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Europe - Page 13

  • Leur Europe

    Le Parlement européen a adopté hier une résolution, dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions de la mascarade de la « conférence pour l’avenir de l’Europe », par laquelle les eurocrates ont fait semblant de demander à des « citoyens » ce qu’ils souhaitaient. Et bien sûr ce qu’ils souhaitent c’est « plus d’Europe », c’est en finir avec les votes à l’unanimité qui empêchent d’aller de l’avant, etc. Particulièrement pour les questions de défense (il faut en finir avec les défenses nationales) et de santé (il faut que l’UE puisse instaurer une dictature sanitaire uniforme). Mais 13 pays ont dit qu’il n’en était pas question. Alors, comme d’habitude, on va grignoter.

    Le seul élément concret de la résolution, dans l’habituel fatras européiste, est la demande de modification des Traités européens afin que soit abandonnée la règle de l’unanimité, au profit de la majorité qualifiée, « si la décision prévoit l’interruption ou la réduction partielle ou totale des relations économiques et financières avec un ou plusieurs pays tiers ».

    Ce qui aurait permis d’empêcher la Hongrie de mettre des bâtons dans les roues des sanctions contre la Russie.

    Encore faudrait-il que la Hongrie (et les 12 autres Etats qui refusent de nouvelles suppressions de souveraineté) se prononce en faveur de cette modification des traités… Car la suppression de la règle de l’unanimité ne peut se faire qu’à l’unanimité…

    A noter qu’un seul député français PPE a voté contre : Nadine Morano. Sept autres se sont abstenus, dont Bellamy.

    (Juste avant a été adoptée une résolution intitulée « Menaces pour le droit à l’avortement dans le monde: démantèlement possible du droit à l’avortement par la Cour suprême des États-Unis », par laquelle le Parlement européen demande à l’UE de s’engager à promouvoir l’accès aux « services de santé sexuelle et reproductive » dans l’Union européenne et dans le monde…)

  • Notre avenir

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    "Pendant l'année européenne de la jeunesse, vous êtes appelés, vous les jeunes, à donner votre vision de notre avenir."

  • Rideau de fer

    Les représentants d’entreprises russes sont désormais interdits d’entrée au Parlement européen, où le jeu des lobbies fait partie du décor.

    La décision a été annoncée par la présidente Roberta Metsola… sur son compte Twitter.

    « Nous ne devons leur permettre aucun espace pour répandre leur propagande et leurs récits faux et toxiques sur l’invasion de l’Ukraine », précise-t-elle. Comme si c’était le propos des lobbyistes russes…

    Mais ce n’est pas sans rapport avec l’article qui fait la une d’Euractiv aujourd’hui : « L’infodivertissement de la télé italienne provoque de la confusion sur la guerre en Ukraine ». Euractiv dénonce fermement le scandale : « La culture médiatique italienne des talkshows télévisés à sensation conduisant à inviter des invités pro-russes pour susciter la controverse a un impact sur la réflexion du public quant à la responsabilité de la guerre ». Bref, il est scandaleux qu’en Italie on n’invite pas aux « débats » télévisés, comme ailleurs en Europe, seulement des gens qui soient tous d’accord pour diaboliser la Russie…

  • Orbán

    L’UE a adopté son sixième paquet de sanctions contre la Russie (le sixième boomerang : tant que ça nous fait mal on continue).

    C’est ce qui avait été décidé lundi : il s’agit essentiellement d’un embargo sur le pétrole russe arrivant par bateau, sauf pour la Hongrie, sauf… etc.

    Il y a aussi une nouvelle liste de personnalités interdites d’entrée dans l’UE. Parmi elles il y avait le patriarche Cyrille. Viktor Orbán avait dit qu’il ne signerait pas le paquet si on n’enlevait pas le patriarche de la liste. On a enlevé le patriarche de la liste…

  • C’était bien la peine…

    Les Danois ont voté à 67% pour que leur pays rejoigne la « politique commune de sécurité et de défense ».

