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Europe - Page 13

  • Leur sommet

    Sommet UE-Ukraine à Bruxelles. A l’arrivée de Zelensky pour la photo de groupe, le seul à ne pas applaudir est Viktor Orban. C’est d’autant plus spectaculaire qu’il ne passe pas inaperçu et qu’il est en plein milieu.

    En revanche Charles Michel est proprement hystérique, avec deux grandes courbettes devant le héros.

    En fait on s’amuse bien.

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    Intéressant instantané:

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    (La femme qui a l'air de dire: "Oh, Viktor, pourquoi tu fais la gueule" est Mette Frederiksen,  Premier ministre du Danemark.)

    Addendum. En regardant attentivement, on voit que deux autres chefs de gouvernement n'applaudissent pas: l'Autrichien et l'Irlandais. Mais Orban crève l'écran...

  • Orban en profondeur

    Rod Dreher a emmené quelques journalistes rencontrer Viktor Orban à Budapest. Il fait un long compte rendu, passionnant, des deux heures qu’ils ont passé ensemble, sur son site The American Conservative. Voici le passage le plus important.

    J'ai interrogé le premier ministre, calviniste, sur sa conviction que la régénération de la civilisation occidentale passe par le rétablissement de la foi chrétienne.

    "Le christianisme ne peut pas être régénéré par la politique", a-t-il déclaré, ajoutant que la foi est toujours, en fin de compte, une question de conversion du cœur d'un individu. Pourtant, il a ajouté que si les chrétiens ne se réveillent pas et ne résistent pas aux tendances culturelles qui les emportent, la foi va disparaître.

    "Le meilleur espoir aujourd'hui, ce sont les orthodoxes", a-t-il dit. "Ils ne discutent pas, mais ils croient. Nous [protestants et catholiques], nous disputons sans cesse."

    Orban a poursuivi en qualifiant les chrétiens orthodoxes de "réserve la plus importante" pour que les chrétiens de l'Ouest retrouvent leur assise religieuse.

    À propos de l'état lamentable de la vie religieuse en Hongrie, où relativement peu de gens vont à l'église, le premier ministre a déclaré : "Nous ne nous faisons pas d'illusions sur ce à quoi nous ressemblons." Pourtant, si l'Europe veut survivre, elle doit revenir à la foi qui a créé l'ordre sacré sur lequel s'est construite sa civilisation, estime Viktor Orban.

    "Mon analyse est que cette structure sociale construite au cours des trente dernières années est totalement contraire à la nature humaine", a-t-il déclaré. "Elle est vouée à s'effondrer, mais, espérons-le, pas à la manière d'Armageddon".

    Si l'hégémonie de l'idéologie du genre et des autres manifestations de la folie progressiste peut être brisée rapidement, alors "le retour à la tradition sera beaucoup plus rapide que nous ne pouvons l'imaginer. Mais d'abord, nous devons les écraser politiquement".

    Poursuivant sur l'intersection de la religion et de la politique, M. Orban a déclaré qu'il ne comprenait pas comment on pouvait être un leader politique conservateur sans être une personne de foi réelle. Ce n'est pas une coïncidence, a-t-il dit, que la Hongrie, la Slovaquie et la Pologne mènent le combat pour défendre les valeurs traditionnelles en Europe. Elles font partie d'une Europe qui a été moins touchée par la modernité corrosive.

    Le principal conseiller politique du Premier ministre, Balazs Orban (aucun lien de parenté), est intervenu en disant : "Sans la foi, la politique est très effrayante. Si vous n'avez pas la foi, vous voudrez créer le paradis sur terre".

    Le Premier ministre a déclaré que les hommes politiques peuvent donner aux gens une meilleure vie matérielle, mais que ce n'est pas leur rôle de leur donner une vie heureuse.

