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Eglise - Page 8

  • Archevêque…

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    L’archevêque de Milan a reçu dimanche dernier le métropolite Nestor de Chersonèse, chef de l’Eglise orthodoxe russe pour l’Europe occidentale.

    L’archevêque de Milan, successeur de saint Ambroise, c’est le petit bonhomme au sourire niais dont le pantalon trop long joue de l’accordéon sur ses chevilles.

    Le métropolite Nestor, c’est celui qui est à sa droite. Qui c’est qui gagne ?

    (Le dernier propos historique de l’archevêque de Milan est son propre résumé de son homélie hier lors des obsèques de Berlusconi : « Certains le portent aux nues, d'autres ne le supportent pas. » C'est tout ce qu'ont retenu les gazettes.)

  • Collapsus

    Samedi dernier, veille de la solennité de la Fête Dieu, il y avait à Rome, sur la place saint-Pierre, le « World Meeting on Human Fraternity », organisé par la Fondation Fratelli Tutti, popularisé par le hashtag #notalone.

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    Résultat ? Un flop total. Quatre secteurs ont été mis en place, dont l’un est resté entièrement vide et les autres n’ont été remplis qu’au tiers, peut-être.

    Près de cinq heures de discours, de spectacles, de vidéos, et la signature par le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, de la Déclaration sur la fraternité humaine, énième feuille de mots vides et démesurés, où – heureusement – le nom de Notre Seigneur n’apparaît même pas par erreur : « Tout homme est mon frère, toute femme est ma sœur, toujours. Nous voulons vivre ensemble, comme des frères et des sœurs, dans le Jardin qu’est la Terre. Le jardin de la fraternité est la condition de la vie pour tous ».

    Amen.

  • Nous ne normaliserons pas

    Extraits de l'allocution de Jean de Tauriers, président de Notre-Dame de Chrétienté, le dimanche de Pentecôte.

    Vous savez que depuis le motu proprio Traditionis Custodes du 16 juillet 2021 notre pèlerinage, et tous les prêtres attachés à célébrer le rite tridentin, subissent de nombreuses pressions.

    (…)

    Il nous est demandé de ‘normaliser’ notre pèlerinage, c’est-à-dire en clair d’adopter la liturgie Paul VI pour ‘être en communion avec l’Eglise’.

    Les communautés célébrant la liturgie tridentine sont pour la plupart issues de l’ex commission Ecclesia Dei. Je rappelle qu’elles sont nées de la promesse d’un pape canonisé, Jean-Paul II, et d’un préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal Josef Ratzinger. En 1988, Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger se sont engagés à ce que les communautés traditionnalistes trouvent toute leur place dans l’Eglise et je cite leurs propres mots « comme elles sont », c’est-à-dire sans changement, sans adaptation et je ne sais quelle ‘normalisation’.

    Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger ont donné leur parole pour que nous régularisions notre situation canonique et nous leur avons fait confiance, il y a 35 ans.

    Nous ne ‘normaliserons’ pas demain notre pèlerinage. Nous resterons fidèles à ce que nous sommes, un pèlerinage traditionnel de chrétienté, une œuvre de fidélité et de résistance dans une Eglise plongée dans une crise qui est d’abord doctrinale, qu’elle doit admettre et regarder en face.

  • A propos du Pèlerinage

    Il y a eu une polémique à propos du Pèlerinage de Chrétienté, cette année, parce que son succès a été tel que les médias en ont parlé, et que plusieurs, de premier plan, en ont parlé sans sombrer dans les caricatures.

