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Eglise - Page 8

  • Holy Games…

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    HOLY GAMES L’Evangile c’est sport !

    Je ne sais pas en quelle langue est ce charabia, mais ça fait partie de la décoration spéciale Jeux Olympiques d’une chapelle de la basilique du Sacré-Cœur à Paris. Une décoration qui ne ressemble à rien, sinon à un débarras ou une arrière-boutique de marchand de tissus, mais qui doit être l’œuvre (pardon, le chef-d’œuvre) d’un artiste engagé par l’évêque des Jeux Olympiques. Puisqu’il y a un évêque des JO, nommé spécialement par François (c’est encore un invention du locataire de Sainte-Marthe) : le très dynamique Mgr Gobilliard, « passionné de sports, féru de parachutisme, qui a pratiqué dans sa jeunesse le ski, le tennis, le judo et le karaté »…

    P.S. - J’apprends que « Holy Games est la marque créée par la Conférence des évêques de France à l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 pour rassembler toutes les initiatives pastorales “sport église” / “sport et foi” sous une même bannière. » Je ne savais pas que les évêques français créaient des marques anglaises. Mais je suis très en retard : ils ont fait cela le 17 avril.

  • François

    « Le cardinal Burke est mon ennemi, et donc je lui retire son appartement et son salaire. »

    Le fait est que la fin de ce pontificat ressemble de plus en plus, dans ses méthodes, à une dictature sud-américaine.

    Ce sont la première et la dernière phrases d’un intéressant article de Riccardo Cascioli, à lire en français chez Benoît et moi.

  • La dictature

    François a nommé à Toulon un « évêque coadjuteur » « avec les pouvoirs spéciaux du gouvernement diocésain dans les domaines de l’administration, de la gestion du clergé, de la formation des séminaristes et des prêtres, de l’accompagnement des instituts de vie consacrée, des sociétés de vie apostolique et des associations de fidèles ».

    En bref Mgr Rey reste nominalement évêque, mais le véritable évêque est Mgr François Touvet.

    Autrement dit l’évêque qui est en charge du diocèse devient une potiche, tandis que ses pouvoirs sont dévolus à un autre évêque nommé dans le même diocèse. Bravo l’ecclésiologie…

    Bien sûr François ajoute la cruauté à l’humiliation. La nouvelle a été annoncée hier, le lendemain du communiqué de Mgr Rey démentant la rumeur selon laquelle Mgr Touvet était désigné pour le mettre au placard…

    Et bien entendu Mgr Rey « se réjouit » d’être piétiné par le pape, tant les évêques ont pris l’habitude d’être des valets de Rome. François, c’est en quelque sorte le triomphe de Vatican I : l’Eglise est une société gouvernée par un pape infaillible qui a tous les pouvoirs et qui a une armée de larbins dont il fait ce qu’il veut et qu’on appelle toujours évêques par habitude.

    Au fait, pour savoir qui est Mgr Touvet, il suffit de rappeler qu’il était jusqu’à hier évêque de Châlons-en-Champagne, et que ce diocèse a comme particularité de n’avoir aucune messe traditionnelle…

  • L’Eglise LGBT

    Dimanche, pour la « Journée mondiale des pauvres », François a invité 1.200 pauvres à manger dans la salle Paul VI. Ce qui a intéressé les agences de presse est que parmi les « pauvres » il y avait les désormais célèbres « trans » de Torvajanica : des clandestins d’Amérique latine qui se font passer pour des femmes et qui vivent de prostitution dans ce bas-fond de Rome livré à tous les trafics. Des prostitués qui sont les chouchous du prêtre local, Andrea Conocchia. C’est lui qui, grâce à François, avait amené ses « trans » au Vatican pour les « vacciner » contre le covid avant tout le monde… C’était une « caresse papale pour les transsexuels », avait dit don Andrea.

    Dimanche, les agences étaient contentes : « Pour ce groupe de femmes transgenres, le pape et son message d'inclusion sont un changement bienvenu », a titré l’AP.

    L’agence souligne que depuis le covid « ces femmes (sic) se rendent désormais tous les mois aux audiences générales du mercredi de François, où elles bénéficient de places VIP. Un jour donné, elles reçoivent des médicaments, de l'argent et du shampoing. »

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  • L’Avent, c’était avant

    Le « calendrier liturgique du Pape pour la première quinzaine de décembre » a été publié. Cela commence le 8 décembre avec « le traditionnel acte de vénération à l'Immaculée Conception devant la statue de la place d'Espagne à Rome », et se poursuit par « la messe en mémoire de la Vierge de Guadalupe » le 12.

    Avant, c’était l’Avent. Mais les 2 et 3 décembre, François sera à la COP 28 à Dubaï, et cette première historique d’un pape à la COP est autrement plus important que le début de l’année liturgique.

