aux nouvelles règles concernant les messes à Saint-Pierre de Rome, qui sont une « violation directe de la loi universelle de l’Eglise » (canon 902) et doivent être « immédiatement annulées ».

  • Ça continue…

    “Mgr” Philippe Bordeyne, recteur de l’Institut « catholique » de Paris, a été nommé président de l’Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille.

    Philippe Bordeyne est ouvertement contre l’encyclique Humanae vitae, ouvertement pour le droit des adultères à la communion eucharistique (il a même publié un livre sur le sujet), et lors du synode sur la famille il s’était moqué de la famille « triangle petit-bourgeois d’un père, d’une mère et des enfants ».

  • Retraite (très) dorée

    Les comptes de l’archidiocèse de Washington font apparaître que l’ancien archevêque, le cardinal Donald Wuerl, émérite depuis 2018, a reçu plus de 2 millions de dollars l’an dernier (2.012.639) pour les « activités de ministère qu’il poursuit ». C’est deux fois plus que ce que le diocèse dépense pour la formation des prêtres.

    Il avait reçu 1,5 million en 2019.

    Le cardinal Wuerl était le successeur de l’ex-cardinal McCarrick à Washington. Il avait effrontément menti en prétendant ne rien savoir des activités criminelles de McCarrick, et il avait ouvertement désobéi à Benoît XVI en permettant à McCarrick de résider dans un séminaire. Le cardinal Wuerl avait donné sa démission en 2015 pour limite d’âge, mais François l’avait prolongé jusqu’en 2018. Cette année-là fut publié un rapport sur les crimes sexuels du clergé américain, où Wuerl était cité 200 fois. Il reçut une chaleureuse lettre de soutien de François.

    On voit que Donald Wuerl, qui réside dans un luxueux appartement d’Embassy Row (le quartier des ambassades) de Washington, peut continuer de vivre selon le standing d’un prince de la Renaissance, comme dirait François. Et qu’il lui reste encore un peu d’argent de poche.

  • L’évêque de Coire

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    Coire est une ville de moins de 40.000 habitants, mais le diocèse qui porte ce nom est très étendu : c’est le deuxième de Suisse. Sa plus grande ville est Zurich. Depuis quelque temps le diocèse de Coire a un évêque « ultraconservateur », auquel fait la guerre la faction progressiste de Zurich. Ce fut Mgr Wolfgang Haas, à partir de 1988, qui fut exfiltré en 1997 pour devenir archevêque de Vaduz, diocèse créé pour lui. On a vu Mgr Haas procéder à plusieurs ordinations sacerdotales de la Fraternité Saint-Pierre. Il est remplacé en 1998 par Mgr Amédée Grab, chargé de pacifier le diocèse. Lui succède en 2007 Mg Vitus Huonder, dont Wikipedia nous dit savoureusement : « Réputé “ultraconservateur”, Mgr Huonder est un partisan de la doctrine traditionnelle de l'Église catholique, notamment vis-à-vis de la famille et de l'homosexualité. » En 2019, à 77 ans, il prend sa retraite dans… une maison de la Fraternité Saint-Pie X.

    L’évêque de Coire est élu par le chapitre de la cathédrale parmi trois noms donnés par le pape. Pour remplacer Mgr Huonder, François a donc donné trois noms, selon ses orientations… Fait semble-t-il sans précédent, le chapitre de la cathédrale a rejeté les trois noms. Le pape a donc imposé son candidat. C’est Joseph Maria Bonnemain (chanoine de Coire, né à Barcelone d’un père suisse et d’une mère espagnole), qui a 72 ans. Prêtre de l’Opus Dei, on pourrait penser qu’il est « conservateur » à défaut d’être « ultra ». Mais pas du tout. C’est un ultra… de François. En 2017, il a publié un commentaire d’Amoris laetitia dont une bonne partie est une citation du document des évêques de Buenos Aires selon lesquels l’Eglise permet désormais de donner la communion aux adultères (ce dont François a fait la position officielle de l’Eglise en le publiant dans les Acta Apostolicae Sedis)

    Pour le rédacteur en chef de Cath.ch, site officiel de la conférence épiscopale suisse, Bonnemain est un « Superman » qui saura guérir les blessures infligées au diocèse par Haas et Huonder, et il menace : « Ces prêtres qui ont été contre Bonnemain doivent immédiatement démissionner, ou se taire à jamais. »

    On remarque que monseigneur choisit avec soin la marque de ses t-shirts. Sans doute en hommage à un grand homme de sa patrie.

    Quand on lui a demandé quel allait être son blason épiscopal, il a répondu qu’il n’en aurait pas : « Pour moi, le signe de la croix du Christ est suffisant. »

  • Le cardinal Sarah s'en va

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    Le cardinal Robert Sarah quitte ses fonctions de préfet de la Congrégation pour le Culte divin.

    Le prétexte officiel est qu’il a eu 75 ans l’an dernier.

