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Eglise - Page 10

  • Pas mon Eglise

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    Le diocèse d’Evry fait carrément, ouvertement, de la propagande LGBT.

    Le titre pourrait laisser croire à un questionnement, à une « approche » ambiguë comme le fait François en permanence, à une « posture évangélique » qui sème la confusion de façon anti-évangélique. Mais non. Le conférencier est un ardent militant LGBT, un militant de la reconnaissance des déviations sexuelles dans l’Eglise. Il fait partie du groupe qui ose blasphémer les noms de David et Jonathan, et il a écrit des livres dont les titres sont on ne peut plus explicites : “Chrétiens homosexuels en couple, bonheur et sanctification“, “Chrétiens homosexuels en couple, un chemin légitime d’espérance”.

    Et, double effet woke garanti : le diocèse choisit l’écriture soi-disant « inclusive »…

  • "Paul VI contre le Concile"

    Tel est le titre d’un intéressant article de Matthew Hazell sur le blog New Liturgical Movement. Il s’agit, comme le dit ensuite le titre, de « la censure des psaumes dans l’office divin ».

    On sait que la néo-liturgie a supprimé trois psaumes et en a mutilé 19 autres plus ou moins gravement, pour retirer du psautier ce qui pourrait blesser la si délicate psychologie de l’homme moderne…

    En bref « l’Eglise » a osé censurer la parole de Dieu, et spécifiquement ce que Dieu lui avait donné pour être sa prière.

    C’est tellement gros que, sans surprise, on ne trouve pas une telle demande dans la constitution conciliaire sur la liturgie.

    Matthew Hazell donne des détails.

    Dans les propositions des évêques, avant le concile, il y en eut trois pour demander cette censure. 3 sur plus de 2000.

    Lorsque la Commission préparatoire du concile (composée essentiellement de cardinaux sélectionnés par Jean XXIII) se pencha sur la question, presque tous les membres, dont le cardinal Montini, furent d’avis de censurer le psautier. Le seul opposant fut l’abbé-primat des bénédictins Dom Benno Gut.

    La question fut ensuite débattue au concile, lors des 14e, 15e et 16e sessions. Certains pères conciliaires insistèrent sur la nécessité de censurer le psautier. Le cardinal Bacci considérait même qu’il fallait supprimer près du tiers des psaumes. Mais il y eut une forte résistance, dont celle du père abbé de Solesmes dom Jean Prou. Et ce sont les partisans de l’intégrité du psautier qui l’emportèrent, et c’est pourquoi le paragraphe 91 de la constitution conciliaire ne fait aucune allusion à une éventuelle suppression de versets de psaumes dans l’office divin.

    Après le concile il y eut le Consilium ad exsequendam Constitutionem de Sacra Liturgia, l’instance chargée d’appliquer ce que demandait ou suggérait le texte conciliaire. Ce conseil vota à plusieurs reprises pour garder tout le psautier dans le nouvel office divin.

    En 1967, le synode des évêques vota à une écrasante majorité pour garder l’intégralité du psautier.

    Et Paul VI décida qu’il fallait censurer le psautier.

  • "... Feignons d'en être les organisateurs..."

    « Le Saint-Père a nommé samedi 15 juillet Mgr Joseph Shen Bin, évêque de Shanghai, en Chine continentale, en le transférant du diocèse de Haimen, dans la province de Jiangsu. »

    En réalité Mgr Joseph Shen Bin a été nommé évêque de Shanghai par le pouvoir communiste chinois le 5 avril. Il y a plus de trois mois.

    François, toute honte bue, reconnaît donc que c’est le pouvoir chinois qui nomme les évêques, et que le pape accepte ensuite cette nomination, en traînant les pieds, et en baissant la tête.

    Le cardinal Parolin a donné une longue interview pour tenter de désamorcer le scandale. Il pleurniche un peu sur le fait que les Chinois ne respectent pas l’accord secret de 2018, mais il dit que le pape a « décidé de rectifier l’irrégularité canonique pour le plus grand bien du diocèse »…

    Au fait, Mgr Joseph Shen Bin est vice-président de l’Association patriotique des catholiques chinois (l’Eglise officielle) et président du Conseil des évêques catholiques chinois, deux organisations non reconnues par Rome. Il est donc actuellement (d’où sa nomination à Shanghai) le chef apparatchik « catholique » du pouvoir communiste chinois.