    Nous avons brièvement parlé de son voyage à Rome pour rendre hommage à Benoît XVI lors de la veillée funèbre de l'ancien pape. M. Orban a déclaré que les calvinistes hongrois reconnaissent que le catholicisme est absolument vital pour l'avenir du christianisme, et que si l'Église catholique est faible, c'est mauvais pour tous les chrétiens. Il est revenu sur l'importance du renouveau religieux pour le renouveau civilisationnel, et a déclaré que c'était la raison pour laquelle il aimait rendre visite aux chefs religieux partout où il voyageait.

    (Traduction DeepL.)

  • Au moins c’est clair

    Petr Pavel, général à la retraite, a été élu président de Tchéquie avec 57% des voix.

    Il a été président du comité militaire de l’OTAN de 2015 à 2018.

    Son slogan de campagne était « Ramener l’ordre et le calme » après les gigantesques manifestations contre les sanctions infligées à la Russie qui pénalisent gravement les Tchèques.

    Il est favorable au « mariage » des personnes de même sexe.

    Les Tchèques apeurés par la propagande ont cru voter pour un général qui les protège. Ils ont voté pour la politique du chien pourri au fil de l’eau européotanesque.

  • Leur Europe

    Je ne faisais pas attention à la résolution votée ce jour par le Parlement européen, demandant la création d’un tribunal spécial pour juger les crimes russes en Ukraine, puisqu’il ne s’agit que d’une des innombrables gesticulations de ce faux Parlement, mais il y a quand même quelque chose d’important, et de terrible : elle a été adoptée par 472 voix contre 19 et 33 abstentions.

    Il n’y a donc eu que 19 députés de toute l’UE à garder raison…

    Précisions.

    Les 19 sont: groupe ID: Beck (D), Blaško (CZ), Krah (D) ; non inscrits: Beghin (I), Donato (I), de Graaff (NL), Juvin (F), Nikolaou-Alavanos (GR), Papadakis Kostas (GR), Radačovský (SK), Uhrík (SK), Ždanoka (LV) ; socialistes: Grapini (RO). La Gauche: Daly (IE), Demirel (D-TR), Konečná (CZ), Pereira Sandra (PT), Pimenta Lopes (PT), Wallace (IE).

    Le seul Français est donc Hervé Juvin.

    D'autre part 33 députés n'ont pas pris part au vote (dont beaucoup du RN).

    Et cette résolution n'était que l'une des cinq soumises au vote ce jour-là.

  • Hongrois

    La consultation populaire du gouvernement hongrois sur les sanctions européennes contre la Russie fait apparaître que 97% des Hongrois qui ont un avis les rejettent. 1,4 million de citoyens ont répondu au questionnaire, dont les résultats complets seront prochainement publiés.

  • Mille milliards

    Selon Bloomberg, l’Europe a déjà perdu 1.000 milliards de dollars à cause de la « crise énergétique » due à la « guerre en Ukraine », autrement dit à cause des sanctions sur l’énergie prises contre la Russie.

  • 9e paquet

    Puisque les sanctions contre la Russie sont de plus en plus efficaces pour isoler et appauvrir l’Europe, il n’y a pas de raison de ne pas continuer. L’UE vient donc de définir un 9e paquet de sanctions : restrictions d’exportation de technologies pour 168 entités supplémentaires, interdiction d’exportation de tout ce qui concerne l’aviation et l’espace, gel des avoirs de deux autres banques et interdiction de transactions de la Banque régionale de développement de Russie, suspension des licences de quatre médias russes supplémentaires, nombreuses nouvelles mesures individuelles, etc.

  • Le raciste Borrell

    Josep Borrell i Fontelles, socialiste espagnol, haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité commune et donc vice-président de la Commission européenne, a déclaré hier à Bruxelles lors d’une réunion de la « Commission spéciale sur l'ingérence étrangère dans l'ensemble des processus démocratiques de l'Union européenne, y compris la désinformation » (mais oui, ça existe) :

    « J'ai vu sur les écrans de télévision ces jeunes Africains dans les rues de Bamako avec des pancartes disant : "Merci Poutine. Tu as sauvé le Donbass et maintenant tu vas nous sauver". C'est choquant. On peut penser que ces gens-là ne savent pas où se trouve le Donbass, que peut-être ils ne savent même pas qui est Poutine. »

    Le plus haut responsable de la politique étrangère de l’UE se livre publiquement, ès qualité, à une sortie raciste caractérisée, et les professionnels de l’antiracisme observent un silence absolu, et donc absolument complice. Il en est de même d’Ursule et de toute la clique bruxelloise.

