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Eglise - Page 10

  • La dictature bergogliesque

    Nouvelle étape de la persécution de la messe traditionnelle : les évêques qui avaient cru pouvoir accorder des dérogations pour que la messe traditionnelle puisse continuer à être célébrée dans telle ou telle paroisse avaient tort et doivent en référer à Rome, « qui évaluera les cas individuels ». C’est un coup d’arrêt aux tentatives de contournement de Traditionis custodes par quelques rares évêques qui invoquaient le canon 87. François s’assoit sur le canon 87. Il n’y a qu’un seul canon, c’est lui. Et c'est une interdiction de fait de la messe traditionnelle aux nouveaux prêtres. En attendant la suite de la destruction de ce qui reste de l’Eglise latine…

    Le Saint-Père, lors de l'audience accordée le 20 février au soussigné Cardinal Préfet du Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a confirmé ce qui suit concernant la mise en œuvre de Son Motu Proprio Traditionis custodes du 16 juillet 2021.

    Les dispenses suivantes sont réservées de manière spéciale au Siège Apostolique (cf. C.I.C. can. 87 §1) :

    - l'utilisation d'une église paroissiale ou l'érection d'une paroisse personnelle pour la célébration de l'Eucharistie en utilisant le Missale Romanum de 1962 (cf. Traditionis custodes art. 3 §2) ;

    - l'octroi de la permission aux prêtres ordonnés après la publication du Motu proprio Traditionis custodes de célébrer en utilisant le Missale Romanum de 1962 (cf. Traditionis custodes art. 4).

    Comme le prévoit l'art. 7 du Motu proprio Traditionis custodes, le Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements exerce l'autorité du Saint-Siège dans les cas susmentionnés, en surveillant l'observation des dispositions.

    Si un évêque diocésain a accordé des dispenses dans les deux cas susmentionnés, il est tenu d'en informer le Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, qui évaluera les cas individuels.

    En outre, le Saint-Père confirme - après avoir déjà exprimé son assentiment lors de l'audience du 18 novembre 2021 - ce qui a été établi dans les Responsa ad dubia avec les notes explicatives annexées du 4 décembre 2021.

    Le Saint-Père a également ordonné que le présent Rescrit soit publié dans L'Osservatore Romano et, par la suite, dans le commentaire officiel des Acta Apostolicae Sedis.

    Du Vatican, le 20 février 2023

    Arthur Card. Roche
    Préfet

  • Il s’est réveillé !

    L’évêque de Richmond, Mgr Barry Knestout, a finalement réagi à la note du FBI de Richmond faisant des catholiques allant à la messe en latin des terroristes en puissance à surveiller. La note a fuité le 8 février, et depuis lors elle a suscité de nombreuses réactions (sauf des évêques, en dehors de Mgr Strickland) et le FBI l'a retirée. La déclaration de Mgr Knestout est d’hier 13 février. Mais on n’a pas attendu en vain. Mgr Knestout salue la réaction des 20 procureurs généraux, demande à tous les élus de la chambre et du sénat de l’Etat « de condamner publiquement cette menace pour la liberté religieuse et de veiller à ce que de telles offenses contre le libre exercice de la religion protégé par la Constitution ne se reproduisent plus », il souligne que la « préférence pour les formes traditionnelles de culte et le respect des enseignements de l'Église sur le mariage, la famille, la sexualité humaine et la dignité de la personne humaine ne sont pas synonymes d'extrémisme », et même, cerise sur le gâteau, il défend la Fraternité Saint-Pierre qui « sert avec dévouement depuis de nombreuses années les paroisses de notre communauté catholique »…

  • Congar et la liturgie

    Je vois sur le blog New Liturgical Movement la citation d’un texte du P. Yves Congar que je ne connaissais pas. C’est un article d’une vingtaine de pages, intitulé « Autorité, initiative, coresponsabilité », publié le 1er janvier 1969 dans La Maison Dieu, qui est la revue de pastorale liturgique des évêques de France, mais il faut attendre la fin de l’article pour que soit évoquée la réforme liturgique alors en cours. Avec cette exclamation pour le moins surprenante de la part de l’un des principaux théologiens progressistes du XXe siècle :

    Ah ! ne nous exposons pas à encourir, dans soixante ans, le reproche d'avoir dilapidé l'héritage sacré de la communion catholique telle qu'elle se déploie dans le lent déroulement du temps.