    Samedi 2 décembre, alors que rien n’est prévu ce jour-là selon le calendrier officiel de la COP, François prononcera un discours et tiendra des « rencontres privées bilatérales ».

    Dimanche 3, qui était jusqu’ici le premier dimanche de l’Avent, François inaugurera, à 9h, le « Pavillon de la foi ». « C'est dans ce pavillon que les chefs et responsables religieux vont pouvoir s'entretenir autour notamment de la collaboration interreligieuse dans la lutte contre les changements climatiques, unifier et maximiser l'action collective des acteurs religieux. »

    « Pavillon de la foi » est une expression mensongère et qui devrait être insupportable à un pape. Si on dit « la foi » au singulier, soit il s’agit de la foi dans le Christ, et ce n’est pas du tout « interreligieux », soit on considère que toutes les religions ont la même foi, ce que semble penser François, mais qui est tout bonnement absurde, et une satanique tromperie.

    Si le calendrier de la COP est vide pour le 2, en revanche il est très fourni pour le 3, avec pas moins de... 26 réunions. La plénière du matin, au moment même de l’inauguration du « Pavillon de la foi », évoquera les effets du changement climatique sur la santé humaine, et l’on y « reconnaîtra que les systèmes de soin inclusifs sont vitaux pour atténuer l’impact de la crise climatique ». On sait que les « soins inclusifs » incluent l’avortement, et la plénière est d’ailleurs organisée en collaboration avec la Fondation Bill et Melinda Gates. Et avec la bénédiction de François qui au même moment blasphémera dans son pavillon au lieu de célébrer la messe du premier dimanche de l'Avent.

  • Le synode

    Intéressant compte rendu du synode par Mgr Stanisław Gądecki, archevêque de Poznań et président de la Conférence épiscopale polonaise. Extraits.

    Nous avons passé beaucoup de temps en petits groupes, mais il n’y avait pas de possibilité de conversation authentique. L’exigence était d'”écouter sans préjugés” l’interlocuteur et de ne pas entrer dans la polémique. C’est une expérience intéressante, mais qui ne sert pas le dialogue, c’est-à-dire la recherche rationnelle de la vérité, même si dans mon groupe, tout le monde était très sympathique. En outre, des thèmes spécifiques étaient assignés à chaque table à l’avance, de sorte que le fait d’être assigné à un groupe particulier équivalait à être exclu de la conversation sur d’autres sujets. Il y avait également des sessions plénières où l’on pouvait faire entendre sa voix. Trois puis deux minutes étaient allouées pour les déclarations. Certains participants ont réussi à parler trois ou quatre fois. Curieusement, je n’ai pas eu cette chance.

    Le jour de l’ouverture du synode, nous avons tous reçu par courrier électronique les documents du Synodale Weg allemand. Presque toutes les demandes qui y sont énumérées me préoccupent sérieusement. Je pense que l’Église en Allemagne traverse la plus grande crise depuis la Réforme. À mon tour, j’interprète l’envoi des documents susmentionnés comme une tentative de dissémination des problèmes allemands dans l’ensemble de l’Église. Les documents s’inspirent abondamment de la théologie protestante et du langage de la politique moderne.

    Certaines, qui s’identifient souvent sous l’appellation LGBTQ+, mènent des vies qui sont clairement en désaccord avec l’enseignement de l’Église, mais elles cherchent souvent à changer cet enseignement. D’autres, qui ne s’identifient pas au nom ci-dessus, mènent une vie de chasteté et attendent de l’Église qu’elle les conforte dans ce choix par son enseignement. (…) Il leur est pénible de ne plus rencontrer de plus en plus souvent l’enseignement de l’Eglise dans la pratique pastorale. Elles y rencontrent souvent une typification qui correspond au langage du mouvement LGBTQ+ mais qui n’a rien à voir avec la réalité de leur vie et la rejette même. Ces personnes, bien qu’elles essaient de vivre dans un état de grâce sanctifiant et qu’elles s’efforcent d’atteindre la sainteté, se sentent abandonnées par l’Église, qui ignore leur besoin d’accompagnement et de soutien spirituels. Elles perçoivent l’attaque contre l’enseignement de l’Église qu’elles suivent dans leur vie comme une attaque directe contre leur propre foi et leur choix de vie de fidélité au Christ. Elles ne comprennent pas pourquoi l’Église tente de les marginaliser. Non seulement elles se sentent seules, mais elles sont aussi psychologiquement déstabilisés par une pratique pastorale qui sape le sens de la chasteté et la capacité d’une personne à vivre dans la chasteté. Par exemple, les représentants du groupe américain Courage n’ont pas été invités au synode. Pas plus que ceux dont les témoignages sont publiés par Markus Hoffmann dans son livre Weil ich es will. Des représentants d’autres courants ont été invités à la place.