    Mais le propos se répand comme une traînée de poudre en Afrique. Et si Borrell croit que c’est bon pour la politique extérieure de l’UE, c’est qu’il est encore plus stupide que raciste.

  • LA valeur européenne


    Ursule : « Fière des nouvelles règles que nous présentons aujourd'hui sur la reconnaissance de la parentalité dans l'UE. Nous voulons aider toutes les familles et tous les enfants en situation transfrontalière. Parce que si vous êtes parent dans un pays, vous êtes parent dans tous les pays. »

    Il s’agit d’imposer par la bande dans tous les pays de l’UE la reconnaissance de la soi-disant « homoparentalité » et de la parentalité par GPA. Car les invertis sont au-dessus des lois, et font la loi.

  • Acharnement (2)

    Le commissaire Thierry Breton a remis ça contre Elon Musk. Le petit employé de la dictature bruxelloise avait déjà ridiculement tancé le nouveau propriétaire de Twitter lorsqu’il avait annoncé que « l’oiseau est libre ». « En Europe, l’oiseau volera selon nos règles européennes », avait dit le garde chiourme.

    Hier il a fait la leçon à Musk : « Soyons clairs : il reste encore un énorme travail à accomplir » et Twitter devra « renforcer considérablement la modération des contenus, protéger la liberté d’expression et s’attaquer avec détermination à la désinformation ».

    Protéger la liberté d’expression en exerçant la censure…

    Deux autres commissaires ont donné de la voix ces derniers jours : Didier Reynders, qui s’est inquiété des licenciements chez Twitter : « Nous sommes préoccupés par la décision de faire travailler de moins en moins de personnes dans l’entreprise. » Pourquoi ? Parce qu’il faut du monde pour exercer une censure efficace, comme l’a précisé Vera Jourova : « Si vous voulez détecter efficacement et prendre des mesures contre la désinformation et la propagande, cela nécessite des ressources. »

    Pendant ce temps-là, Twitter a fermé son bureau bruxellois, ce qui évidemment ne plaît pas aux commissaires.

    Et ce qui leur plaît moins encore est bien sûr que, le 29 novembre, Twitter a fait savoir que depuis le 23 novembre il « n’applique plus le règlement concernant les informations trompeuses sur le Covid-19. » En bref on peut dire désormais tout ce que l’on veut de la dictature sanitaire sans risquer que le message soit supprimé puis le compte suspendu.

    Du côté français on n’aime pas non plus que l’oiseau puisse être libre. Le 18 novembre, l’Arcom (autorité de régulation du secteur de la communication audiovisuelle et numérique) a écrit à Twitter pour lui demander de confirmer que l’entreprise est « en mesure de faire face aux obligations que la loi lui impose et de lui faire part de l'évolution à brève échéance des moyens humains et technologiques consacrés au respect de ces obligations ». En bref et en français : de garantir la censure. Twitter a répondu. « Nous allons analyser la réponse », a dit l’Arcom…

    Puis, le 28 novembre, dans son rapport annuel sur « lutte contre la manipulation de l'information sur les plates-formes en ligne » l’Arcom a souligné la « transparence très relative concernant les données chiffrées » dont a fait preuve Twitter en la matière, ajoutant que la société lui avait fourni « des éléments peu précis » sur le fonctionnement de ses outils automatiques…

    On remarque que l’Arcom ne voit pas de manipulation de l’information dans les grands médias audiovisuels, là où elle est pourtant énorme et permanente.