    Mais on a vu à quel point il ne pouvait rien faire, à quel point il était contredit par le pape, à quel point il devait avaler des couleuvres.

    C’est un soulagement de le voir partir. Pour nous, mais sans doute d’abord pour lui.

    Il va pouvoir continuer de prêcher la bonne parole un peu partout dans le monde, avec la liberté qui le caractérisait et dont il a toujours été un héros.

  • Ubu au Vatican

    Le pape se rend en Irak du 5 au 8 mars. Pour la première fois, un protocole sanitaire est imposé aux journalistes qui veulent être du voyage. L’information a été donnée le 20 janvier par ACI Stampa mais je ne l’ai vue nulle part avant hier sur le Forum catholique. Car aucun journaliste n’a trouvé curieux que le Vatican lui impose sa dictature « sanitaire »…

    Tous les journalistes devront être vaccinés, et avoir reçu les deux doses, est-il précisé. Et cela peut se faire au Vatican. Avant le vol il y aura un test PCR obligatoire et le port du masque sera obligatoire. Si par hasard des journalistes (c’est au pluriel) sont testés positifs en Irak avant le retour, ils « devront supporter les coûts des pénalités liées à l'hôtel en Irak et au billet d'avion », et « affronter les périodes de surveillance sanitaire dans le pays, selon ce qui est prévu par les autorités compétentes, en fournissant ce qui est nécessaire pour le séjour et les dépenses sanitaires »… Côté miséricorde c’est limite… Mais l’urgence sanitaire prime la miséricorde papale.

    Ne me demandez pas pourquoi un vacciné doit porter un masque et se faire faire des tests. C’est la question que posent aussi les vieux vaccinés dans les Ehpad. « Et c’est difficile de leur expliquer », disait l’autre jour un responsable à la télévision. Tellement difficile qu’il ne donnait aucune explication.

    Mais il y a pire. L’Etat du Vatican a promulgué un décret qui impose la vaccination à tous ses salariés en temps de pandémie. Autrement dit c’est le premier Etat au monde qui rend la vaccination obligatoire. Le décret précise que si un employé peut justifier une contrindication, il sera relégué dans un placard où il n’aura de contact avec personne, mais avec le même salaire (c’est là qu’on voit la miséricorde en acte, n’est-ce pas) ; mais si le récalcitrant ne peut pas se justifier, il sera passible d’une sanction, et là le décret renvoie à un autre texte, de 2011, où il est précisé que la sanction peut être le licenciement. Autrement dit le bannissement de l’Etat. Plouf, la miséricorde.

    Le texte ayant fait quelque bruit, le Vatican a publié une note de rétropédalage. Laquelle, en fait, ne change rien au décret, tout en prétendant respecter la liberté vaccinale. La référence au texte de 2011 n’implique pas qu’il y ait des sanctions, dit la note. Le récalcitrant… sera mis au placard. (Inutile donc de s’embêter à trouver un certificat de contrindication, le résultat est le même : au fond c’est le seul intérêt de la note...)

    Et ne dites pas que vous préférez donner vos doses à un pauvre. Dans ces cas-là, l’Eglise des pauvres ça ne marche pas. Les pauvres, ils n’ont qu’à s’adresser à l’ONU.

  • La priorité de François

    Quelque 25 SDF ont été vaccinés hier au Vatican. Dans la salle des audiences pontificales, désormais transformée en centre de vaccination. Car les 25 ne sont que de début de la cohorte des bénéficiaires des largesses pontificales.

    « L'agencement comprend deux tables d'examen, un écran et tout le matériel médical nécessaire. Un réfrigérateur à très basse température a été acheté pour stocker le vaccin Pfizer-BionTech. »

  • Ça avance…

    François supprime le mot « hommes » dans le canon 230. De ce fait les femmes peuvent accéder aux ministères de lecteur et d’acolyte.

    Certes, dans la pratique de la néo-liturgie, c’était devenu extrêmement courant. Mais c’était en dehors du droit canonique. Désormais c’est officiel. Et les évêques « institueront » des lecteurs et des acolytes femmes sans que ce soit lié au sacrement de l’ordre…

    François s’est fendu d’une lettre au préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, pour lui expliquer la chose :

    « Le fait d'offrir aux laïcs des deux sexes la possibilité d'accéder aux ministères de l'Acolyte et du Lectorat, en vertu de leur participation au sacerdoce baptismal, augmentera la reconnaissance, également à travers un acte liturgique (institution), de la précieuse contribution que depuis longtemps de très nombreux laïcs, y compris des femmes, offrent à la vie et à la mission de l'Église. »

    Qu’on relise attentivement cette phrase. Elle peut être utilisée pour justifier l’ordination de femmes diacres. Dans un second temps. Puis de femmes prêtres. Dans un troisième temps.

  • Ça alors...

    Je ne l'aurais pas cru, mais puisque c'est le pape qui le dit : je suis un "négationniste suicidaire" !!!