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Eglise - Page 12

  • A propos du Pèlerinage

    Il y a eu une polémique à propos du Pèlerinage de Chrétienté, cette année, parce que son succès a été tel que les médias en ont parlé, et que plusieurs, de premier plan, en ont parlé sans sombrer dans les caricatures.

    Alors les caricatures sont venues de l’Eglise. L’un des idéologues de cette Eglise en France, un certain Sinéty, connu précédemment comme apôtre de l’immigration, a cru bon de vomir son venin aussi à propos du Pèlerinage. D’un cheval de Troie l’autre, en quelque sorte : ce pèlerinage, affirme-t-il, ne portera des fruits que s’il accepte des prêtres qui célèbrent la messe de Paul VI. On a bien compris la manœuvre : il s’agit évidemment de détruire le Pèlerinage de Chrétienté, puisque sa spécificité est la liturgie traditionnelle. Si cette spécificité est battue en brèche, puis niée, il n’y a plus de Pèlerinage de Chrétienté, et c’est la plus spectaculaire manifestation française de la liturgie traditionnelle qui disparaît…

    Une rumeur a été lancée par La Croix, ou reprise par La Croix (il fallait bien une contribution de ce torchon), selon laquelle pour la première fois un prêtre aurait célébré sa « messe privée » selon le missel de Paul VI. Et l’on nous dit que le Pèlerinage peut bien accepter des « messes privées » de Paul VI, auxquelles les pèlerins ne participent pas. La grande première est une entrée en catimini du cheval de Troie.

    Cela a été démenti. Je ne sais pas ce qu’il en est. Mais je peux dire deux choses.

    La première est qu’il n’est pas difficile de savoir si cela a eu lieu. Surtout le lundi. Il suffit de demander aux prêtres. Car pour nous c’est le lundi de Pentecôte. Pour les autres c’est une « mémoire » mariale inventée par François en 2018. Autrement dit, parmi les prêtres célébrant tous en rouge, le héros et héraut de la messe de Paul VI-François a été, ou aurait été, le seul à célébrer en blanc.

    La seconde est qu’il n’existe pas de « messe privée ». Toute messe est par définition un acte public de l’Eglise. Toute messe de Paul VI serait donc une manifestation publique de la révolution liturgique dans le Pèlerinage de Chrétienté.

    Il est à espérer que le Pèlerinage de Chrétienté ne permette l’intrusion d’aucun cheval de Troie. Car s’il perd sa spécificité liturgique il perd sa raison d’être, et donc il disparaît. Ce qui est évidemment le souhait de tous les Sinéty, qui toléraient le Pèlerinage quand on ne parlait pas de lui, mais ne supportent pas qu’il devienne un événement majeur qui souligne leur échec.

  • James l’immonde

    James Martin sj, le copain de François, consultant auprès du Secrétariat aux communications du Saint-Siège, a publié ce tweet particulièrement vomitif :

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    « En juin, les catholiques célèbrent le mois du Sacré-Cœur. Les personnes LGBTQ célèbrent le mois de la fierté. Les catholiques LGBTQ célèbrent les deux. Les uns nous montrent comment Jésus aime. Les autres nous montrent qui Jésus nous appelle à aimer aujourd'hui. »

    C’est une publicité pour son grand article sur le sujet, publié sur le site des « catholiques LGBT » Outreach.faith (sensibilisation.foi).

    Il y a eu un évêque pour réagir. Toujours le même : Mgr Strickland :

    « Ce blasphème doit cesser, Dieu aime chaque personne, même la plus pécheresse, mais dire que les actes pécheurs sont compatibles avec le Sacré-Cœur de Jésus-Christ contredit l'appel du Christ à aller et ne plus pécher... »

    *

    Dans le genre fierté, une école exemplaire :




  • L’antichristianisme aux Etats-Unis

    Traduction d’un article de LifeSiteNews.

    L'archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone, a élevé la voix pour protester et mettre en garde contre les actes publics de violence et de moquerie anticatholiques qui continuent de sévir dans les villes américaines.

