Lundi je rendais compte d’un article du Financial Times annonçant que le projet de directive imposant un quota minimum de 40% de femmes dans les conseils d’administration allait être rejeté le lendemain par la Commission elle-même, et que ce serait une première sous l’ère Barroso.
Je me disais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, mais je ne savais pas quoi. Maintenant on sait. En fait, le Financial Times raisonnait comme si les décisions eurocratiques se prenaient de façon démocratique. Le journal britannique n’imaginait donc pas que Barroso allait tout simplement… empêcher le vote des commissaires…
Hier, lorsque Viviane Reding a présenté son projet de directive, José Manuel Barroso a décidé de ne pas le mettre aux voix. Parce qu’il y aurait eu une majorité contre, et que ça aurait fait désordre dans la dictature européenne, et que le projet aurait été abandonné.
Or il ne faut pas abandonner les projets qui mettent en œuvre l’idéologie délirante de l’UE. Donc Barroso a décidé qu’il y aurait de nouvelles discussions et qu’on se reverrait le 14 novembre. Espérant que d’ici là on pourra faire changer d’avis quelques commissaires. Et à Bruxelles il y a divers moyens pour cela…
Commentaires
"le Financial Times raisonnait comme si les décisions eurocratiques se prenaient de façon démocratique. Le journal américain"
Le FT est britannique, pas américain.
Oui, c'est ce que je me disais en relisant...
Merci.