  • Apostasie

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    C’est, logiquement, le nonce apostolique aux Etats-Unis, le cardinal Christophe Pierre, qui a annoncé à Mgr Joseph Strickland que François l’avait destitué.

    Terry Barber, de la « Virgin Most Powerful Radio », qui a une émission régulière intitulée « L’heure de Mgr Strickland », a révélé qu’il y a trois ans le nonce avait dit à Mgr Strickland, lors d’une réunion de la conférence des évêques des Etats-Unis :

    « Ecoute, le Saint-Père t’observe. Tu dois arrêter de parler de dépôt de la foi. Il n'y a pas de dépôt de la foi. »

    « Vous pouvez imaginer à quel point il est choquant d'entendre un nonce dire qu'il n'y a pas de dépôt de la foi, parce que si vous ne croyez pas au dépôt de la foi, vous n'êtes pas catholique, commente Terry Barber. Ce n'est pas seulement mon opinion. C'est l'enseignement de l'Église. »

  • La destruction

    L’église Old St. Mary de Chinatown à Washington était dédiée à la messe traditionnelle. Quand François a édicté que l’unique lex orandi était la messe de Paul VI, son petit mouton docile le cardinal Wilton Gregory, archevêque de Washington, s’est mué en loup romain et a interdit la messe traditionnelle sur le territoire de son diocèse, donc aussi dans cette église où quelque 400 fidèles avaient l’habitude de venir chaque dimanche.

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    Dimanche dernier, le cardinal Gregory est venu à Old St. Mary célébrer une messe, de Paul VI, naturellement. Et voici l’affluence pour l’accueil de l’archevêque :

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  • Mgr Strickland viré

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    On s’y attendait depuis la « visite » de deux évêques envoyés par François : « Le Saint-Père a relevé du gouvernement pastoral du diocèse de Tyler (États-Unis) Joseph E. Strickland. »

    Sans donner la moindre raison. D’ailleurs les raisons de la visite apostolique n’avaient pas été données non plus.

    Il est vrai qu’il est difficile pour le chef de l’Eglise catholique d’expliquer qu’il vire un évêque parce qu’il est catholique.

    L’association des journalistes orthodoxes ukrainiens, qui suit d’assez près la dérive LGBT de l’Eglise de Rome, explique à ses lecteurs :

    « L'évêque catholique Joseph Strickland est connu pour être farouchement opposé à l'avortement et à la propagande LGBT et estime que les hommes politiques qui soutiennent les lois sur l'avortement ne devraient pas recevoir la communion. »

    « Ils ne m'arrêteront pas », avait-il affirmé en juillet. » "Ils", non, mais il y en a un seul qui pouvait, et qui l'a fait.

    Mgr Strickland est un ami de la paroisse de la Fraternité Saint-Pierre à Tyler et soutenait son projet de construction d'une nouvelle église. Autre raison de le virer.

    Et il était contre le « vaccin », donc contre cet « acte de charité » qu'était l'injection selon l'injonction de François.

  • L’Eglise LGBT

    Tucho, que son copain François a fait préfet du dicastère pour la doctrine de la foi, édicte que les « personnes transsexuelles » peuvent recevoir le baptême, parce que, comme ne le cesse de le dire François, l’Eglise accueille tout le monde, elle n’est pas une douane et sa porte ne doit jamais être fermée, or le baptême est la porte de l'Eglise.

    Je laisse celui qui voudrait aller y voir de plus près dans ces turpitudes lire le texte de Tucho (en italien, évidemment, puisque c’est la langue officielle de ce qui fut l’Eglise latine), ou sa paraphrase de Vatican News. Mais, ni dans le texte ni dans les réactions je ne vois ce qui me paraît pourtant essentiel : au baptême on reçoit un nom, un « nom de baptême ». Or, quand une femme qui prétend être un homme se fait baptiser Robert, ou quand un homme qui se prétend une femme se fait baptiser Nicole, c’est fonder le sacrement du baptême sur un mensonge.

    François a donc inventé le baptême fondé sur le mensonge. C’est remarquable.

    Le document ajoute (logiquement) que les « personnes transsexuelles » peuvent être parrain ou marraine (et vice versa, évidemment), et témoin de mariage.

    Il ajoute aussi – et voici un nouveau mensonge promu par l’Eglise LGBT - que les « personnes homoaffectives » (sic) peuvent figurer comme parents d’un enfant à baptiser, même si cet enfant a été conçu par mère porteuse. Et bien sûr une « personne homoaffective » et son « conjoint » peuvent être parrains-marraines, et témoins de mariage.

    Au passage, Tucho falsifie sans vergogne une déclaration de Jean-Paul II sur ces questions…