    Sa plainte fait suite à un récent incident de vandalisme à la Mission historique Saint-Raphaël de San Francisco, au cours duquel les forces de l'ordre ont assisté au crime et ont refusé d'intervenir pour l'empêcher.

    « Notre nation s'efforce aujourd'hui d'assumer son passé raciste, a déclaré l'archevêque. Pourtant, la longue, profonde et sordide histoire de l'anticatholicisme est universellement ignorée. »

    « La Conférence des évêques catholiques des États-Unis signale qu'au moins 260 incidents se sont produits dans 43 États et dans le district de Columbia depuis mai 2020. Les comportements vont de l'incendie criminel à la peinture à la bombe, en passant par la décapitation et le renversement de statues, jusqu'à la dégradation de pierres tombales avec des croix gammées et des messages anticatholiques. Les arrestations dans ces affaires, et surtout les poursuites judiciaires, ont été extrêmement rares ».

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  • La suppression de la pénitence

    Dans l’évangile il y a 25 fois le mot « pénitence ». Dans l’évangile de la néo-liturgie ce mot n’existe pas. Tout au plus, trois fois sur les 25, est utilisé le verbe « se repentir ». Jamais « faire pénitence ».

    La pénitence a donc disparu, alors que c’est un thème essentiel de l’évangile, et de la vie chrétienne. Pourtant « il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui fait pénitence… »

    Les nouveaux livres sont « l’unique expression de la lex orandi du rite romain », a décrété François. L’évangile des nouveaux livres n’est pas l’expression de la lex credendi de l’Eglise catholique.

    On remarquera que François rend obligatoire, dans les rares messes traditionnelles qu’il tolère provisoirement, la lecture de l’épître et de l’évangile selon les nouveaux livres. Ainsi s’insinue même dans la messe traditionnelle le poison de la néo-liturgie qui a supprimé le mot même de pénitence.

    La première des pénitences c’est le jeûne, et le mot de jeûne, qui est omniprésent dans la liturgie traditionnelle du carême (puisque « carême » veut dire quarante jours de jeûne), a été supprimé des oraisons de ce qu’on appelle encore le carême.

    Et dans tout le néo-missel il n’y a aucune oraison où l’on reconnaisse être affligé par le péché ou s’affliger par la pénitence.

    On a supprimé la pénitence, et même le sacrement de pénitence a changé de nom (et de langage). On a logiquement supprimé le jeûne, puisque s’il n’y a plus de pénitence il n’y a pas de raison de garder la pratique qui en était l’emblème.

    Pourtant le Seigneur a dit : « Si vous ne faites pas pénitence vous périrez tous ». Et « cette sorte de démon ne se chasse que par la prière et le jeûne », et : « Quand l’époux leur aura été enlevé ils jeûneront. »

    Cela n’est qu’un aspect de la subversion complète de la liturgie opérée dans les livres de 1970. Les psaumes ont été soigneusement expurgés de ce qui ne correspondait pas à la « mentalité moderne » (de ce qui attaquait le démon de façon « trop » vigoureuse). Les collectes de l’Avent « ne contiennent aucune référence au péché ni à ses dangers ; aux ténèbres ou à l'impureté de l'esprit ; à la faiblesse humaine ou au besoin de miséricorde, de pardon, de protection, de délivrance, de purification » (Pristas). C’est une constante de la néo-liturgie, de même qu’a été gommée la nécessité de se détacher des choses du monde (qui sont au contraire valorisées), etc.

    On rappellera le propos de l’un des artisans des nouveaux livres : « C’est destiné, à long terme mais inévitablement, à changer la mentalité théologique et la spiritualité même du peuple catholique. » Et le cardinal Roche, préfet du dicastère du Culte divin, affirme lui-même que « la théologie a changé ».

