Tucho, que son copain François a fait préfet du dicastère pour la doctrine de la foi, édicte que les « personnes transsexuelles » peuvent recevoir le baptême, parce que, comme ne le cesse de le dire François, l’Eglise accueille tout le monde, elle n’est pas une douane et sa porte ne doit jamais être fermée, or le baptême est la porte de l'Eglise.
Je laisse celui qui voudrait aller y voir de plus près dans ces turpitudes lire le texte de Tucho (en italien, évidemment, puisque c’est la langue officielle de ce qui fut l’Eglise latine), ou sa paraphrase de Vatican News. Mais, ni dans le texte ni dans les réactions je ne vois ce qui me paraît pourtant essentiel : au baptême on reçoit un nom, un « nom de baptême ». Or, quand une femme qui prétend être un homme se fait baptiser Robert, ou quand un homme qui se prétend une femme se fait baptiser Nicole, c’est fonder le sacrement du baptême sur un mensonge.
François a donc inventé le baptême fondé sur le mensonge. C’est remarquable.
Le document ajoute (logiquement) que les « personnes transsexuelles » peuvent être parrain ou marraine (et vice versa, évidemment), et témoin de mariage.
Il ajoute aussi – et voici un nouveau mensonge promu par l’Eglise LGBT - que les « personnes homoaffectives » (sic) peuvent figurer comme parents d’un enfant à baptiser, même si cet enfant a été conçu par mère porteuse. Et bien sûr une « personne homoaffective » et son « conjoint » peuvent être parrains-marraines, et témoins de mariage.
Au passage, Tucho falsifie sans vergogne une déclaration de Jean-Paul II sur ces questions…