    On lira ci-dessous les deux morceaux qui parlent spécifiquement de la réforme liturgique. Trois petites réflexions :

    1. Il n’a pas fallu soixante ans pour que ce reproche puisse être fait : c’est juste un an après que le P. Congar a écrit son article que l’héritage sacré a été dilapidé. (Je ne sais pas s’il en a reparlé ensuite.)

    2. Il est à remarquer que le P. Congar, qui savait de quoi il parlait, n’utilise jamais l’expression « liturgie tridentine » aujourd’hui brandie tant par les partisans de la révolution liturgique pour faire croire que la liturgie traditionnelle n’est qu’un moment de l’histoire de la liturgie latine, que par les tradis qui font une fixation sur le concile de Trente qu’ils opposent à Vatican II. Au contraire, il souligne la continuité de la liturgie traditionnelle, et que ce serait catastrophique de « dilapider » cet héritage qui s’est déployé « dans le lent déroulement du temps ».

    3. On ne peut que relever l’impressionnant cléricalisme de celui qui était le plus connu des théologiens de la promotion des laïcs, du « peuple de Dieu », etc., et l’un des principaux artisans de ce refrain de Vatican II. Avec la réforme liturgique, dit-il, on perd « d'incomparables richesses, non sans doute du côté des fidèles, pour lesquels le changement nous semble résolument bénéfique, mais du côté des clercs » qui, nourris de la liturgie latine, « ne voient pas sans peine des pans entiers d'un trésor séculaire tomber dans le gouffre de l'oubli ». Sans doute a-t-il été surpris de voir que la plupart des clercs ont foncé dans la réforme en détruisant bien plus encore que ce qu’on leur demandait de détruire, sans aucun état d’âme, et que ce sont des laïcs qui se sont levés pour défendre la liturgie latine…

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  • Record canadien

    Josh Alexander était élève au lycée catholique Saint-Joseph de Renfrew, dans l’Ontorio. En novembre dernier il a été suspendu pour avoir osé affirmer qu’il n’existe que deux genres : homme et femme. Et il ne serait réintégré que s’il se rétractait. Lundi il est néanmoins retourné dans son lycée. Le directeur adjoint a fait appel à la police et il a été arrêté pour « intrusion ».

    Il a expliqué au National Post que ses propos condamnés avaient été tenus au cours d’une discussion en classe :

    « Il était question d’étudiants masculins utilisant des toilettes féminines, de dysphorie de genre et d’allaitement masculin. Tout le monde partageait son opinion sur le sujet, tous les élèves qui le souhaitaient participaient, y compris le professeur. J’ai dit qu’il n’y avait que deux genres, que l’on naissait homme ou femme, et cela m’a valu des problèmes. Et j’ai dit que le genre ne l’emporte pas sur la biologie. »

    Un avocat représentant Alexander a déclaré que l’école ne le laissera plus assister aux cours tant qu’il n’acceptera pas « de cesser d’utiliser l’ancien prénom d’un étudiant transgenre et de ne plus participer à deux cours de l’après-midi car ces cours sont suivis par deux étudiants transgenres qui désapprouvent les croyances religieuses de Josh ».

    Alexander a commenté au National Post qu’il n’a jamais utilisé l’ancien prénom d’un élève.

    Mais ce qui est proprement ubuesque est que des transgenres « désapprouvent les croyances religieuses de Josh », autrement dit sa foi catholique dans un lycée catholique, et que c’est Josh qui est viré…

    Et l’évêque, direz-vous ?