    Alors les caricatures sont venues de l’Eglise. L’un des idéologues de cette Eglise en France, un certain Sinéty, connu précédemment comme apôtre de l’immigration, a cru bon de vomir son venin aussi à propos du Pèlerinage. D’un cheval de Troie l’autre, en quelque sorte : ce pèlerinage, affirme-t-il, ne portera des fruits que s’il accepte des prêtres qui célèbrent la messe de Paul VI. On a bien compris la manœuvre : il s’agit évidemment de détruire le Pèlerinage de Chrétienté, puisque sa spécificité est la liturgie traditionnelle. Si cette spécificité est battue en brèche, puis niée, il n’y a plus de Pèlerinage de Chrétienté, et c’est la plus spectaculaire manifestation française de la liturgie traditionnelle qui disparaît…

    Une rumeur a été lancée par La Croix, ou reprise par La Croix (il fallait bien une contribution de ce torchon), selon laquelle pour la première fois un prêtre aurait célébré sa « messe privée » selon le missel de Paul VI. Et l’on nous dit que le Pèlerinage peut bien accepter des « messes privées » de Paul VI, auxquelles les pèlerins ne participent pas. La grande première est une entrée en catimini du cheval de Troie.

    Cela a été démenti. Je ne sais pas ce qu’il en est. Mais je peux dire deux choses.

    La première est qu’il n’est pas difficile de savoir si cela a eu lieu. Surtout le lundi. Il suffit de demander aux prêtres. Car pour nous c’est le lundi de Pentecôte. Pour les autres c’est une « mémoire » mariale inventée par François en 2018. Autrement dit, parmi les prêtres célébrant tous en rouge, le héros et héraut de la messe de Paul VI-François a été, ou aurait été, le seul à célébrer en blanc.

    La seconde est qu’il n’existe pas de « messe privée ». Toute messe est par définition un acte public de l’Eglise. Toute messe de Paul VI serait donc une manifestation publique de la révolution liturgique dans le Pèlerinage de Chrétienté.

    Il est à espérer que le Pèlerinage de Chrétienté ne permette l’intrusion d’aucun cheval de Troie. Car s’il perd sa spécificité liturgique il perd sa raison d’être, et donc il disparaît. Ce qui est évidemment le souhait de tous les Sinéty, qui toléraient le Pèlerinage quand on ne parlait pas de lui, mais ne supportent pas qu’il devienne un événement majeur qui souligne leur échec.

  • James l’immonde

    James Martin sj, le copain de François, consultant auprès du Secrétariat aux communications du Saint-Siège, a publié ce tweet particulièrement vomitif :

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    « En juin, les catholiques célèbrent le mois du Sacré-Cœur. Les personnes LGBTQ célèbrent le mois de la fierté. Les catholiques LGBTQ célèbrent les deux. Les uns nous montrent comment Jésus aime. Les autres nous montrent qui Jésus nous appelle à aimer aujourd'hui. »

    C’est une publicité pour son grand article sur le sujet, publié sur le site des « catholiques LGBT » Outreach.faith (sensibilisation.foi).

    Il y a eu un évêque pour réagir. Toujours le même : Mgr Strickland :

    « Ce blasphème doit cesser, Dieu aime chaque personne, même la plus pécheresse, mais dire que les actes pécheurs sont compatibles avec le Sacré-Cœur de Jésus-Christ contredit l'appel du Christ à aller et ne plus pécher... »

    *

    Dans le genre fierté, une école exemplaire :




  • L’antichristianisme aux Etats-Unis

    Traduction d’un article de LifeSiteNews.

    L'archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone, a élevé la voix pour protester et mettre en garde contre les actes publics de violence et de moquerie anticatholiques qui continuent de sévir dans les villes américaines.

    Sa plainte fait suite à un récent incident de vandalisme à la Mission historique Saint-Raphaël de San Francisco, au cours duquel les forces de l'ordre ont assisté au crime et ont refusé d'intervenir pour l'empêcher.

    « Notre nation s'efforce aujourd'hui d'assumer son passé raciste, a déclaré l'archevêque. Pourtant, la longue, profonde et sordide histoire de l'anticatholicisme est universellement ignorée. »

    « La Conférence des évêques catholiques des États-Unis signale qu'au moins 260 incidents se sont produits dans 43 États et dans le district de Columbia depuis mai 2020. Les comportements vont de l'incendie criminel à la peinture à la bombe, en passant par la décapitation et le renversement de statues, jusqu'à la dégradation de pierres tombales avec des croix gammées et des messages anticatholiques. Les arrestations dans ces affaires, et surtout les poursuites judiciaires, ont été extrêmement rares ».

