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Europe - Page 10

  • Acharnement (2)

    Le commissaire Thierry Breton a remis ça contre Elon Musk. Le petit employé de la dictature bruxelloise avait déjà ridiculement tancé le nouveau propriétaire de Twitter lorsqu’il avait annoncé que « l’oiseau est libre ». « En Europe, l’oiseau volera selon nos règles européennes », avait dit le garde chiourme.

    Hier il a fait la leçon à Musk : « Soyons clairs : il reste encore un énorme travail à accomplir » et Twitter devra « renforcer considérablement la modération des contenus, protéger la liberté d’expression et s’attaquer avec détermination à la désinformation ».

    Protéger la liberté d’expression en exerçant la censure…

    Deux autres commissaires ont donné de la voix ces derniers jours : Didier Reynders, qui s’est inquiété des licenciements chez Twitter : « Nous sommes préoccupés par la décision de faire travailler de moins en moins de personnes dans l’entreprise. » Pourquoi ? Parce qu’il faut du monde pour exercer une censure efficace, comme l’a précisé Vera Jourova : « Si vous voulez détecter efficacement et prendre des mesures contre la désinformation et la propagande, cela nécessite des ressources. »

    Pendant ce temps-là, Twitter a fermé son bureau bruxellois, ce qui évidemment ne plaît pas aux commissaires.

    Et ce qui leur plaît moins encore est bien sûr que, le 29 novembre, Twitter a fait savoir que depuis le 23 novembre il « n’applique plus le règlement concernant les informations trompeuses sur le Covid-19. » En bref on peut dire désormais tout ce que l’on veut de la dictature sanitaire sans risquer que le message soit supprimé puis le compte suspendu.

    Du côté français on n’aime pas non plus que l’oiseau puisse être libre. Le 18 novembre, l’Arcom (autorité de régulation du secteur de la communication audiovisuelle et numérique) a écrit à Twitter pour lui demander de confirmer que l’entreprise est « en mesure de faire face aux obligations que la loi lui impose et de lui faire part de l'évolution à brève échéance des moyens humains et technologiques consacrés au respect de ces obligations ». En bref et en français : de garantir la censure. Twitter a répondu. « Nous allons analyser la réponse », a dit l’Arcom…

    Puis, le 28 novembre, dans son rapport annuel sur « lutte contre la manipulation de l'information sur les plates-formes en ligne » l’Arcom a souligné la « transparence très relative concernant les données chiffrées » dont a fait preuve Twitter en la matière, ajoutant que la société lui avait fourni « des éléments peu précis » sur le fonctionnement de ses outils automatiques…

    On remarque que l’Arcom ne voit pas de manipulation de l’information dans les grands médias audiovisuels, là où elle est pourtant énorme et permanente.

  • Acharnement (1)

    La Commission européenne « recommande » de débloquer les 13,3 milliards d’euros que l’UE doit à la Hongrie à… 27 conditions, qualifiées d’« étapes essentielles » que la Hongrie doit franchir pour obtenir son dû. Cela permettra de garantir « des progrès durables pour l’État de droit » en Hongrie, ose dire sans rire la dictature multi-corrompue de Bruxelles.

    Les 27 conditions devront être remplies « dans leur intégralité » avant que la Hongrie puisse émettre humblement une première demande de paiement, et ils seront bloqués à la moindre tentative d’édulcoration des réformes.

    « Nous serons très vigilants sur l’avancement de leur application », insiste le commissaire Reynders, martelant que les étapes sont « contraignantes et soumises à des délais ».

    La décision sera avalisée par le Conseil européen d’ici le 19 décembre.

  • Flop grandiose

    La Commission européenne tente de faire sa propagande auprès des jeunes en investissant dans le métavers (monde virtuel sur internet). Elle a déjà dépensé 387.000 € et a organisé un « gala » virtuel auquel devait participer en masse la jeunesse européenne. Il n’y a eu que 44 personnes à dire aimer la bande annonce. Et finalement il n’y a eu que six personnes à participer. Dont le correspondant de la plateforme médiatique Devex, qui finalement s’est retrouvé tout seul, les cinq autres ayant disparu « après une première discussion confuse »…

  • Aveu tardif et furtif

    Entre janvier et octobre 2022, Frontex a noté une hausse de 59% du nombre de traversées irrégulières des frontières, dont une grande majorité depuis la Libye. Une source, anonyme bien sûr, de Frontex, reconnaît, enfin, que la présence des bateaux d’ONG qui patrouillent le long des côtes libyennes pour « sauver » des « migrants » est un des principaux facteurs dont tiennent compte les réseaux de passeurs :

    « Les réseaux criminels tentent de maximiser leurs profits souvent en mettant la vie des migrants en danger et ils prennent en compte tous les facteurs lorsqu’ils planifient leurs opérations de contrebande, notamment les conditions météorologiques, la proximité des navires des ONG et des États membres, la situation dans les pays d’arrivée, etc. »

    Confidence faite au site européiste Euractiv, ce qui est n’est pas sans intérêt non plus.

  • Zakharova

    Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères sur son compte Telegram :

    La Première ministre serbe, Ana Brnabic, a déclaré que le Parlement européen conseillait à la Serbie de reconnaître l'indépendance du Kosovo et d'imposer des sanctions à la Russie pour pouvoir adhérer à l'Union européenne, en ces termes : "Si vous n'êtes pas d'accord avec les sanctions contre la Russie en raison de la violation de l'intégrité territoriale [de l'Ukraine], nous vous suggérons de ne pas poursuivre votre parcours européen".

    C'est vraiment drôle. Que reste-t-il de l'Europe dans l'UE ? Juste une référence géographique au continent. L'Europe en tant que civilisation, c'est en Russie maintenant qu'elle est préservée. La tradition européenne a été détruite dans l'UE : les anciens postulats de la loi et du droit, les valeurs chrétiennes et les idéaux de l'humanisme ont été pervertis.

