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Eglise - Page 5

  • L’Eglise LGBT

    Tucho, que son copain François a fait préfet du dicastère pour la doctrine de la foi, édicte que les « personnes transsexuelles » peuvent recevoir le baptême, parce que, comme ne le cesse de le dire François, l’Eglise accueille tout le monde, elle n’est pas une douane et sa porte ne doit jamais être fermée, or le baptême est la porte de l'Eglise.

    Je laisse celui qui voudrait aller y voir de plus près dans ces turpitudes lire le texte de Tucho (en italien, évidemment, puisque c’est la langue officielle de ce qui fut l’Eglise latine), ou sa paraphrase de Vatican News. Mais, ni dans le texte ni dans les réactions je ne vois ce qui me paraît pourtant essentiel : au baptême on reçoit un nom, un « nom de baptême ». Or, quand une femme qui prétend être un homme se fait baptiser Robert, ou quand un homme qui se prétend une femme se fait baptiser Nicole, c’est fonder le sacrement du baptême sur un mensonge.

    François a donc inventé le baptême fondé sur le mensonge. C’est remarquable.

    Le document ajoute (logiquement) que les « personnes transsexuelles » peuvent être parrain ou marraine (et vice versa, évidemment), et témoin de mariage.

    Il ajoute aussi – et voici un nouveau mensonge promu par l’Eglise LGBT - que les « personnes homoaffectives » (sic) peuvent figurer comme parents d’un enfant à baptiser, même si cet enfant a été conçu par mère porteuse. Et bien sûr une « personne homoaffective » et son « conjoint » peuvent être parrains-marraines, et témoins de mariage.

    Au passage, Tucho falsifie sans vergogne une déclaration de Jean-Paul II sur ces questions…

  • La fin de la théologie romaine

    François a décidé de détruire aussi la théologie, sous couvert de la promouvoir, bien sûr : Motu proprio « Ad theologiam promovendam » (publié en italien, bien sûr: seul le titre est en latin...). Extraits:

    La théologie devra affronter de profondes transformations culturelles…

    Une Église synodale, missionnaire et « sortante » ne peut correspondre qu’à une théologie « sortante »…

    La réflexion théologique est donc appelée à un tournant, à un changement de paradigme, à une « courageuse révolution culturelle» qui l’engage avant tout à être une théologie fondamentalement contextuelle, capable de lire et d’interpréter l’Évangile dans les conditions de vie quotidienne des hommes et des femmes…

    À partir de là, la théologie ne peut que se développer en une culture de dialogue et de rencontre entre les différentes traditions et les différents savoirs, entre les différentes confessions chrétiennes et les différentes religions, se confrontant ouvertement à tous, croyants et non-croyants…

    Sans opposer théorie et pratique, la réflexion théologique est invitée à se développer selon une méthode inductive, qui part des différents contextes et des situations concrètes dans lesquelles les peuples sont insérés…

  • L’Eglise LGBT

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    Le diocèse « catholique » de Lexington, dans le Kentucky, a publié le mot adressé par François à Stan J.R. Zerkowski, le remerciant pour son « ministère ».

    En fait ce Zerkowski est en charge d’un triple ministère ecclésial : il est président de la Commission de sensibilisation LGBT du diocèse de Lexington, directeur du ministère LGBTQ à l’église Saint-Paul, et directeur exécutif de Fortunate Families (familles chanceuses, familles heureuses), qui travaille à « établir des sites de ministère catholique LGBTQ+ dans les diocèses ».

    « J'ai remercié le Saint-Père d'avoir ouvert la porte au ministère et je lui ai expliqué les difficultés auxquelles nous sommes encore confrontés. Et je lui ai dit que son ouverture avait sauvé des vies », a dit Zerkowski.

    Le Saint-Père lui a répondu le 13 octobre :

    « Cher frère, merci beaucoup pour votre courriel. Merci pour votre ministère. Je prie pour vous, continuez à le faire pour moi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Madone veille sur vous. Fraternellement, François. »

    Zerkowski est l'auteur du livre « Coming Out and Coming Home » (proclamer son inversion sexuelle et venir à l’église comme dans son nouveau foyer), publié en 2022, dans lequel il « raconte sa lutte personnelle pour affronter et embrasser son identité d'homme gay et pour la réconcilier avec son catholicisme polonais profondément enraciné »… Il est l’auteur d’une prière blasphématoire à « Notre Dame de la Fierté ».

    L’évêque de Lexington John Stowe a publiquement exprimé son soutien aux bénédictions de couples de même sexe par des prêtres.

    *

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    François a une nouvelle fois reçu hier, pendant près d’une heure, sœur Jeannine Gramick, cofondatrice de New Way Ministry, qui depuis 1977 milite pour les droits LGBT dans l’Eglise, pour l’ordination des femmes, pour l’avortement, etc.