    C’est ce que ne comprennent pas ceux qui disent avoir « de bons prêtres » qui permettent d’avoir une liturgie « correcte ». La nouvelle lex orandi n’est pas catholique. C’est la lex orandi d’une nouvelle « religion ». Elle peut être célébrée par des prêtres encore catholiques. Mais elle forme la lex credendi du clergé et du peuple, qui inexorablement, à terme, ne sera plus catholique.

    • Voir La “réforme” liturgique, Il y a 50 ans (cliquer sur le titre en haut de la colonne de droite).
  • Incompétence crasse

    Il y avait hier au « Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris » une « journée d’études » sur le thème : « Hommes et Femmes en Eglise : du nouveau ? »

    Parmi les orateurs, Hélène Bricout. Et on en a retenu ceci : le fait que l’Eglise catholique n’ordonne pas de femmes au sacerdoce tient essentiellement à « l’inconscient scolastico-tridentin ».

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    On imagine les orthodoxes découvrant que si l’ordination de femmes est impossible chez eux c’est à cause de « l’inconscient scolastico-tridentin »…

    Hélène Bricout est « professeur d’histoire et de théologie de la liturgie à l’Institut supérieur de liturgie ».

    Tel est le naufrage de l’Eglise catholique.

  • Sister Wilhelmina

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    Le jour de l’Ascension, les Bénédictines de Marie Reine des apôtres, dans le Missouri, ont voulu transférer le corps de leur fondatrice, sœur Wilhelmina Lancaster, de la tombe du cimetière où elle avait été enterrée il y a quatre ans (elle est morte la veille de l’Ascension 2019), dans un tombeau définitif à l’intérieur de la chapelle.

    Elles ont trouvé le cercueil abîmé, avec une fissure en plein milieu, qui avait laissé passer l’humidité. Le corps, qui n’avait pas été embaumé, était recouvert de moisissure. Mais c’était un corps, pas un squelette. L’abbesse a d’abord vu un pied, et elle n’en revenait pas. Puis on a enlevé les moisissures, et on a découvert que son corps n’avait pas subi de corruption. Son habit lui-même, en fibres naturelles, soumis aux moisissures, est intact, alors que la garniture du cercueil s’est désintégrée.

    Le visage a seulement été nettoyé à l’eau chaude pour enlever l’épaisse moisissure qui le recouvrait, et il est apparu quasiment intact, avec seulement un œil qui s’était enfoncé. Il a été recouvert de cire, ainsi que les mains.

    Le corps va être installé dans un cercueil de verre, et l’évêché va ouvrir une enquête.

    J’ai déjà évoqué la « personnalité exceptionnelle » de Sœur Wilhelmina, qui après avoir passé 50 ans dans un institut de religieuses noires dédié l’éducation de jeunes filles noires avait fondé dans le Missouri, à 70 ans, un monastère bénédictin, sous les auspices de l’abbé Devillers, de la Fraternité Saint-Pierre, et de l’évêque de Kansas City-Saint Joseph, Mgr Robert Finn. Sœur Wilhelmina avait quitté l’institut où elle avait passé presque toute sa vie parce qu’elle voulait garder une vraie vie religieuse et une vraie liturgie. Les Bénédictines de Marie Reine des apôtres, dont la plupart sont jeunes, ont intégralement la liturgie traditionnelle. En 2018, Sœur Wilhelmina devenait la première abbesse à recevoir la bénédiction abbatiale selon le pontifical traditionnel aux Etats-Unis. Elle est morte l’année suivante, à 95 ans.

    Blacks Lives Matter ?!

    Mais surtout, en ce temps de persécution de la liturgie traditionnelle, on ne peut qu’y voir un signe, qui n’a pas fini de faire du bruit…

    (Les Bénédictines de Marie Reine des apôtres sont connues pour leurs enregistrements. Elles ont publié 10 CD, dont un est resté 13 semaines en tête du classement des albums de musique traditionnelle. Un extrait du 10e ici.)