  • Orbán

    Propos de Viktor Orbán ce matin sur Radio Kossuth :

    « La politique de sanctions est un pas vers la guerre. Quiconque intervient ainsi dans un conflit prend position, et c’est un autre pas vers l’une des parties en guerre, en d’autres termes en direction de la guerre. Et si l’Europe se voit elle-même comme partie à la guerre, elle y sera entraînée. Il est clair que petit à petit nous glissons dans la guerre. Maintenant nous fournissons des armes destructrices, nous entraînons des soldats ukrainiens sur notre propre territoire, nous imposons des sanctions sur l'énergie. Nous devenons partie intégrante. On ne nous tire pas encore dessus, mais nous sommes très proches de devenir partie à la guerre. Ce que l’Europe est en train de faire est très dangereux. »

  • Nouvelle alliance…

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    Un protocole d’accord a été signé hier à Vienne par le chancelier autrichien Karl Nehammer, le président serbe Aleksandar Vučić et le Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

    Le protocole d’accord vise à renforcer la coopération entre les trois pays, pour lutter contre l’immigration clandestine, le terrorisme et le crime organisé, et séparer clairement l’asile et la migration.

    Les trois dirigeants ont ensuite tenu une conférence de presse commune. Karl Nehammer a souligné que le système d’asile de l’UE a échoué, que « l’asile à la carte » doit prendre fin et que le « tourisme de l’asile » doit être arrêté. Aleksandar Vučić a précisé que le texte prévoit le déploiement d’une présence policière plus forte le long de la frontière sud de la Serbie avec la Macédoine du Nord, et cela dès « avant la fin de l’année ». Il a ajouté que les trois pays espèrent envoyer un message fort à Bruxelles.

    Or la Serbie ne fait pas partie de l’UE. C’est ce qui est intéressant, au-delà du texte lui-même. Euractiv ajoute que « ni la Serbie ni la Hongrie ne sont trop populaires dans l’UE ces jours-ci, étant donné leur politique favorable à la Russie ».

    Or voici donc le chancelier autrichien qui s’affiche avec deux dirigeants honnis, dont l’un n’est pas même pas dans l’UE, et cela pour dénoncer la politique d’immigration de l’UE et prendre des mesures en marge de l’UE.

  • Maléfique

    Si la Banque centrale européenne doit augmenter ses taux d’intérêt, c’est en raison de la crise due à la combinaison d’un « très rapide rétablissement » après la pandémie et de « la crise de l’énergie causée par M. Poutine », a déclaré hier soir Christine Lagarde à la télévision irlandaise.

    Non contente d’asséner à son tour le mensonge obligé sur la crise, elle a ajouté que lorsque vous parlez avec Poutine tout à coup il a un « regard qui lance des éclairs, glacial, un aspect terrifiant » ; et (à propos de la guerre en Ukraine) qu’il est « malade » et que « quiconque se comporte de cette façon est forcément conduit par des forces maléfiques ».

    La bonne nouvelle, c’est que la présidente de la Banque centrale européenne croit au diable. Mais elle n’a pas encore vu où il est. On notera que la diabolisation de l’adversaire, de la façon la plus littérale, fait désormais partie des « valeurs européennes ».

  • Leur Europe

    Elon Musk a racheté Twitter (et a aussitôt viré ses quatre principaux dirigeants). Il a twitté : « L’oiseau est libre ».

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    Réponse du commissaire européen : « En Europe, l’oiseau volera selon nos règles européennes. »

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    Elon Musk sait parfaitement que l’UE ne fait pas partie du monde libre et que Twitter devra se conformer à la censure de Bruxelles (qui n’est pas « l’Europe »). La réaction de Thierry Breton est donc a priori totalement inutile. Elle a pour seul motif de rappeler aux citoyens distraits que la dictature de l’UE existe et de marteler qu’elle est vigilante.

    Le message se termine par le hashtag DSA : il se trouve qu’hier 27 octobre le « Digital Services Act » a été publié au Journal Officiel. Le DSA, c’est la loi de la dictature de l’UE qui détaille la censure qui sera appliquée à partir du 16 novembre sur internet. Tout manquement fera l’objet d’une amende, qui peut être colossale (jusqu’à 6% du chiffre d’affaires de la plateforme).

    Le commissaire Breton ne pouvait pas rater cette occasion de saluer cette grande avancée du bâillon européen.

  • Coup d’arrêt

    François-Xavier Bellamy a réussi à imposer l’interdiction du financement par les institutions européennes de campagnes qui pourraient « promouvoir le hijab ».

    Dans le collimateur, la fameuse campagne de 2021 « la beauté est dans la diversité comme la liberté est dans le hijab ». Mais c’était devenu quasiment permanent, et cela empirait, comme on l’a vu en juin dernier avec une fillette voilée illustrant les résultats d’un sondage sur les aides au développement.

    François-Xavier Bellamy avait proposé son amendement au budget de l’UE le 6 octobre, croyant l’emporter facilement en raison de l’actualité iranienne. Mais c’était un amendement oral, et il suffit de 40 députés qui s’y opposent pour qu’il soit rejeté. Or il s’était trouvé facilement plus de 40 députés de gauche complices des islamistes.

    Cette fois il a déposé un amendement écrit (avec une quarantaine de députés PPE). Et il a gagné. Mais seulement avec une majorité de 28 voix sur 645 votants. Le vote a montré que 280 députés européens sont favorables à la promotion du voile islamique par les institutions européennes. Plus de la moitié du groupe macroniste (dont le chef du parti Stéphane Séjourné) a voté contre.

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