Entre janvier et octobre 2022, Frontex a noté une hausse de 59% du nombre de traversées irrégulières des frontières, dont une grande majorité depuis la Libye. Une source, anonyme bien sûr, de Frontex, reconnaît, enfin, que la présence des bateaux d’ONG qui patrouillent le long des côtes libyennes pour « sauver » des « migrants » est un des principaux facteurs dont tiennent compte les réseaux de passeurs :
« Les réseaux criminels tentent de maximiser leurs profits souvent en mettant la vie des migrants en danger et ils prennent en compte tous les facteurs lorsqu’ils planifient leurs opérations de contrebande, notamment les conditions météorologiques, la proximité des navires des ONG et des États membres, la situation dans les pays d’arrivée, etc. »
Confidence faite au site européiste Euractiv, ce qui est n’est pas sans intérêt non plus.