    Sœur Gramick (qui était accompagnée de trois autres dirigeants de son organisation) a remercié le pape pour « son ouverture à la bénédiction des unions homosexuelles ».

    « Cette rencontre est une reconnaissance non seulement de sœur Jeannine et de New Ways Ministry, mais aussi des milliers et des milliers de personnes LGBTQ+, de paroisses, d'écoles, de ministres pastoraux et de communautés religieuses qui ont travaillé sans relâche pour l'égalité et qui ont souvent connu la désapprobation et l'ostracisme dont New Ways Ministry a fait l'objet. La rencontre avec le pape François est un grand encouragement pour sœur Jeannine et New Ways Ministry à poursuivre leur travail au sein de l'Église catholique », a déclaré le directeur exécutif de NWM, Francis DeBernardo (c'est celui qui est à la droite du pape).

    Sœur Gramick a été interdite « de tout travail pastoral impliquant des personnes homosexuelles » et déclarée « inéligible, pour une période indéterminée, à toute fonction » dans son institut religieux. Mais c’était en 1999, dans un autre siècle…

  • Bénis sodomites

    Désormais c’est officiel : l’Eglise dite catholique permet aux prêtres de bénir les unions entre personnes de même sexe. C’est dans la réponse de François aux dubia de cinq cardinaux (Walter Brandmüller, Raymond Leo Burke, Juan Sandoval Íñiguez, Robert Sarah et Joseph Zen).

    Une réponse qui est d’abord une énorme entourloupe. Le 10 juillet dernier, ces cardinaux avaient envoyé cinq dubia, dans la perspective du synode. Comme ils ne recevaient aucune réponse, ils ont reformulé leurs dubia le 21 août, demandant au pape de répondre simplement par oui ou par non. Hier, Vatican News a publié la réponse du pape aux dubia, laissant entendre que c’est la réponse à ceux du 21 août, alors qu’il s’agit de la réponse à ceux du 10 juillet, parvenus au pape le 11, et auxquels il a répondu… le jour même

    C’est donc ce texte du 11 juillet qui est présenté par le Vatican comme la réponse aux demandes formulées par les cardinaux le 21 août…

    Ce qui frappe d’abord est évidemment ce que dit François à propos de la bénédiction de couples de personnes de même sexe. Puisque, selon le refrain bien connu, « nous ne pouvons pas être des juges qui ne font que nier, rejeter, exclure », la « prudence pastorale doit discerner correctement s’il existe des formes de bénédiction qui ne véhiculent pas une conception erronée du mariage » mais sont « une demande d'aide à Dieu, un appel à pouvoir mieux vivre », et la « charité pastorale demande de ne pas traiter simplement comme “pécheurs” d'autres personnes dont la culpabilité ou la responsabilité peuvent être atténuées par divers facteurs qui influencent l'imputabilité subjective ». En bref, on peut procéder à un rite de bénédiction de personnes qui continuent de vouloir avoir des relations sexuelles contre-nature (c’est le nouveau concept de bénédiction du péché mortel objectif et habituel), mais « il n’est pas opportun » que ce rite devienne un rite officiel, « car la vie de l'Église passe par de nombreux canaux en plus des canaux normatifs ».

    Si l’on a du temps à perdre on peut lire les réponses aux autres questions, qui sont empreintes du relativisme bien connu du pape camouflé en « discernement » et « pastorale ». Particulièrement la réponse sur l’ordination sacerdotale des femmes, dont il laisse ouverte la possibilité, car « une doctrine claire et faisant autorité sur la nature exacte d'une "déclaration définitive" n'a pas encore été élaborée de manière exhaustive » sur la question… Sic.

  • L’apostasie romaine

    Lu sur Vatican News :

    Le Pape François a institué l'Université publique du sens, pour répondre à la crise mondiale du sens. Autonome, cette « institution éducative universitaire civile basée dans l'État de la Cité du Vatican » sera gérée par le mouvement éducatif international Scholas Occurrentes.

    L’Université du sens veut non seulement répondre à la crise mondiale du sens mais aussi représenter un lieu d’accueil où l'éducation peut être réimaginée, en mettant au centre la personne dans son unicité et la communauté comme expression de la pluralité.

    Dans une déclaration publiée par le mouvement éducatif international Scholas Occurrentes, le Pape a fait savoir que: «Scholas, en tant que communauté qui éduque, ouvre les portes de l'Université du sens, avec des étudiants de toutes réalités, langues et confessions, afin que personne ne soit exclu». (Etc. et blablabla...)

    Pourtant il y a quelqu’un qui est exclu. Vous pouvez lire tout l’article si vous avez du temps à perdre. Cela se passe au Vatican mais il n’y a pas un mot de religion. Pas la moindre allusion à la religion. Dieu est exclu, le Christ est exclu, la Trinité est exclue.