  • Dépassement

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    Ce n’est pas l’initiative d’un prêtre détraqué, mais du diocèse de Grenoble. Et même de « l’Eglise », si on en croit l’annonce :

    Le 17 mai sera célébrée la journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie.

    À cette occasion, l'Église invite tous les chrétiens à un temps de prière pour se dépasser face à ces violences qui minent notre société.

    Retrouvons-nous, à 20h, à l'église Notre-Dame du Drac à Seyssinet pour nous associer, apporter notre soutien en faisant monter nos prières auprès du Père

    “Qui vous accueille, m'accueille” Mt 10:40

    Ouvert à tous

    J’ai commencé à chercher un temps de prière pour dépasser la cathophobie qui commence vraiment à me miner.

    (Les documents - affiches, arguments, citations... - sont fournis par le portail italien "Foi et homosexualité".)

  • Enseignement "catholique"

    Riposte catholique avait dénoncé la diffusion programmée auprès d’élèves de 6e d’un film faisant l’apologie du « changement de genre », dans un collège catholique d’Alsace. Des parents d’élèves ont protesté, et la projection a été annulée. La direction diocésaine de l’enseignement catholique a voulu « éviter les réactions disproportionnées » (sic), mais aussi : « Après réflexion, nous avons estimé que la question du genre n’avait pas valeur à être traitée par des enfants de 6e si eux-mêmes n’ont pas posé de question sur le sujet à leurs parents ».

    Car il a fallu une « réflexion » à ces dirigeants de l’enseignement catholique pour comprendre qu’ils étaient en train de faire la même chose que les pourrisseurs LGBT qui sont envoyés dans les écoles depuis longtemps maintenant (depuis Xavier Darcos et surtout Luc Chatel, ministres de Sarkozy-Fillon) pour profiter des troubles de la puberté des collégiens afin de recruter des adeptes.

    Le Parisien a relaté l’affaire, et souligné :

    La nouvelle de cette diffusion avait été relayée par l’influent site Riposte-catholique.fr, qui se présente comme un site de « réinformation catholique ». Dans une publication datée du 1er mai, ce dernier accusait le collège épiscopal de Walbourg de « mettre gravement en danger le développement psychologique des élèves en les mettant face à ce film ».

  • Un démolisseur

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    Le cardinal Arthur Roche, préfet du dicastère de la destruction de la liturgie, était comme évêque de Leeds un destructeur en série des paroisses de son diocèse. Sans états d’âme dans l’une et l’autre fonction.

    Version longue : Paix liturgique.

    Résumé : Le Salon Beige.

  • Bryan N. Massingale

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    Il s’appelle Bryan N. Massingale. Il est prêtre catholique et jésuite. Il est professeur de théologie et d’éthique sociale à l’université Fordham de New York après avoir été professeur de théologie à l’université Marquette. Le 21 avril dernier il s’exprimait à la « Conférence ignacienne Q » (sic), qui réunit les étudiants LGBTQ des universités jésuites américaines.

    Extraits :

    Je me présente à vous en tant que prêtre et théologien noir et homosexuel. Je suis guidé non seulement par ma sexualité, ma foi et mon étude des croyances éthiques de l'Église, mais aussi par les traditions des luttes pour la liberté des Noirs aux États-Unis. Ces luttes, au fond, sont des questions d'âme et d'esprit. C'est pourquoi je vous parlerai de tout mon être, car ma sexualité, ma foi, ma vocation et mon identité raciale influencent tout ce que je suis.

    Comme la plupart d'entre vous, j'ai reçu une éducation jésuite : Université Marquette, promotion 1979. Lorsque j'étais étudiant, je ne pouvais pas rêver d'un jour comme celui-ci. Si quelqu'un avait dit au jeune étudiant de 21 ans que j’étais qu'un jour je m'adresserais à une assemblée d'étudiants LGBTQ d'universités jésuites en tant que prêtre noir et publiquement homosexuel, j'aurais ri et dit : "Dans tes rêves !".

