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Europe - Page 213

  • Pöttering remet ça. A Prague

    Des représentants du Parlement européen et des parlements des quatre pays qui ont assuré ou assureront la présidence de l’UE entre la mi-2008 et la mi-2010 se sont réunis hier à Prague.

    S’exprimant devant la presse, Hans-Gert Pöttering a déclaré que si le traité de Lisbonne n’est pas ratifié il n’y aura pas de nouvel élargissement de l’Union, sauf peut-être à la Croatie. Il a ajouté que le pays qui échouerait à ratifier le traité porterait la responsabilité d’empêcher l’adhésion des Etats qui veulent être membres de l’UE. (Suivez mon regard.)

    Bernard Accoyer a appuyé ce propos. Evidemment, puisque c’était ce qu’avait martelé Sarkozy après le référendum irlandais.

    M. Pöttering n’a pas expliqué pourquoi, dans ces conditions, l’UE était en train de concocter une procédure d’adhésion express de l’Islande…

    N.B. Le même jour était publié un sondage selon lequel 65% des Tchèques sont satisfaits de leur président Vaclav Klaus, en hausse de 5 points (32% sont satisfaits du gouvernement de Mirek Topolanek, en hausse de 3 points).

  • L’UE contre la discrimination frappant les communistes albanais…

    L'Union européenne estime que l'adoption d'une loi en Albanie autorisant l'ouverture des dossiers secrets de l'époque communiste dénote un manque de dialogue politique et d'indépendance du système judiciaire dans le pays, alors que Tirana envisage un processus d'adhésion à l'UE.

    "L'Union européenne attache une grande importance au dialogue politique dans tout le spectre politique. Cela a une importance centrale dans les critères d'accession à l'UE", prévient la présidence tchèque.

    Le texte adopté fin décembre interdit l'entrée dans la fonction publique jusqu'en 2014 aux anciens membres des organes d'Etat qui ont pratiqué la violence sous l’atroce régime stalinien ou qui ont servi d'informateurs aux implacables services secrets.

    Cette loi de “lustration” a déjà été condamnée par le Conseil de l'Europe et les Etats-Unis.

    Le Premier ministre albanais Sali Berisha avait dit s'inspirer du modèle tchèque…

  • L’Allemagne n’est pas près de ratifier le traité…

    Alors que la Cour constitutionnelle allemande doit examiner les 10 et 11 février le recours contre le traité de Lisbonne introduit pas le député Peter Gauweiler, là voilà saisie d’un nouveau recours, introduit par le juriste Markus Kerber, l’ancien directeur exécutif de Thyssen Dieter Spethmann, l’ancien député européen Franz Ludwig Graf Stauffenberg et l’économiste Joachim Starbatty. Le document fait 200 pages…

    Ils font valoir que le pronostic formulé par la Cour constitutionnelle en 1993 sur le traité de Maastricht s’est révélé erroné : l’intégration européenne est caractérisée par des brèches continuelles dans le pacte de stabilité, des abus de pouvoir de la Commission européenne, une direction irresponsable, une dissolution de la séparation des pouvoirs. La Cour constitutionnelle, affirment-ils, ne peut pas approuver le traité de Lisbonne, parce qu’il «renforce la pratique actuelle de démembrement de la séparation des pouvoirs et de mélange des compétences».

  • L’éclatement de la zone euro en image

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    Ce graphique impressionnant montre l’évolution de l’écart de taux d’intérêt entre l’emprunt d’Etat de référence et celui des autres emprunts d’Etat de la zone euro depuis le lancement de la monnaie unique (jaune: Grèce, vert: Italie, bleu: Espagne, rose: France, rouge: Allemagne).

    « Les marchés exigent de la plupart des pays qui veulent emprunter pour financer leur plan de relance une “prime de risque” de plus en plus élevée. Ils manifestent ainsi leur défiance à l’égard de la solvabilité à long terme de bons nombres de pays et donc leur capacité à en rester membre de la zone euro. », explique sur son blog Jean Quatremer.

    Cet européiste convaincu commence ainsi sa note :

    « Les marchés font le pari que la crise financière et économique va faire voler en éclat la zone euro. »

    (via Bruges Europe)

    (Mes précédentes notes sur le sujet : 1, 2)

  • La zone euro vue d’outre-Atlantique

    Martin Feldstein, professeur à Harvard et ancien président du Bureau national de recherches économiques des Etats-Unis, écrit sur vox.eu que « les avantages économiques d’une monnaie unique pour le commerce et la compétition internationale sont largement contrebalancés par un taux plus élevé de chômage et le risque d’une plus forte inflation à long terme. (…) La motivation première de la création de l’euro était politique, et non économique, (…) et la création de l’euro peut conduire à un conflit accru à l’intérieur de l’Europe et avec les Etats-Unis. (…) L’Allemagne résiste encore à tout déficit budgétaire substantiel et la BCE a un taux beaucoup plus élevé que la Réserve fédérale ou la Banque du Japon. L’Espagne avec un taux de chômage de 13% et un déficit commercial de 10% du PIB ne peut que vouloir une politique économique et fiscale plus expansive que l’Allemagne. Les pays plus petits peuvent maintenant prendre conscience qu’ils ont perdu le contrôle de leur avenir économique. (…) Dans ces circonstances, il est possible que un ou plusieurs pays puisse réellement sortir de la zone euro. »