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  • La suppression de la pénitence

    Dans l’évangile il y a 25 fois le mot « pénitence ». Dans l’évangile de la néo-liturgie ce mot n’existe pas. Tout au plus, trois fois sur les 25, est utilisé le verbe « se repentir ». Jamais « faire pénitence ».

    La pénitence a donc disparu, alors que c’est un thème essentiel de l’évangile, et de la vie chrétienne. Pourtant « il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui fait pénitence… »

    Les nouveaux livres sont « l’unique expression de la lex orandi du rite romain », a décrété François. L’évangile des nouveaux livres n’est pas l’expression de la lex credendi de l’Eglise catholique.

    On remarquera que François rend obligatoire, dans les rares messes traditionnelles qu’il tolère provisoirement, la lecture de l’épître et de l’évangile selon les nouveaux livres. Ainsi s’insinue même dans la messe traditionnelle le poison de la néo-liturgie qui a supprimé le mot même de pénitence.

    La première des pénitences c’est le jeûne, et le mot de jeûne, qui est omniprésent dans la liturgie traditionnelle du carême (puisque « carême » veut dire quarante jours de jeûne), a été supprimé des oraisons de ce qu’on appelle encore le carême.

    Et dans tout le néo-missel il n’y a aucune oraison où l’on reconnaisse être affligé par le péché ou s’affliger par la pénitence.

    On a supprimé la pénitence, et même le sacrement de pénitence a changé de nom (et de langage). On a logiquement supprimé le jeûne, puisque s’il n’y a plus de pénitence il n’y a pas de raison de garder la pratique qui en était l’emblème.

    Pourtant le Seigneur a dit : « Si vous ne faites pas pénitence vous périrez tous ». Et « cette sorte de démon ne se chasse que par la prière et le jeûne », et : « Quand l’époux leur aura été enlevé ils jeûneront. »

    Cela n’est qu’un aspect de la subversion complète de la liturgie opérée dans les livres de 1970. Les psaumes ont été soigneusement expurgés de ce qui ne correspondait pas à la « mentalité moderne » (de ce qui attaquait le démon de façon « trop » vigoureuse). Les collectes de l’Avent « ne contiennent aucune référence au péché ni à ses dangers ; aux ténèbres ou à l'impureté de l'esprit ; à la faiblesse humaine ou au besoin de miséricorde, de pardon, de protection, de délivrance, de purification » (Pristas). C’est une constante de la néo-liturgie, de même qu’a été gommée la nécessité de se détacher des choses du monde (qui sont au contraire valorisées), etc.

    On rappellera le propos de l’un des artisans des nouveaux livres : « C’est destiné, à long terme mais inévitablement, à changer la mentalité théologique et la spiritualité même du peuple catholique. » Et le cardinal Roche, préfet du dicastère du Culte divin, affirme lui-même que « la théologie a changé ».

    C’est ce que ne comprennent pas ceux qui disent avoir « de bons prêtres » qui permettent d’avoir une liturgie « correcte ». La nouvelle lex orandi n’est pas catholique. C’est la lex orandi d’une nouvelle « religion ». Elle peut être célébrée par des prêtres encore catholiques. Mais elle forme la lex credendi du clergé et du peuple, qui inexorablement, à terme, ne sera plus catholique.

    • Voir La “réforme” liturgique, Il y a 50 ans (cliquer sur le titre en haut de la colonne de droite).
  • Incompétence crasse

    Il y avait hier au « Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris » une « journée d’études » sur le thème : « Hommes et Femmes en Eglise : du nouveau ? »

    Parmi les orateurs, Hélène Bricout. Et on en a retenu ceci : le fait que l’Eglise catholique n’ordonne pas de femmes au sacerdoce tient essentiellement à « l’inconscient scolastico-tridentin ».