  • Un renégat

    Une (nouvelle) « révolution liturgique » est en cours à l’abbaye cistercienne d’Hauterive, grâce à la rénovation de l’abbatiale. Depuis le début des travaux, les « célébrations » ont lieu au réfectoire. « Les fidèles se sont installés avec nous sur les mêmes bancs et nous nous sommes aperçus avec bonheur que le sentiment de communauté s’en trouvait nettement renforcé », dit le père abbé, Marc de Pothuau, qui ajoute sans frémir : « Il faut rappeler aussi que chez les cisterciens, la plupart des frères ne sont pas prêtres et sont des baptisés comme les autres. »

    Marc de Pothuau fait semblant de ne pas se souvenir que les moines prononcent des vœux qui n’en font pas des baptisés comme les autres, et qu’ils vivent à l’intérieur d’une clôture, etc. Marc de Pothuau fait semblant d’ignorer qu’il y a une règle cistercienne qu’aucun baptisé non moine ne peut suivre, ou plutôt il jette à la poubelle la règle et les statuts qui interdisent aux laïcs de pénétrer dans la clôture, pour sacrifier à l’idéologie communautariste mondaine.

    Et pour cela il a fait appel à l’architecte Jean-Marie Duthilleul, spécialiste des aménagements de « liturgie communautaire ».

    « Dans l’ancien aménagement, les moines étaient comme retranchés dans leur stalles », insiste Jean-Marie Duhtilleul. Il fallait trouver le moyen d’en sortir.

    Il y aura donc deux « espaces » : le premier pour la liturgie de la parole, dans la nef, où les moines et les laïcs seront face à face sur des bancs disposés longitudinalement. Le second pour la liturgie eucharistique, où tout le monde se déplacera dans le chœur…

    Et pour la "liturgie des heures", les laïcs présents s'installeront avec les moines dans les stalles. Puisqu'il y a 55 stalles et seulement 15 moines...

    Et l’ineffable Marc de Pothuau de souligner que ce sera « une illustration de l’Eglise synodale, c’est-à-dire en chemin, comme le demande le pape François ».

    Une Eglise synodale qui n’est donc clairement plus l’Eglise catholique, pour une liturgie qui n’est plus une liturgie, et encore moins une liturgie cistercienne qui déjà ne l’était plus.

  • Mobilier "sacré"

    La chapelle du Mont Saint Michel de Brasparts a été restaurée « et entièrement rénovée », et a été inaugurée vendredi dernier par le président du conseil départemental du Finistère.

    Il n’y a pas qu’à Notre-Dame de Paris qu’on rénove en mettant un mobilier sinistre et vide. A Saint-Michel de Brasparts aussi. On a mis un ensemble qui ne correspond en rien au lieu, ni à la Bretagne, un ensemble vide et sinistre, de style Ikéa très bas de gamme, mais forcément très cher puisque dû à un artiste.

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  • Congratulations

    Le plus riche inverti des pourrisseurs militants planétaires et le pape : quelle belle rencontre.

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  • On verrouille

    François a annoncé la création de 21 nouveaux cardinaux le 30 septembre prochain, pour être bien certain que les « processus » qu’il a « initiés » continuent, après lui, de faire descendre l’Eglise latine dans sa spirale infernale.

    Parmi les nouveaux cardinaux à sa botte il y a évidemment l’hérétique nouveau préfet du dicastère de la doctrine contre la foi.

    Il y a aussi une curiosité. Je ne sais pas si c’est la première fois, mais c’est une totale aberration : il fait cardinal un… évêque auxiliaire, celui de Lisbonne (là où la liturgie traditionnelle est strictement interdite depuis Paul VI sans interruption).

    Déjà l’existence même d’évêques auxiliaires est une aberration. Mais qu’un évêque qui est sous les ordres d’un autre évêque (prétendument patriarche, ce qui est encore une autre aberration), devienne cardinal, autrement dit un prolongement du pape, qui a autorité sur tous les évêques, y compris donc sur son « patriarche », voilà qui est phénoménal.

    Ou alors c’est un clin d’œil au temps révolu où un cardinal avait prééminence sur les patriarches catholiques orientaux... Bravo l’œcuménisme…

  • Son synode

    La liste des participants au premier synode sur la synodalité a été rendue publique.

    On note que cela s’appelle toujours « synode des évêques », alors que vont y participer nombre de non-évêques, y compris nombre de laïcs avec droit de vote. Et même parmi les neuf présidents délégués du synode (le président en titre étant le pape), il y a trois non-évêques, dont une laïque japonaise.

    Parmi les invités les plus célèbres il y a le cardinal Cupich pourfendeur de la messe traditionnelle, promoteur de messes LGBT, admirateur du chemin synodal allemand ; le cardinal De Kesel, signataire du document instituant la bénédiction des couples de même sexe en Belgique ; le cardinal McElroy, qui selon les évêques Paprocki et Schneider s’est excommunié lui-même en promouvant la communion aux LGBT actifs ; le cardinal Maradiaga, le grand ami de François, impliqué dans plusieurs scandales sexuels et financiers, etc.

    Et bien sûr le P. James Martin, qu’on ne présente plus.

