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La CEDH s’en prend encore au Royaume-Uni…

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) décrète que la peine incompressible de prison à perpétuité, telle qu’elle est appliquée au Royaume–Uni, est un « traitement inhumain ou dégradant » au sens de la convention européenne des droits de l’homme.

Il s’agit de l’arrêt définitif. En première instance, la Cour avait jugé en sens exactement inverse. Mais les trois assassins qui avaient porté l’affaire devant la Cour avaient fait appel…

On imagine l’effet de cet arrêt chez les Britanniques, qui sont déjà remontés comme des millions de Big Ben contre la CEDH et ses arrêts à répétition en faveur des voyous et des terroristes.

Theresa May, ministre de l’Intérieur, a sobrement déclaré : « Je crois que toutes les options, y compris un retrait complet de la Convention, doivent rester sur la table. »

(Sachant l’effet que cet arrêt allait produire, la CEDH a osé expliquer qu’elle ne s’en prenait pas systématiquement au Royaume-Uni, puisque les requêtes contre Londres ne représentent que 2,6% des dossiers actuellement pendants à Strasbourg, que 98,3% de ces requêtes ont été déclarées inadmissibles, que 1,1% donnent lieu à un constat de non-violation des droits de l'homme, et qu’au final Londres n'est condamné que dans 0,6% des cas. Sic.)

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