« Le dimanche comme jour de repos hebdomadaire privilégié ne sera pas mentionné dans la future Directive sur le temps de travail, alors même que l'objectif affiché de cette Directive est de permettre la réconciliation entre travail et vie familiale » a indiqué Piotr Mazurkiewicz, Secrétaire général de la Commission des Episcopat de la Communauté Européenne (COMECE). C'est une incohérence et un acte manqué lorsqu'on sait à quel point les citoyens européens attendent aujourd'hui une Europe sociale qui protège les travailleurs et leurs familles. Nous remercions toutes les personnes qui se sont engagées pour la protection du repos dominical. »
Les députés européens Marie Panayotopoulos-Cassiotou, Thomas Mann et Hubert Pirker avaient déposé 2 amendements visant à introduire le dimanche comme devant être « en principe » le jour de repos hebdomadaire. Ces amendements ont été signés par plus 40 députés issus de tous bords politiques. Les représentations des Eglises, des alliances pour la protection du dimanche et des syndicats de nombreux Etats membres ont également soutenu cette initiative.
Il est regrettable que pour des raisons de procédure des députés européens n'aient pas pu s'exprimer sur ces 2 amendements et aient ainsi été empêchés de débattre d'une question aussi cruciale pour les citoyens européens.
Au vu de la mobilisation sur la protection du dimanche à l'occasion du vote sur la Directive temps de travail, il est important que les Eglises, les syndicats et les autres organisations de la société civile restent mobilisées et parlent d'une même voix dans les Etats membres, en particulier lorsqu'il s'agit de défendre les droits sociaux fondamentaux.
COMECE (via Le Salon Beige)