    Le Danemark avait réussi à faire croire qu’il faisait partie de l’UE alors qu’il s’était exempté de toutes les politiques communes du traité de Maastricht : monnaie, politique étrangère et de sécurité, police, justice, et même citoyenneté européenne. Les eurocrates avaient tout accepté pour que les Danois votent enfin en 1993, dans un second référendum, en faveur d’un traité dont ils s’exemptaient intégralement…

    Il a suffi de brandir l’épouvantail Poutine (comme si les Russes avaient des vues sur le Danemark…) pour que le peuple danois apeuré décide d’intégrer la politique de défense européenne… qui n’existe pas…

  • La dictature européenne

    Ils ont mis le temps, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, et honneur à eux : une « Coalition néerlandaise », incluant notamment l’Association néerlandaise des journalistes (NVJ) et l’organisation Morceaux de liberté (Bits of freedom), demande à la Cour de Justice de l’UE d’examiner les sanctions qui ont été prises contre les médias russes en Europe.

    Leur suspension a été faite « à la hâte », et cela « soulève des questions sur notre État de droit et sur ce que nous défendons en tant que société ».

    La décision était politique et a été prise sans contrôle judiciaire. Or de telles décisions doivent relever de juges indépendants, et non de gouvernants, ajoute la Coalition.

    Le secrétaire général du NVJ, Thomas Bruning, a déclaré que « la désinformation ne doit pas être combattue par la censure dans un État de droit ».

  • En Italie

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    Intéressant sondage d’Europe Elects pour Euractiv, même si les élections en Italie ne sont que dans un an.

    Le « Mouvement 5 étoiles » confirme son effondrement, sans surprise, car c’est déjà ancien.

    La Ligue et Forza Italia pâtissent, comme prévu, de leur participation au gouvernement euro-vaccino-mondialiste de Draghi. Le parti de Berlusconi tombe de 14 à 8,4 et celui de Salvini limite les dégâts en passant de 17,4 à 15,9.

    La grosse surprise est que Fratelli d’Italia, qui était le petit poucet « d’extrême droite » de ce trio, bondit de 4,4 à 22,2% d’intentions de vote. On avait déjà vu que le parti de Giorgia Meloni avait dépassé la Lega, mais à ce point…

    Le résultat est que la droite unie (et c’est une vraie droite) peut remporter les élections.

    "Toutefois, selon le chroniqueur influent Corrado Ocone, une coalition gouvernementale de droite est peu probable, car « les équilibres internationaux ne permettraient pas un tel gouvernement en Italie actuellement. »"

    Sic !

  • Respect

    Propos de Dmitro Kouleba, ministre des Affaires étrangères d’Ukraine, au Financial Times :

    « Si nous n'obtenons pas le statut de candidat [à l’UE], cela ne signifie qu'une chose : que l'Europe essaie de nous arnaquer. Et nous n'allons pas encaisser cela. L'Ukraine est le seul endroit en Europe où des gens meurent pour les valeurs sur lesquelles l'UE est fondée. Et je pense que cela doit être respecté. »

    “If we don’t get the candidate status, it means only one thing, that Europe is trying to trick us. And we are not going to swallow it. Ukraine is the only place in Europe where people are dying for the values the EU is based on. And I think this should be respected.”

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  • Leur Europe

    "Ce 9 mai, l'histoire retiendra qu'à Moscou, une armée d'agression défilait et qu'ici à Strasbourg, capitale de la réconciliation de l'Europe, des centaines de citoyens se réunissaient pour refonder notre union." Clément Beaune, secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes.

    Ce sont "deux modèles" qui "s'affirment face à face".

  • La Slovaquie subit…

    Lu sur Euractiv :

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    « La Slovaquie subit des volumes de transit de gaz plus élevés ». Cela veut dire que les pays d’Europe occidentale achètent davantage de gaz à la Russie et qu’ils le payent en roubles comme l’exige la Russie malgré l’interdiction de l’UE. Notamment l’Italie. Mais aussi bien évidemment la Slovaquie. Laquelle « subit », c’est-à-dire gagne davantage de millions de dollars pour le transit du gaz russe sur son territoire…