    Et encore le militant de l’extrême gauche italienne Luca Casarini, l’un des principaux protagonistes des émeutes de Gênes en 2001, aujourd’hui chef de mission de l’organisation de « sauvetage » de « migrants » Mediterranea Saving Humans, et qui dit dans sa toute dernière interview : « Je me sens plus chrétien que catholique, proche de ceux qui vivent leur foi en Jésus, le plus grand révolutionnaire de tous les temps. » Lui aussi a droit de vote au synode.

    Sans oublier que l’un des deux « assistants spirituels » est le militant LGBT dominicain Timothy Radcliffe.

    Bon synode…

  • Le Tuche au Vatican

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    François a nommé samedi Mgr Victor Manuel Fernández, Tucho pour les intimes, préfet du dicastère pour la doctrine de la foi, qui devient donc ipso facto le dicastère contre la doctrine de la foi, selon le titre hélas justifié de l’éditorial de Stefano Fontana dans la Nuova Bussola Quotidiana.

    Je ne vais pas m’étendre sur le sujet. On trouvera tous les éléments et toutes les analyses dans les articles traduits sur le site Benoît et moi. C’est un dossier complet et un acte d’accusation implacable.

    Une phrase d’Aldo Maria Valli suffit à le définir :

    Proche collaborateur et ami de Bergoglio, son nègre et inspirateur, Fernández est la négation même de la doctrine catholique.

    C’est aussi Aldo Maria Valli qui, rappelant que le Tuche de Bergoglio s’est fait connaître par son livre « Guéris-moi avec ta bouche – L’art du baiser », ajoute que dans une série télévisée un jeune prêtre et une religieuse ont une histoire d’amour après avoir lu un autre livre du même : « Théologie spirituelle incarnée ». Mais c’est surtout lui qui a introduit les pires divagations des documents officiels de François.

    Le Tuche de Bergoglio sera aussi président de la Commission biblique pontificale et de la Commission théologique internationale. Il va faire la paire avec Vincenzo Paglia, grand-chancelier de l'Institut pontifical Jean-Paul II et président de l'académie pontificale contre la vie. A eux deux ils vont pouvoir accélérer la destruction de l’Eglise selon les vœux de Bergoglio, et les synodes sur la synodalité vont leur donner tous les prétextes possibles.

    Le pire dans cette affaire est la lettre de Bergoglio à son Tuche (écrite selon certains par le Tuche lui-même), où on lit :

    « Le dicastère que tu présideras est allé jusqu’à utiliser à certaines époques des méthodes immorales. Il y a eu des moments où, au lieu de promouvoir la connaissance théologique, on a poursuivi d’éventuelles erreurs doctrinales. Ce que j’attends de toi est assurément quelque chose de très différent. »

    C’est une première historique qu’un pape dénonce l’immoralité d’un dicastère romain, mais surtout tout le monde comprend que c’est une dénonciation du Panzerkardinal Joseph Ratzinger, et que ce temps est révolu où le dicastère pour la doctrine de la foi avait pour mission de protéger la foi catholique et osait condamner « d’éventuelles erreurs doctrinales » qui ne peuvent pas exister (sauf chez les tradis, naturellement). Le Tuche est du reste ouvertement hérétique, lui qui affirme, et fait affirmer à son complice François, qu’un prêtre doit toujours donner l’absolution et ne peut pas refuser la communion.

    Sur le plan liturgique, le Tuche archevêque de La Plata a interdit toute messe traditionnelle et imposé que toutes les messes soient en espagnol face au peuple.

  • Messe interdite

    Mgr Peter Collins, depuis six mois évêque « d’Est-Anglie », a interdit toute célébration de la messe traditionnelle dans les deux chapelles de Notre-Dame de Walsingham, qui est le sanctuaire national des catholiques anglais.

    Cette mesure a notamment empêché une célébration de la messe traditionnelle prévue lors d’un pèlerinage organisé les 27 et 28 mai derniers. Mais le sanctuaire Notre-Dame de Walsingham est aussi le lieu d’arrivée du pèlerinage annuel de la Latin Mass Society, et c’est donc un acte de guerre de l’évêque, de l’épiscopat britannique, contre la plus grande organisation de défense de la liturgie traditionnelle dans le pays. En accord bien sûr avec François qui a décrété que la seule lex orandi de l’Eglise (ex-)latine était celle des nouveaux livres liturgiques.

    Comme on ne dit jamais où est la cathédrale de ce « diocèse d’Est-Anglie » - or le diocèse doit être nommé d’après sa cathédrale : la chaire de l’évêque -, j’ai cherché sur le site internet du diocèse. A la rubrique « cathédrale » il n’y a rien. A la rubrique « églises », la première citée est l’église anglicane Saint-Edmond d’Acle. Sic.

    [Le « diocèse d’Est-Anglie » a été créé par Paul VI en 1976. L’église Saint-Jean Baptiste de Norwich est devenue sa cathédrale.]