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Europe - Page 133

  • Toujours la subsidiarité

    « La façon dont l’UE est actuellement organisée et dirigée conduit à l’échec… Nous devons prendre au sérieux le principe de subsidiarité. »

    Le propos est de Martin Schulz, président du Parlement européen (hier devant le parlement de l’Etat de Mecklembourg-Poméranie).

    Mais le problème de gouvernance de l’UE ne vient pas du fait que le principe de subsidiarité n’est pas pris au sérieux, il vient du fait que le principe de subsidiarité a été défini à l’envers, et que cette définition, sciemment voulue par Giscard et Delors, est prise très au sérieux par la Commission européenne… Un exemple parmi des centaines : voir ma note précédente.

  • Pourquoi se gêner ?

    Selon le Financial Times, qui a eu connaissance du projet de « mécanisme unique de résolution » des crises bancaires dans l’eurozone, la Commission européenne va proposer de se donner elle-même à elle-même le pouvoir de traiter les banques en difficulté, en court-circuitant les autorités nationales.

  • Les travaillistes qui veulent un référendum…

    Une campagne « Travaillistes pour un référendum » est lancée aujourd’hui, avec le soutien de 15 députés et 150 conseillers régionaux, sous la direction de John Mills, le premier donateur du parti.

    Il s’agit bien sûr d’un référendum sur l’Union européenne. L’objectif est de retenir les électeurs (dans les circonscriptions travaillistes menacées) qui seraient tentés de voter UKIP ou conservateur parce qu’ils ne veulent plus de l’UE...

  • Fermez-la !

    Dans l’attente du jugement par la Cour constitutionnelle allemande du programme d’achats obligataires de la BCE, l’ancien juge de la Cour Udo Di Fabio déclare que si celle-ci juge que la Banque centrale européenne a violé sa propre interdiction de financement des Etats, elle peut, dans le cas le plus extrême, obliger le Parlement et le gouvernement allemands à se retirer de l’euro.

    Tout le monde sait que ce ne sera pas le cas, notamment à cause de juges... comme Udo Di Fabio, qui roulent des mécaniques quand ils ne sont plus en poste et font le contraire de ce qu’ils disent quand ils siègent. On l’a vu à l’œuvre, Di Fabio, sur le traité de Lisbonne, quand il affirmait à qui voulait l’entendre que le traité était incompatible avec la Constitution allemande, et que, porte-parole de la Cour, il s’est couché devant la pensée unique quand il a fallu prendre la décision. Alors maintenant ça suffit, les Di Fabio, Hans Hugo Klein et autres : fermez-la.

  • Eurozone : eurogalère

    Ce n’est pas seulement en France, c’est dans toute l’eurozone que le chômage ne cesse de battre des records : 12,2% en avril. Et si l’Union européenne c’est l’avenir, je ne sais pas comment on va pouvoir l’expliquer aux jeunes qui ne trouvent pas de travail, qui sont plus de 40% en Italie, 42,5% au Portugal, et… 56,4% en Espagne.

  • Ça bouge en Allemagne

    Dans une tribune du FAZ (Frankfurter Allgemeine Zeitung), Hans Hugo Klein, ancien juge (1983-1996) à la Cour constitutionnelle allemande, écrit que « le principe de subsidiarité doit être défini plus en détail » et qu’ensuite il faut faire « un examen approfondi des lois existantes de l’UE ». Alors que les eurocrates se succèdent pour dire à David Cameron qu’il est impossible de rapatrier des compétences, Hans Hugo Klein affirme que pour ne pas s’aliéner les peuples, « un rapatriement de compétences et un élagage des règles et règlements est nécessaire ».

  • Royaume-Uni : la Commission lance une grenade

    La Commission européenne a décidé de déférer le gouvernement britannique devant la Cour de Justice européenne parce qu’il soumet les immigrants européens à un contrôle intitulé « droit de résider » pour leur permettre de percevoir certaines prestations sociales. Le ministre du Travail Iain Duncan Smith a déclaré qu’il « se battra à chaque étape », accusant la Commission d’un « flagrant accaparement de terrain ». Son homologue travailliste du shadow cabinet défend la même position : « Nous devons mettre en place des contrôles pour nous assurer que les gens montrent leur engagement envers ce pays avant qu’ils en tirent bénéfice. »

    Réaction de Stephen Booth, d’Open Europe : « La Commission européenne a lancé une grenade dans un débat déjà passionné sur la poursuite de l’adhésion du Royaume-Uni à l’UE. C’est le pire sujet que la Commission pouvait chercher à contester, au pire moment possible. »

  • Les cartons rouges de William Hague

    William Hague, ministre britannique des Affaires étrangères, demande que soit mis en place un système de « carton rouge » qui permette aux parlements nationaux de bloquer les lois européennes inopportunes. William Hague parle de « carton rouge » en référence à ce qu’il appelle le « carton jaune » qui permet aux parlements, dans le traité de Lisbonne, de demander à la Commission européenne de reconsidérer sa proposition. C’est seulement en donnant plus de pouvoir aux parlements nationaux, et non au Parlement européen, dit-il, qu’on pourra réduire le « déficit démocratique ».

  • Hollande toujours

    François Hollande, lors de sa conférence de presse commune avec Angela Merkel :

    « Nous sommes d'accord pour qu'il y ait plus de sommets européens avec un président à temps plein de l'Eurogroupe. »

    Pour que personne ne nous dise ce que nous devons faire, bien sûr…

  • La phrase politique la plus débile d’hier

    Elle est de François Hollande :

    « La Commission n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire. »

    Il paraît qu’à Bruxelles ils n’avaient pas autant rigolé depuis longtemps.