    Une institution non chrétienne de l’Eglise catholique, au Vatican, a pour mission de donner un sens en dehors du Christ… Mais si, pour le Vatican, ce n’est pas le Christ qui donne un sens, le sens que l’on trouvera ne peut être que le sens inverse : Vade retro…

  • Eglise catholique

    Lu sur le site Eglise catholique – Ville de Lucerne (le 11 août)

    Les églises lucernoises à nouveau présentes à la Pride

    Après le succès de la première Pride de Suisse centrale l'année dernière, une nouvelle édition aura lieu le 26 août. Les églises lucernoises seront à nouveau de la partie. Une bible queer sera notamment créée pendant la semaine de la Pride dans la chapelle Saint-Pierre.

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    Les églises lucernoises apportent également une touche arc-en-ciel à la deuxième Pride de Suisse centrale. Sous la devise "Dieu aime la diversité", elles participeront au cortège de la manifestation du 26 août à travers le centre-ville. Le lendemain, les églises catholique-chrétienne, réformée évangélique et catholique romaine, en collaboration avec l'alliance "Gleichwürdig Katholisch", invitent à une célébration œcuménique à 14 heures à la chapelle Saint-Pierre. Pendant toute la semaine de la Pride, à partir du 21 août, la chapelle Saint-Pierre accueillera diverses manifestations œcuméniques traitant de thèmes et de questions queer (voir le flyer en annexe). Une bible sera par exemple créée, qui mettra en lumière des textes encourageants pour les identités queer.

    « La Pride de Suisse centrale est un événement important qui réunit des personnes de la communauté LGBTIQ* et des sympathisants pour célébrer l'importance de l'acceptation, de l'égalité et du respect », explique le théologien catholique romain Meinrad Furrer, recteur de la chapelle Saint-Pierre.

    Le slogan de l'événement de cette année est "Zäme !” Il doit symboliser l'idée d'unité et de solidarité au sein de la communauté LGBTIQ* et au-delà. « En rassemblant des personnes d'horizons et d'identités différents, nous voulons montrer que la force commune et le respect de la diversité sont la clé pour créer une société plus juste et plus inclusive », affirme Meinrad Furrer.

    *

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    La chapelle Saint-Pierre est la plus ancienne église de Lucerne. Juste à côté, le "pont de la chapelle", du XIVe siècle, est le monument le plus photographié de Lucerne.

    L'intérieur de la chapelle a été récemment "restauré", à savoir mis au goût du jour, comme si c'était un loft de bobos. De bobos queer, donc.

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    (Zäme est du patois local, d'après l'allemand zusammen : ensemble. A Lucerne on dit paraît-il Hoï Zäme! - salut tout le monde. Ce qui correspond au mantra pontifical : "Todos, todos, todos".)

  • L’Eglise de François

    En Mongolie, François a commencé par condamner la corruption et dire qu’il fallait sauver la planète.

    Mais ça devient plus que banal.

    Alors il a dit que les catholiques chinois devaient être « de bons citoyens » bien soumis au régime communiste.

    Puis il a fait l’éloge de Teilhard de Chardin, qui certes était jésuite mais n’était pas chrétien, et qui outre son idéologie panthéiste fut mêlé à la supercherie évolutionniste de « l’homme de Piltdown ». Il avait même personnellement découvert une canine du soi-disant ancêtre de l’homme moderne. Mais son imposture idéologique (qui nécessitait des preuves matérielles inventées) est évidemment beaucoup plus grave. Et ce qui est plus grave est que le pape fasse l’éloge d’une pensée antichrétienne.

    *

    Au Brésil, le 28 août, un archevêque a donné la communion au chef d’une organisation musulmane. Puis il a longuement justifié ce sacrilège. En résumé, il n’y a pas de différence notable entre l’islam et le christianisme.

  • Father DJ

    L'Eglise bergoglienne telle qu'en elle-même, woke et satanique. (Merci à Stavrolus.)

    (Cliquer sur "paramètres" - la petite roue dentée, à droite, sur "sous-titres", puis sous "anglais (généré automatiquement)" cliquer sur "traduire automatiquement", et choisir français.)

    L'essentiel se trouve entre 1'30 et 6'.

  • Portrait

    Ceci est l'archevêque de Milan aux JMJ.

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  • Les invités aux noces

    S'il y en a qui s'intéressent encore aux hérésies bergogliennes, je leur conseille ce remarquable article de José Arturo Quarracino sur l'exégèse idéologique anti-évangélique de la parabole des invités aux noces. La situation s'aggrave en permanence.

    (José Arturo Quarracino, ancien professeur de théologie et de philosophie, aujourd'hui essentiellement traducteur - et chroniqueur, est un neveu du cardinal Antonio Quarracino, prédécesseur de Bergoglio comme archevêque de Buenos-Aires.)