    Dans le Financial Times, Gideon Rachman explique comment certains pays comme « l’Italie, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, et peut-être l’Irlande, trouvent qu’il est plus difficile que jamais de conduire leurs finances publiques. Comme elles ne peuvent pas dévaluer leur monnaie, les économies plus faibles peuvent seulement restaurer la compétitivité en supprimant des emplois et en diminuant les salaires réels ». Cela, ajoute-t-il, « est à l’évidence une recette pour aboutir à l’agitation sociale, qui conduit à la crise politique… ».

    (via Open Europe)

  • Nouvelles tchèques

    Selon le Prague Daily Monitor, plusieurs sénateurs ODS ont l’intention de saisir de nouveau la Cour constitutionnelle sur le traité de Lisbonne. La présidente de la commission constitutionnelle du Sénat, Jirina Rippelova, remarque qu’après l’approbation du traité par les deux chambres, 17 sénateurs, 41 députés, ou le président de la République, peuvent faire cette démarche. Elle ajoute qu’elle espère que Vaclav Klaus le fera.

    Selon ABC à Prague, le président tchèque doit présenter aujourd’hui un livre qu’il a écrit contre le traité de Lisbonne.

    (Open Europe)

  • L’intolérable menace de M. Bini-Smaghi

    Communiqué de presse de Jean-Marie Le Pen

    Alors que les rumeurs d’éclatement de la zone euro se multiplient, en raison de la politique de la Banque centrale européenne qui étouffe les pays les plus vulnérables à la crise financière, un des dirigeants de la BCE, Lorenzo Bini-Smaghi, déclare que si un pays voulait sortir de la zone euro, cela aurait pour lui non seulement un énorme coût économique, mais aussi un énorme coût politique, car ce pays devrait aussi sortir de l’Union européenne.

    En clair, si vous sortez de la zone euro, vous serez expulsé de l’Union européenne.

    Cette menace, qui ne correspond à rien dans les traités européens, exprime clairement l’aspect dictatorial de la technocratie eurocratique.

    L’oukase de M. Bini-Smaghi est intolérable, et l’on attend que des européistes démocrates, s’il en reste, exigent qu’il retire ses propos.

  • Si vous quittez l’euro, vous serez expulsé de l’UE…

    Dans une interview au Wall Street Journal, un des dirigeants de la Banque centrale européenne, Lorenzo Bini-Smaghi, déclare que si un pays voulait quitter la zone euro, « le coût serait certainement plus élevé pour lui que d’y rester. Ce ne serait pas seulement un énorme coût économique, parce que, par exemple, sa dette est en euros, donc elle augmenterait ; cela impliquerait aussi de sortir de l’Union européenne. Ainsi il s’agit d’une énorme question politique. Et en définitive aucun pays ne souhaiterait affronter cela. »

    Ce que l’Irish Times traduit clairement : « La décision de quitter la zone euro serait la répudiation d’un élément si crucial du projet européen que ce serait prendre le risque d’être expulsé de l’UE. »

    Cette menace est faite au moment où des rumeurs courent sur un éclatement de la zone euro. Rumeurs « sans fondement », croit bon d'affirmer Jean-Claude Trichet.

    Mais le Telegraph écrivait hier que les taux d’intérêt de la BCE demeurent trop élevés et que « l’option la plus logique, pour la Grèce et l’Espagne, serait de quitter l’euro »…

  • Leur Europe

    Lu sur Bruges Europe :

    La chaîne de télévision (sur internet) du Parlement européen coûte au moins 24 millions d'euros par an - pour, rapporte Die Welt, 120.000 visiteurs. Un coût, donc, de 200 euros par visiteur.

  • Vondra à Bruxelles

    Alexandr Vondra, vice-Premier ministre tchèque pour les Affaires européennes, planchait hier devant la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen. Le président de la commission, Jo Leinen, a dénoncé les prises de position de Vaclav Klaus, et les députés l’ont évidemment bombardé de questions sur la ratification du traité de Lisbonne dans son pays. Il a répondu que décider quand et comment la République tchèque ratifiera le traité appartient uniquement à la République tchèque, et qu’aucune pression extérieure ne peut accélérer le processus.

    La veille, la commission des Affaires étrangères de la Chambre des députés avait interrompu ses travaux sur le traité et en avait renvoyé l’examen au 15 février, comme l’avait déjà fait la commission de droit constitutionnel.