Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe - Page 130

  • Le Moloch européen

    La Commission européenne a imposé hier à la France de remettre sur le marché le soi-disant médicament contre l’acné Diane 35, utilisé comme pilule contraceptive « de quatrième génération », et responsable de nombreuses morts par thrombose.

    Il faudra seulement que la notice indique que la pilule est contre-indiquée « chez les patientes ayant des antécédents de ou une prédisposition héréditaire à la thrombose veineuse »…

  • Réaction hongroise…

    Ce qui suit est un communiqué officiel du ministère hongrois de l’Administration et de la Justice, en réponse à des propos de Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, commissaire à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté, à Sofia. On voit que les Hongrois ont décidé de ne plus rien laisser passer, et c’est assez réconfortant…

    Viviane Reding a essayé de parler de la Hongrie à plusieurs reprises, mais, comme précédemment, elle a encore, à cette occasion, seulement proféré des mensonges.

    Elle avait déjà préféré, par ses mensonges, prendre le parti du conducteur irlandais Francis Ciaran Tobin qui avait foncé sur deux enfants en Hongrie et les avait tués, plutôt que celui de la justice et de la cause du système judiciaire hongrois, maintenant elle va plus loin, avec davantage de mensonges, cette fois à Sofia.

    A savoir que, contrairement à ce qu’elle prétend, la Cour suprême n’a pas été dissoute en Hongrie, mais renommée Kuria. Contrairement à ce qu’elle prétend, le système judiciaire n’a pas été désintégré en Hongrie, mais plutôt, en plus de la structure organisationnelle, qui est restée intacte, d’autres tribunaux administratifs ont été mis en place en application des réformes.

    Ces actions et mensonges de Viviane Reding causent beaucoup de tort à l’image publique et à la réputation de la Commission européenne.

    Viviane Reding est soit extrêmement ignorante, ou bien elle ment par intérêts politiques.

    Nous l’appelons à fournir les données sur lesquelles elle fonde ses attaques publiques, ou, à défaut, à faire des excuses immédiates.

     

  • Ça ne marche pas toujours

    La Commission européenne fait feu de tout bois contre la Hongrie d’Orban, mais il ne suffit pas de lancer des accusations tous azimuts…

    Ainsi vient-elle de reconnaître qu’elle a dû abandonner son action devant la Cour européenne de Justice contre la taxe spéciale instaurée en Hongrie sur les télécommunications : les juristes de la Commission ont découvert que celle-ci avait déjà attaqué la France pour le même motif et qu’elle avait été déboutée…

  • Nouveau record de la dette publique de la zone

    La dette publique moyenne dans la zone euro est passée de 88,2% du PIB à la fin de l’année 2012, à 92,2% à la fin du premier trimestre 2013.

    La dette publique de l’UE tout entière est passée de 83,3 à 85,9% du PIB.

    Elle ne doit pas dépasser 60% du PIB selon les critères de Maastricht, qui sont censés être respectés par tous les pays, tout particulièrement ceux de la zone euro. Or on constate que parmi les 13 pays (sur 27) qui ont une dette inférieure à 60% du PIB, 5 seulement font partie de l’eurozone (et que 9 de ces 13 pays sont d’anciens « pays de l’Est »).

    Cinq pays ont une dette qui dépasse les 100% du PIB (Grèce, Italie, Portugal, Irlande, Belgique). La France est dans la moyenne de la zone euro : 91,9%.

    En un an, seuls trois pays ont réduit leur dette. Ces trois pays étaient déjà en dessous des 60%...

  • Cecilia Malmstrom : la diffamation officielle de l’UE

    A l’issue d’une réunion informelle des ministres de la Justice de l’UE, hier à Vilnius, Cecilia Malmstrom, commissaire aux Affaires intérieures de l’UE, a déclaré à des journalistes lituaniens qu’il n’y avait jamais eu autant d’élus de partis « d’extrême droite » en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, que certains étaient en passe d’entrer dans les gouvernements, et qu’on risquait d’en voir davantage arriver au Parlement européen.

    « Dans beaucoup de pays, la xénophobie, le populisme, le racisme est à la hausse », a-t-elle dit.

