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L’Islande dit non à l’UE

Pour son premier déplacement à l’étranger, le ministre des Affaires étrangères du nouveau gouvernement islandais, Gunnar Bragi Sveinsson, s’est rendu à Bruxelles. Pour dire officiellement et de vive voix à la Commission européenne que les négociations d’adhésion étaient « suspendues ». Car les élections ont été remportées par deux partis qui tous deux étaient contre l’adhésion, et « c’est ainsi que fonctionne la démocratie », a lancé le ministre.

L’emploi du mot « suspendues » veut sans doute dire, par respect de la démocratie, précisément, que ces négociations ne reprendront pas tant que ce gouvernement sera en place. Ou peut-être en attendant un référendum, puisque les deux partis avaient décidé d’un référendum dans leur plateforme commune. Mais il semble que l’idée du référendum ait été abandonnée. Le président n’en parle plus, et le ministre non plus. Ce serait une dépense inutile, puisque dans les sondages la proportion de citoyens favorables à l’UE ne dépasse jamais les 25%.

Le commissaire à l’Elargissement, Stefan Füle, a fait semblant de comprendre que le gouvernement islandais pourrait décider de reprendre les négociations et il lui a demandé de prendre sa décision rapidement, car « c’est l’intérêt de nous tous que cette décision ne soit pas prise dans une période de temps illimitée ».

Ils sont incorrigibles.

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