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    On imagine les orthodoxes découvrant que si l’ordination de femmes est impossible chez eux c’est à cause de « l’inconscient scolastico-tridentin »…

    Hélène Bricout est « professeur d’histoire et de théologie de la liturgie à l’Institut supérieur de liturgie ».

    Tel est le naufrage de l’Eglise catholique.

  • Sister Wilhelmina

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    Le jour de l’Ascension, les Bénédictines de Marie Reine des apôtres, dans le Missouri, ont voulu transférer le corps de leur fondatrice, sœur Wilhelmina Lancaster, de la tombe du cimetière où elle avait été enterrée il y a quatre ans (elle est morte la veille de l’Ascension 2019), dans un tombeau définitif à l’intérieur de la chapelle.

    Elles ont trouvé le cercueil abîmé, avec une fissure en plein milieu, qui avait laissé passer l’humidité. Le corps, qui n’avait pas été embaumé, était recouvert de moisissure. Mais c’était un corps, pas un squelette. L’abbesse a d’abord vu un pied, et elle n’en revenait pas. Puis on a enlevé les moisissures, et on a découvert que son corps n’avait pas subi de corruption. Son habit lui-même, en fibres naturelles, soumis aux moisissures, est intact, alors que la garniture du cercueil s’est désintégrée.

    Le visage a seulement été nettoyé à l’eau chaude pour enlever l’épaisse moisissure qui le recouvrait, et il est apparu quasiment intact, avec seulement un œil qui s’était enfoncé. Il a été recouvert de cire, ainsi que les mains.

    Le corps va être installé dans un cercueil de verre, et l’évêché va ouvrir une enquête.

    J’ai déjà évoqué la « personnalité exceptionnelle » de Sœur Wilhelmina, qui après avoir passé 50 ans dans un institut de religieuses noires dédié l’éducation de jeunes filles noires avait fondé dans le Missouri, à 70 ans, un monastère bénédictin, sous les auspices de l’abbé Devillers, de la Fraternité Saint-Pierre, et de l’évêque de Kansas City-Saint Joseph, Mgr Robert Finn. Sœur Wilhelmina avait quitté l’institut où elle avait passé presque toute sa vie parce qu’elle voulait garder une vraie vie religieuse et une vraie liturgie. Les Bénédictines de Marie Reine des apôtres, dont la plupart sont jeunes, ont intégralement la liturgie traditionnelle. En 2018, Sœur Wilhelmina devenait la première abbesse à recevoir la bénédiction abbatiale selon le pontifical traditionnel aux Etats-Unis. Elle est morte l’année suivante, à 95 ans.

    Blacks Lives Matter ?!

    Mais surtout, en ce temps de persécution de la liturgie traditionnelle, on ne peut qu’y voir un signe, qui n’a pas fini de faire du bruit…

    (Les Bénédictines de Marie Reine des apôtres sont connues pour leurs enregistrements. Elles ont publié 10 CD, dont un est resté 13 semaines en tête du classement des albums de musique traditionnelle. Un extrait du 10e ici.)

  • Dépassement

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    Ce n’est pas l’initiative d’un prêtre détraqué, mais du diocèse de Grenoble. Et même de « l’Eglise », si on en croit l’annonce :

    Le 17 mai sera célébrée la journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie.

    À cette occasion, l'Église invite tous les chrétiens à un temps de prière pour se dépasser face à ces violences qui minent notre société.

    Retrouvons-nous, à 20h, à l'église Notre-Dame du Drac à Seyssinet pour nous associer, apporter notre soutien en faisant monter nos prières auprès du Père

    “Qui vous accueille, m'accueille” Mt 10:40

    Ouvert à tous

    J’ai commencé à chercher un temps de prière pour dépasser la cathophobie qui commence vraiment à me miner.

    (Les documents - affiches, arguments, citations... - sont fournis par le portail italien "Foi et homosexualité".)