    « is », a-t-elle dit en anglais. Au singulier. C’est l’amalgame parfait : pour madame le commissaire, la xénophobie, le populisme et le racisme sont une seule et même chose. Et cette même chose, c’est « l’extrême droite ». Tous ces mots sont des synonymes.

    Tel est le degré zéro de l’analyse politique de la Commission européenne, degré suprême de la malhonnêteté intellectuelle.

    En réalité, Cecilia Malmstrom veut parler des partis eurosceptiques. Ce sont ceux-là les méchants, qu’il faut absolument condamner comme xénophobes-populistes-racistes.

    Ainsi tous les partis qui veulent un tant soit peu défendre la nation sont-ils automatiquement « racistes », ce qui est une diffamation pure et simple pour la plupart d’entre eux, ou plutôt pour tous ceux qu’évoque Cecilia Malmstrom.

    On comprend un peu mieux quand elle ajoute que ce phénomène de montée des xénophobes-populistes-racistes est contre-productif pour une UE qui « a besoin de travailleurs qualifiés non disponibles en Europe »…

  • Barroso et l’Islandais

    Le Premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson était hier à Bruxelles. Avec ses gros sabots de chef balourd de la Commission européenne, José Manuel Barroso lui a dit que la décision d’ouvrir avec l’Islande des négociations d’adhésion à l’UE était toujours « valable », mais que « le temps presse » et qu’il est « de l’intérêt de tous que la décision soit prise sans nouveaux délais ».

    Or chacun sait depuis les dernières élections, qui ont mis au pouvoir en Islande deux partis eurosceptiques, que les négociations sont « suspendues », comme l’avait dit à Barroso le nouveau président islandais en visite à Bruxelles ; c’est-à-dire abandonnées. Mais pour ne pas insulter l’avenir, et parce que c’est cela la démocratie, avait souligné le président, il avait dit « suspendues ». La démocratie, c’est que le Parlement islandais, a expliqué Gunnlaugsson à Barroso, va débattre d’un rapport, cet automne, sur les discussions qui ont eu lieu jusqu’à présent avec l’UE, et sur le développement de l’UE elle-même. « Après ce débat nous verrons comment les choses se présentent. » (Etant entendu que de toute façon les négociations ne pourraient reprendre qu’après le référendum promis, alors que qu’il n’y a pas plus de 25% des citoyens islandais en faveur d’une adhésion à l’UE.)

    Bref, nous agissons comme nous l’entendons, et ce n’est pas Bruxelles qui va nous dicter notre comportement…

    Le propos de Barroso était d’autant plus déplacé que la veille, la Commission, via le commissaire à la pêche Maria Damanaki, avait menacé l’Islande de sanctions pour avoir augmenté ses quotas de maquereau. Et Barroso lui-même de le signifier à Gunnlaugsson lors de leur conférence de presse commune : « Nous ne pouvons admettre d’action unilatérale de la part de nos partenaires. »

    Ce à quoi Gunnlaugsson a répondu du tac au tac que l’UE ferait mieux de s’occuper de reconstituer ses stocks qui s’épuisent, et que l’Islande pourrait l’y aider… Et d’ajouter que ce serait bien aussi si les Etats membres de l’UE basaient leurs décisions sur des arguments scientifiques…

    Addendum

    Réaction du ministre islandais de la pêche, Sigurdur Ingi Johannsson : « Tenter d'intimider l'Islande en proposant des sanctions illégales ne règlera pas cette question importante et sensible. »

  • Les députés britanniques défient l’UE

    Les députés britanniques ont adopté hier, par 341 voix contre 244, un texte par lequel ils approuvent l’intention du gouvernement d’exempter le Royaume-Uni de 133 mesures européennes concernant la justice. Theresa May, ministre de l’Intérieur, a déclaré que cette décision « ne doit pas être un événement ponctuel avant de reprendre le service habituel ». Elle a ajouté : « Il est clair que la décision de nous exempter de ces mesures de justice et d’affaires intérieures en 2014 ne nous procurera pas une situation idéale ; loin de là. Des problèmes importants devront encore être abordés, comme… la juridiction de la Cour européenne de Justice. »

  • Ce curieux monsieur Schulz

    Martin Schulz, actuel président du Parlement européen, est un Allemand socialiste et européiste. Un quasi symbole de l’UE officielle, avec tout le mépris des eurosceptiques et la pointe antichrétienne que cela comporte.

