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Cecilia Malmstrom : la diffamation officielle de l’UE

A l’issue d’une réunion informelle des ministres de la Justice de l’UE, hier à Vilnius, Cecilia Malmstrom, commissaire aux Affaires intérieures de l’UE, a déclaré à des journalistes lituaniens qu’il n’y avait jamais eu autant d’élus de partis « d’extrême droite » en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, que certains étaient en passe d’entrer dans les gouvernements, et qu’on risquait d’en voir davantage arriver au Parlement européen.

« Dans beaucoup de pays, la xénophobie, le populisme, le racisme est à la hausse », a-t-elle dit.

« is », a-t-elle dit en anglais. Au singulier. C’est l’amalgame parfait : pour madame le commissaire, la xénophobie, le populisme et le racisme sont une seule et même chose. Et cette même chose, c’est « l’extrême droite ». Tous ces mots sont des synonymes.

Tel est le degré zéro de l’analyse politique de la Commission européenne, degré suprême de la malhonnêteté intellectuelle.

En réalité, Cecilia Malmstrom veut parler des partis eurosceptiques. Ce sont ceux-là les méchants, qu’il faut absolument condamner comme xénophobes-populistes-racistes.

Ainsi tous les partis qui veulent un tant soit peu défendre la nation sont-ils automatiquement « racistes », ce qui est une diffamation pure et simple pour la plupart d’entre eux, ou plutôt pour tous ceux qu’évoque Cecilia Malmstrom.

On comprend un peu mieux quand elle ajoute que ce phénomène de montée des xénophobes-populistes-racistes est contre-productif pour une UE qui « a besoin de travailleurs qualifiés non disponibles en Europe »…

Commentaires

  • en fait, l'affaire est très simple : Madame Malmstrom défend son gagne-pain, et il est juteux

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