    Lorsque j'étais professeur à mon alma mater et que j'ai voulu donner un cours sur l'homosexualité et l'éthique chrétienne, on m'a dit qu'il ne pouvait pas être enseigné dans le département de théologie, mais seulement dans le programme de spécialisation. Si vous m'aviez dit que dix ans plus tard je serais ici, j'aurais répondu : "C'est seulement dans vos rêves". Pourtant, des gens comme nous ont rêvé. Et c'est parce qu'ils ont rêvé que nous sommes ici.

    Les révolutions et les changements sociaux ne sont pas des événements singuliers, "mais de longs rêves, partagés par des communautés lésées, nourris dans des espaces fugitifs et mis en œuvre par des mouvements sociaux". Notre travail consiste donc à faire de ce lieu un espace pour nos rêves, pour les rêves queer.

    Parce que le rêve d'un lieu où tous sont accueillis, où les personnes de toute sexualité sont valorisées, où toutes les identités de genre sont respectées et protégées - ce rêve n'est pas encore réalisé. Et non seulement il n'est pas encore réalisé, mais il est attaqué de manière flagrante, inquiétante et même effrayante, alors que beaucoup d'entre nous pensaient et espéraient que c'était du passé.

    La spiritualité ignatienne nous invite à voir le monde comme le Christ le voit. Nous aimer comme Dieu nous aime. Voir et aimer "l'autre" comme le fait le Christ.

    Nous devons donc affirmer, sans nous excuser, la valeur précieuse des vies des LGBTQ. De nos vies. Nous devons proclamer avec confiance et insistance que nous sommes également rachetés par le Christ et radicalement aimés par Dieu.

    Nous sommes également rachetés par le Christ et radicalement aimés par Dieu. Nous ne le répéterons jamais assez. Nous devons nous répéter et nous répéter les uns aux autres encore et encore : "Vous êtes aimés. Vous êtes aimables. Vous êtes sacrés. Parce que vous êtes l'image de Dieu".

    Nous devons refuser les mensonges de la suprématie blanche et de l'hétérosexisme. Nous devons prier pour obtenir la grâce de nous voir et de nous aimer, d'aimer notre monde et de nous aimer les uns les autres comme le Christ nous connaît et nous aime. La grâce de rêver le rêve de Dieu pour nous.

    Et donc, j'ai encore des rêves. Je rêve d'un jour où la communauté LGBTQ considérera le racisme comme son problème, car c'est déjà le nôtre. Je rêve d'un jour où deux hommes et deux femmes pourront se tenir devant notre Eglise, proclamer leur amour et le faire bénir dans le sacrement du mariage. Je rêve d'une Église qui célèbre avec enthousiasme les amours homosexuelles comme autant d'incarnations de l'amour de Dieu parmi nous.

    Je rêve d'une Église où les prêtres homosexuels et les sœurs lesbiennes seront reconnus comme les responsables saints et fidèles qu'ils sont déjà. Je rêve d'un monde où les jeunes homosexuels du Honduras, du Salvador, de l'Ouganda, du Kenya et de l'Afghanistan pourront sortir de leur cachette et vivre sans crainte. Je rêve d'une Eglise où les employés et les enseignants LGBTQ pourront enseigner à nos enfants, servir le peuple de Dieu et voir leurs vocations, leur sexualité et leurs amours engagées affirmées.

    Je rêve d'une communauté LGBTQ engagée non seulement dans le respect de la diversité sexuelle, mais aussi dans la justice en matière d'immigration et l'égalité du droit de vote. Je rêve d'une communauté LGBTQ aussi passionnée par la justice pour les transgenres noirs et bruns que par la justice pour les hommes blancs cisgenres. Je rêve d'une communauté LGBTQ qui embrasse la diversité de ses teintes de peau comme un merveilleux reflet de la diversité de la vie intérieure de Dieu.

    Je rêve d'une Église qui célèbre avec enthousiasme les amours homosexuelles comme autant d'incarnations de l'amour de Dieu parmi nous.

    Traduction du discours intégral :

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