    Or il vient de donner une interview au journal néerlandais Elsevier, et on lui pose une question sur l’initiative du gouvernement néerlandais qui vise à établir une liste de compétences qui devraient revenir aux Etats membres, et voici ce qu’il répond :

    « En faisant localement ce qui peut être fait au niveau local, régionalement ce qui peut être fait au niveau régional, nationalement ce qui peut être fait au niveau national... je crois que nous pouvons regagner la confiance des citoyens.

    « Pour commencer, nous ne devrions pas appeler “eurosceptiques” tous ceux qui critiquent. Je suis un pro-européen enthousiaste, mais je pense que l'UE est dans une situation catastrophique. Aux Pays-Bas et en Allemagne, les gens ont le sentiment qu'ils paient trop et qu'ils ne reçoivent rien en retour. En Grèce, qu'ils sont sous un régime étranger. Afin de régler ce problème, nous devons rendre les tâches de Bruxelles aux Etats nationaux. L'Union doit se concentrer sur le commerce international, les migrations, l'évasion fiscale, le changement climatique, la criminalité organisée. Pour ces choses, l'UE a besoin d'être bien équipée. »

    L’an dernier déjà il avait dit :

    « Les gens ne sont pas d'accord avec l'UE dans sa forme actuelle... Les gens pensent que l'idée est devenue une bureaucratie et ils la rejettent... Jeune homme, je me suis toujours battu pour les États-Unis d'Europe. Aujourd'hui, je sais que ce n'est pas possible. Nous n'allons pas transformer l'Allemagne et la France en Californie et en Floride.

    « L’UE doit se focaliser sur les choses essentielles et laisser aux autorités de la Hesse l’étiquetage du vin de pomme de la Hesse. »

  • La CEDH s’en prend encore au Royaume-Uni…

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) décrète que la peine incompressible de prison à perpétuité, telle qu’elle est appliquée au Royaume–Uni, est un « traitement inhumain ou dégradant » au sens de la convention européenne des droits de l’homme.

    Il s’agit de l’arrêt définitif. En première instance, la Cour avait jugé en sens exactement inverse. Mais les trois assassins qui avaient porté l’affaire devant la Cour avaient fait appel…

    On imagine l’effet de cet arrêt chez les Britanniques, qui sont déjà remontés comme des millions de Big Ben contre la CEDH et ses arrêts à répétition en faveur des voyous et des terroristes.

    Theresa May, ministre de l’Intérieur, a sobrement déclaré : « Je crois que toutes les options, y compris un retrait complet de la Convention, doivent rester sur la table. »

    (Sachant l’effet que cet arrêt allait produire, la CEDH a osé expliquer qu’elle ne s’en prenait pas systématiquement au Royaume-Uni, puisque les requêtes contre Londres ne représentent que 2,6% des dossiers actuellement pendants à Strasbourg, que 98,3% de ces requêtes ont été déclarées inadmissibles, que 1,1% donnent lieu à un constat de non-violation des droits de l'homme, et qu’au final Londres n'est condamné que dans 0,6% des cas. Sic.)

  • Pour l'UE, la Turquie est plus européenne que la Géorgie…

    Le projet de traité d’association entre la Géorgie et l’Union européenne, qui vient d’être avalisé par les négociateurs des deux parties, définit la Géorgie comme un « pays d’Europe orientale ».

    Les observateurs constatent que cette définition équivaut à un refus d’intégrer à terme la Géorgie dans l’Union européenne, car selon le traité européen seuls peuvent intégrer l’UE les « Etats européens ». (C’est pourquoi l’Ukraine avait tenté de se faire définir, dans son propre traité d’association avec l’UE, comme « Etat européen ». Elle a finalement obtenu, comme la Moldavie, d’être définie comme « pays européen ».)

    Quant au projet de traité avec l’Arménie (qui n’est pas encore finalisé), il ne contient même pas le mot « Europe » ou « européen ».

    En revanche, la Turquie est pleinement considérée par l’UE, depuis longtemps, comme un pays européen et un Etat européen…