    Eh bien l’évêque n’a rien à dire. Et donc ne dit rien.

    Quelqu’un du nom de Christine Williams, voyant qu’il n’y avait aucune réaction du diocèse, avait écrit en janvier à l’évêque, Mgr Guy Desrochers. C’est le vicaire général qui a répondu, ceci :

    Le conseil scolaire catholique de district du comté de Renfrew est une organisation distincte du diocèse de Pembroke, et il est sous la direction d'un conseil d'administration. Le diocèse n'a pas compétence sur la vie interne du Conseil, ni l'évêque n'a le pouvoir d'intervenir dans les affaires internes. Il peut cependant faire preuve de persuasion morale et il est en contact régulier avec la direction du Conseil.

    Sic.

    N’étant pas satisfaite, comme on s’en doute, Christine Williams a insisté. Réponse du vicaire général :

    Je ne suis pas partie prenante des conversations de Mgr Desrochers avec les dirigeants du Conseil, mais on peut affirmer sans risque de se tromper qu'on peut faire confiance à l'évêque pour défendre l'enseignement catholique d'une manière à la fois claire et sensible aux autres, en particulier aux personnes vulnérables.

    Et chacun sait que dans le jargon actuel les « personnes vulnérables » ne sont pas les élèves d’une école catholique persécutés parce qu’ils rappellent la morale catholique, mais les « transgenres » qui « désapprouvent » ces « croyances religieuses ».

    Alors bien sûr que non, on ne peut pas faire confiance à un évêque qui se cache derrière un vicaire général pour lui faire dire qu’il défend clairement l’enseignement catholique alors qu’il n’a pas un mot de défense de l’enseignement catholique dans une affaire publique qui est une négation de l’enseignement catholique. Et pas un mot en défense d'un élève qui est suspendu et arrêté pour avoir rappelé ce que dit l'enseignement catholique.

  • Leur Eglise

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    Leur "messe" à Prague, où se tient "l’étape continentale européenne du Synode sur l’avenir de l’Eglise". Ou plutôt contre l'Eglise catholique.

    Sinon, il y a un beau texte posthume de Benoît XVI sur la messe catholique.

  • Toujours Mgr Strickland

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    L’ineffable James Martin SJ (consultant de François) a publié ce tweet hier matin :

    « Que cela vous plaise ou non, et que vous souteniez ou non le mariage entre personnes de même sexe, le ministre Pete est légalement marié à Chasten Buttigieg. Une méditation sur la rage, l'amour, les médias sociaux, l'homophobie, le respect, la tolérance et Jésus. »

    Pete Buttigieg (qui a commencé sa carrière chez McKinsey), avait été la coqueluche démocrate lors de la préparation des dernières élections présidentielles. C’était le jeune candidat brillant LGBT qui remportait tous les suffrages. Sauf qu’il s’est gaufré et qu’il a été obligé de soutenir Jobidon. Lequel Jobidon l’a nommé ministre des Transports. Pete Buttigieg s’est en effet « marié », non seulement « légalement », mais « à l’église » (épiscopalienne) avec Chasten Glezman (et ils ont deux enfants…).

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    Réaction de la Ligue catholique :

    « C’est vrai que Pete Buttigieg est légalement marié, mais c’est une fiction légale. »

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    Mgr Joseph Strickland a commenté :

    « Le mariage est entre un homme et une femme, qui s’engagent pour la vie et sont ouverts aux enfants. Les tentatives de redéfinition du mariage ne changent rien à cette réalité. Si un élément de la définition ci-dessus est modifié, alors il n’existe pas de mariage, quels que soient les mots utilisés. Vivre une fiction est malsain. »

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    D’autre part, énervé par le succès de la Marche nationale pour la Vie à Washington alors qu’on attendait un reflux puisque la Cour suprême a annulé l’arrêt Roe contre Wade, Jobidon a twitté :

    « Aujourd’hui ç’aurait dû être le 50e anniversaire de Roe contre Wade. Au lieu de cela, les républicains MAGA [Make America great again] mènent une guerre contre le droit des femmes à prendre leurs propres décisions en matière de santé. Mais ce combat n'est pas terminé. »

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    Réponse de Mgr Strickland :

    « Quoi qu'il prétende, le président Biden renie agressivement sa foi catholique et nie la valeur de la vie d'un enfant à naître. Assassiner vicieusement des enfants innocents ne relève pas de la santé et l'avortement dévaste les femmes. Nous devons prendre soin des deux. »

  • Un diocèse face au genre

    Le diocèse de Des Moines, dans l’Iowa, a publié une directive concernant l’idéologie du genre applicable dans les paroisses, les 17 écoles catholiques et les 4 hôpitaux catholiques du diocèse.

    En bref il est interdit au personnel et aux institutions d’utiliser des pronoms autres que ceux liés au sexe réel, les vestiaires et les toilettes doivent être séparés en fonction du sexe biologique. Et il est interdit d’administrer des bloqueurs de puberté dans les institutions catholiques.

    Le document rappelle la doctrine catholique en la matière, et l’attitude catholique face aux vraies ou fausses « dystrophies de genre » : « Toute réponse qui ratifie et renforce la déconnexion perçue entre le sexe biologique et l’affiliation de genre n’est pas une véritable compassion. »

    Pour en savoir plus c’est ici.

    Naturellement le lobby LGBT hurle et dénie à l’Eglise catholique d’agir selon la doctrine catholique.

    « Il est étonnant de penser que des règles de bon sens comme celles-ci soient considérées comme rares et courageuses de nos jours, mais c’est ainsi », a commenté Rod Dreher. De fait les dispositions prises par ce diocèse ne devraient même pas être spécifiées, tant ce sont des évidences. Mais la polémique semble montrer que ce n’est pas une évidence pour tous les diocèses...

    La question est que les écoles et les hôpitaux bénéficient de fonds publics. Si ces financements sont retirés, ce sera une preuve de la guerre menée par la clique de Jobidon contre le christianisme, comme le souligne l’avocat Leo James Terrell : « C’est une guerre contre la religion… L’activisme woke a infiltré l’école publique et leurs prochaines cibles sont les institutions religieuses. Ils essaient de créer la peur. »

  • L’Eglise qui ne sert à rien

    Mgr Éric de Moulins-Beaufort et Mgr Laurent Ulrich ont présenté leurs vœux aux représentants du gouvernement, du Parlement, des cultes et organismes publics.

    Le discours est du plus banal pipotron laïque, autour de « l’amitié sociale ciment de la fraternité républicaine ».

    Non seulement cette Eglise ne sert à rien, mais c’est un repoussoir pour ceux qui seraient tentés de venir y chercher autre chose que l’idéologie de la pensée unique.

  • De Charybde…

    Pour ceux qui peuvent encore regarder la descente aux enfers de l’Eglise de Rome, il y a la séquence François et les séminaristes espagnols.

  • ✝︎ George Pell ✝︎

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    Il y a quelques jours, lors d’une interview.

    Le cardinal George Pell est mort d’un arrêt cardiaque après une opération de la hanche. Il avait 81 ans.

    LifeSite publie un long article retraçant sa vie et donnant plusieurs hommages sur Twitter. Avec en sous-titre : « Pell est vu par beaucoup de catholiques comme un prélat héroïque qui a été confronté à une incessante persécution de la part de fonctionnaires corrompus du Vatican ».

    On se souvient comment il avait été également victime d’une persécution dans son pays, deux fois condamné à cause d’infames calomnies, passant plus d’un an en prison avant d’être acquitté.

    Benoît et moi rappelle aussi qu’il était climatosceptique militant et que cela n’arrangeait pas ses affaires.

    Enfin il était bienveillant envers la liturgie traditionnelle et il devait même célébrer la messe de clôture du pèlerinage de Chartres cette année.

    Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.

    C'est bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître.