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Eglise - Page 275

  • Le Conseil d’Etat et la mosquée de la cité U d’Antony

    Le Conseil d’Etat a rejeté hier le recours des étudiants musulmans de la résidence universitaire d’Antony contre la fermeture de leur « salle de prière » en janvier... mais il affirme leur droit à avoir un lieu de culte.

    Le Conseil d’Etat estime que le Crous « n’a porté aucune atteinte manifestement illégale aux libertés fondamentales de culte et de réunion », parce que les conditions dans lesquelles cette salle était utilisée ne permettaient pas de garantir « les moyens de veiller à sa sécurité ».

    Il ne justifie la fermeture que pour ces raisons de sécurité, et il ajoute : « En l’absence de disposition législative ou réglementaire spécifique à la pratique des cultes dans les résidences universitaires, le Crous doit respecter tant les impératifs d’ordre public que le droit de chaque étudiant à pratiquer, de manière individuelle ou collective et dans le respect de la liberté d’autrui, la religion de son choix. »

    Autrement dit, le Conseil d’Etat donne raison, sur le fond, aux musulmans, alors que jusqu’ici il était admis par tous, au nom de la « laïcité », qu’il ne pouvait pas y avoir de lieu de culte dans une résidence universitaire.

    Désormais, face à la religion dominante, on décrète que les étudiants ont droit à des lieux de culte.

    J’ai beau écouter attentivement, je n’entends pas les cris des défenseurs patentés du laïcisme...

    Il est vrai que si l’interdiction des lieux de culte dans les résidences universitaires est conforme à l’esprit de la loi de 1905, il n’y a rien dans le texte même de la loi qui puisse appuyer cette interprétation.

    Quoi qu’il en soit, les étudiants catholiques doivent s’engouffrer dans la brèche. Le Conseil d’Etat a décrété que le Crous doit respecter leur droit à pratiquer leur religion de manière collective.

    Il est de leur devoir de réclamer du Crous, dans toutes les résidences universitaires, une salle qui puisse être transformée en chapelle.

    On ose espérer qu’ils soient soutenus dans cette démarche par le clergé.

    L’action ou l’inaction dans ce domaine sera un test de l’état de dhimmitude de notre pays.

  • Les parents de sainte Thérèse

    Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse de Lisieux, pourraient être bientôt béatifiés : c'est dans le cadre de ce procès de béatification que leurs corps devraient être exhumés très prochainement en vue d'un transfert à la crypte de la Basilique.

    Mgr Bernard Lagoutte, recteur de la basilique Sainte-Thérèse et directeur du pèlerinage de Lisieux tiendra une conférence de presse à ce sujet lundi prochain.

    Les parents de sainte Thérèse ont été proclamés « vénérables » en 1994. La congrégation pour les Causes des saints a publié un décret approuvé par Benoît XVI reconnaissant qu'ils ont vécu les vertus de foi, d'espérance et de charité de façon héroïque.

    A l'occasion du passage des reliques de sainte Thérèse à Rome en novembre dernier, le P. Antonio Sangalli avait rappelé « l'importance » de prier pour la béatification des parents de sainte Thérèse, « pour la famille aujourd'hui ».

    Une guérison présumée miraculeuse d'un nouveau-né dans la ville italienne de Monza est actuellement examinée. Son entourage avait prié les époux Martin pour cette guérison.

    Le pèlerinage de Lisieux célèbre cette année le 150e anniversaire du mariage de Louis et Zélie Martin : le 12 juillet à Alençon, lieu du mariage, et le 13 à Lisieux (« journée des familles »), en présence et sous la présidence du cardinal Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour la cause des Saints.

  • Feue la liturgie des défunts

    Je reviens de l’enterrement de Jean-Claude Varanne. J’ai pu vérifier l’état de totale destruction de la liturgie des défunts. Les seuls vestiges d’une quelconque liturgie, dans ce très long baratin (pieux et digne…), étaient un passage de l’Evangile et le Notre Père…

    L’officiante était une religieuse, en civil, assistée d’une laïque. C’est elle qui nous a appris qu’elle était religieuse. Elle a dit aussi qu’il n’y avait pas de prêtre parce qu’il n’y a pas de prêtre. Pourtant à la porte de l’église il y avait le « planning » des messes dans les environs pour le mois de mai. Il y a donc au moins un prêtre quelque part. Mais sans doute a-t-il des choses plus importantes à faire que de célébrer le saint sacrifice de la rédemption, de l’appliquer à un défunt et de profiter de l’occasion pour faire œuvre d’apostolat.

    Je me disais que cette femme qui se dit religieuse ferait un bon pasteur protestant.

    De fait, je vois sur le site de l’Oratoire du Louvre ce qui est dit de la cérémonie des obsèques dans l’Eglise réformée de France, et je constate que c’est globalement ce à quoi j’ai assisté :

    « Cette cérémonie a trois objectifs:

    Être ensemble, réunir ceux qui ont aimé le disparu pour témoigner du fait que l'on n'est pas seul dans le deuil, mais que la communion humaine et fraternelle est essentielle.

    Rendre grâce à Dieu pour une existence qui nous a été donnée et au bénéfice de laquelle on a été. Ce point est d'ailleurs essentiel puisque souvent les protestants désignent par "service d'action de grâce" le service funèbre.

    Et enfin: entendre l'Évangile, et partager l'espérance commune de notre foi dans le deuil pour dire que l'homme n'est pas condamné à mort, mais qu'il est promis à la vie. »

    « Le service funèbre peut se dérouler de la façon suivante : Orgue - Louange et accueil - Annonce de l'Évangile de la vie - (Cantique) - Confession de foi - (Témoignages d'une ou deux personnes de la famille) - Lectures dans la Bible - Orgue (ou cantique) – Prédication - Orgue (ou cantique) -  Prière et "Notre Père" - Annonces - (Offrande) - Bénédiction de l'assemblée - (Cantique) – Orgue. Si l'on pense qu'il y aura peu de personnes présentes capables de chanter un cantique, il est préférable de ne pas mettre du tout de cantiques et de les remplacer par de la musique (orgue, disque, ou musicien contacté par la famille). »

    En l’occurrence, il s’agissait de disques. Les « trois objectifs » ont été en effet les trois points autour desquels tournaient la prédication de la religieuse. Je remarque toutefois qu’il y a dans l’office protestant une « confession de foi » et des « lectures de la Bible », mais nous n’avons pas eu cela. L’office des défunts, en Seine-et-Marne, c’est l’office protestant, mais substantiellement allégé. Naturellement, la présence d’un prêtre, et la présence réelle du Christ, seraient incongrues.

  • Un triste petit plat de lentilles

    La fiancée du plus âgé des petits-fils de la reine Elizabeth II a quitté l’Eglise catholique pour devenir anglicane, afin qu'il n'ait pas à renoncer à son droit de succession à la Couronne britannique, a annoncé un porte-parole du palais de Buckingham.

    Peter Phillips, 30 ans, fils de la princesse Anne et de son premier mari Mark Phillips, pourra ainsi conserver son… 11e rang dans l'ordre de succession au trône, quand il épousera Autumn Kelly, 31 ans, une Canadienne consultante en management, le 17 mai à Windsor.

  • Le Mont Saint-Michel : 1.300 ans

    Revêtu d'une chasuble blanche brodée de fils d'or et coiffé de la calotte rouge des cardinaux, l'archevêque de Paris, Mgr Vingt-Trois, a lancé hier, par une messe solennelle en ce jour de l’Ascension, les célébrations du 1.300e anniversaire du Mont-Saint-Michel. Car c’est en 708 que l'évêque Aubert, inspiré par des apparitions de l'archange, décide de construire un sanctuaire sur le Mont Tombe. Cette premère église sera consacrée en 709.

    « Le 13e centenaire du Mont, c'est le signe de la continuité de la présence chrétienne en ce lieu de prière monastique qui a repris il y a quelques dizaines d'années et qui continue aujourd'hui. C'est le signe de la fécondité de la foi à travers la beauté du monument », a-t-il déclaré à la presse. (Cinq frères et cinq soeurs de la Fraternité monastique de Jérusalem sont installés en permanence à l'abbaye qui domine le Mont.)

    Accompagné de huit évêques et de plusieurs dizaines de prêtres, l'archevêque de Paris a commencé la journée de célébration par un office religieux au pied du Mont. Sous un soleil radieux, ils ont ensuite gravi en chantant les 365 marches conduisant à l'abbaye. « Quel signe plus providentiel que d'ouvrir ce 13e centenaire le jour de la fête de l'Ascension, puisque celui qui contemple le Mont Saint-Michel voit combien il est un signe entre le ciel et la terre ? a déclaré Mgr Vingt-Trois en ouvrant la messe. Car aussi bien quiconque s'approche du Mont peut voir de ses yeux simplement ouverts comment il unit et la terre et la mer et le ciel : il se dresse comme un signe de la vocation que Dieu lance à tous les hommes de partager sa propre vie. C'est le sens de cette fête de l'Ascension quand le Christ ressuscité rejoint le sein du Père et entraîne avec lui l'humanité tout entière dont il est devenu l'un des membres à part entière. »

    Dans sa belle homélie, il a dit notamment :

    « Regardez cette image à partir de la base : à la fois harmonieuse mais large, solide dans son grès, plantée en terre et en mer, résistante au flux et au reflux, profondément enracinée, comme scellée au sol lui-même. Image de notre existence elle-même, plongée tout entière et comme collée aux contraintes, aux espérances et aux souffrances de cette vie. Quand nos yeux s'élèvent, nous voyons peu à peu se rétrécir ce monticule pour devenir une simple flèche dressée dans le ciel dans l'élégance de sa dentelle architecturale, comme si peu à peu, de cette expérience humaine, s'était dressée comme l'essence d'une réalité moins visible à la base et qui se dégage peu à peu vers le sommet pour donner la vision de la dynamique de l'élan de l'être vers la puissance de Dieu. Oui, au sommet du Mont, nous sommes plus proches de la réalité divine à laquelle Dieu nous appelle. »

  • Pourquoi la famille

    Mgr Giampaolo Crepaldi, secrétaire du Conseil pontifical Justice et paix, a écrit un très beau texte sur la famille, sur le site de l’Observatoire international Cardinal Van Thuan (consacré à la doctrine sociale), dont il est le président.

    « Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas les raisons pour lesquelles l'Eglise insiste tant sur l’importance de la famille pour la société et réaffirme sans cesse la valeur sociale inaliénable du mariage, comme Benoît XVI vient de le faire à New York. On pense que l'Eglise le fait exclusivement pour des raisons liées à la foi. Oui, l’importance de la foi en la parole de Dieu est assurément fondamentale pour l’Eglise. Mais l'importance du mariage pour la société, donc aussi la valeur politique de la famille, se fondent sur la raison. A l'origine de la société, en fait, il ne peut pas y avoir seulement deux individus, sans distinction de genre, mais un couple, un homme et une femme, une communauté de deux individus qui, mutuellement complémentaires et ouverts à la vie naissante, génèrent la communauté. En bref, une communauté issue d’une communauté. Si cette communauté n'existe pas au départ il n'y en aura jamais. Si au début il n'y a que deux individus, au lieu d'un homme et d'une femme qui décident de se donner et de partager leur existence en s'ouvrant à la vie des autres, la société ne sera toujours et seulement qu'une somme d'individus, jamais une communauté. Telles sont les raisons pour lesquelles la société ne peut que s’effondrer si elle ne soutient pas et ne développe pas la réceptivité à la vie, si elle n’adopte pas et ne développe pas la famille comme communauté originelle, comme la première communauté qui fonde toutes les autres. La vie elle-même, en tant que don reçu et non produit, et la famille, en tant que couple uni non par simple désir mais par vocation, insufflent dans la société le don d'être ensemble, et d’être ensemble comme un don, et non pas simplement comme l’expression du désir ou de la possession. En accueillant la vie qui frappe aux portes de l'existence, comme autre chose qu’une activité chimique de laboratoire, la société apprend à recevoir  et pas seulement à fabriquer,  elle apprend comment on se met au service d’un projet qu’elle n’a pas produit d’elle-même et qui n’est pas le résultat de notre soif de réalisations. En acceptant de se fonder sur la sexualité, sur la différence et la complémentarité de genre, la société épouse la notion de réciprocité et de don. C’est là que se trouve le lien profond entre la sexualité et la société. Considérée dans ses implications personnelles et son ouverture à la vie, la sexualité est l’origine même de la société. La sexualité est la rencontre de communion ouverte à la vie entre deux personnes, qui s’intègrent l’une à l’autre dans l’acceptation d’une vocation et d’un bien commun qui transcendent les deux individus pris séparément. »

  • Saint Paul à Damas

    Le patriarche d’Antioche des grecs melkites catholiques, S.B. Grégoire III, qui réside à Beyrouth et à Damas, prépare activement les célébrations de l’année saint Paul à Damas, en collaboration avec les franciscains de la custodie de Terre Sainte.

    L’année saint Paul est un jubilé voulu par le pape Benoît XVI à l’occasion du deuxième millénaire de l’apôtre des gentils. Elle se déroulera du 28 juin 2008 au 29 juin 2009.

    On sait quelle fut l’importance décisive de Damas dans le parcours de saint Paul. Tout au long de cette année, l'Eglise melkite sera au centre de toutes les activités et à l'origine de nombreuses initiatives spirituelles et pastorales, prédications et conférences. On pourra ainsi « découvrir notre vie chrétienne à la lumière de ses épîtres », souligne le patriarche. 

    Des réunions de jeunes, de confréries, de mouvements d'apostolat et de religieuses sont prévues, autour de thèmes liés à saint Paul : Paul et l'amour, la famille, la femme, les jeunes, le mariage, l'Esprit Saint; Paul et la vie chrétienne, la morale, l'éducation chrétienne; Paul et l'Eucharistie, la foi, le sacerdoce... Les méditations pauliniennes seront également au cœur des réunions mensuelles des prêtres de l'éparchie de Damas, ainsi que de leur retraite annuelle.

    Une grande importance est également réservée aux publications. La première initiative est un opuscule sur la vie de saint Paul, ses voyages et ses lettres. L'éparchie patriarcale de Damas consacrera un chapitre de sa revue Al-Liq aux célébrations de l'Année de saint Paul dans le monde ; il en sera de même dans la revue en français du patriarcat Le Lien. Tout les dimanches sera publié un bulletin dans lequel sera insérée une page sur l'apôtre, et à partir du mois de juin sera lancé un autre bulletin mensuel sur les questions spirituelles pauliniennes. «  Nous avons en projet de réaliser une autre publication, plus importante, ajoute Grégoire III, sur tout ce qui, dans le monde, se rapporte à saint Paul, à ses voyages, aux villes qu'il a visitées, aux églises et aux instituts qui, dans le monde, portent son nom ou lui sont dédiés. Enfin est prévu également la publication d'un petit livret avec des prières et des hymnes pour la fête de saint Paul et l'énoncé de la célébration de notre liturgie des Heures consacrée chaque jeudi à la commémoration des apôtres. »

    Le patriarcat de Damas envisage également une exposition sur saint Paul, et le tournage d'un film, dont les auteurs du scénario seraient Majidah Zanbaqua et Samir Monaqqad, de Damas. « Nous en avons parlé avec le président de la République, M. Bachar al-Assad et avec le ministre de l'information M. Mohsen Bilal, tous les deux intéressés, dans le cadre des manifestations de Damas, capitale de la culture arabe pour l'année 2008, et parce que la foi de saint Paul est aussi un thème culturel de cette ville » précise le patriarche.

    Une série de pèlerinages sur les traces de saint Paul en Syrie et en Turquie, en Grèce, à Rome et autres endroits foulés par l'apôtre en Italie est également prévue.

    Enfin le patriarche a également en projet de faire construire, près de Damas, une nouvelle église paroissiale grecque melkite dédiée à saint Paul.

    (D'après Zenit)

  • Le Padre Pio

    Le corps du saint Padre Pio est exposé depuis hier dans la crypte de son couvent de San Giovanni Rotondo. L’exhumation avait eu lieu dans la nuit du 2 au 3 mars, pour la reconnaissance canonique qui aurait dû avoir lieu avant sa canonisation par Jean-Paul II en 2002, mais n’avait pas été faite.

    Lorsque l’on ouvrit son cercueil, on constata que, 40 ans après sa mort, son corps était intact. Surtout ses mains, les mains des stigmates, « aussi lisses que si elles sortaient de chez le manucure », selon l’expression de Mgr d’Ambrosio, qui présidait à l’exhumation. (Les stigmates avaient subitement disparu au moment de sa mort.)

    L’AFP a publié deux longues dépêches sur l’événement, mercredi et jeudi. La deuxième est fielleusement anticatholique. La journaliste se croit manifestement autorisée à débiner le Padre Pio et l’Eglise parce que l’on avait annoncé 50.000 personnes dans un premier temps, puis 15.000, et qu’il n’y en avait que « quelques milliers » à participer à la messe célébrée par le cardinal Martins.

    La dépêche donne ensuite néanmoins l’explication. Cette journée d’inauguration était quasiment réservée aux officiels. Mais il y a 750.000 réservations pour vénérer le corps du saint dans les prochaines semaines, et les hôtels affichent complet.

    La dépêche souligne que Jean-Paul II a béatifié et canonisé le Padre Pio en « un temps record auquel un pape pourtant aussi populaire que Jean XXIII n’a pas eu droit ».

    Dans la première dépêche on nous disait : « Les démêlés de Padre Pio avec le Vatican ont alimenté plus que contrarié le culte de la personnalité dont il jouissait : le pape Jean XXIII, sceptique quant à l’authenticité des stigmates, avait commandé une enquête médicale et strictement encadré les activités du bouillant capucin. Ces mesures étaient annulées en 1964. »

    Ce qui est repris ainsi dans la deuxième dépêche : « Les sceptiques n’ont pourtant jamais manqué sur l’authenticité de ses blessures et des miracles qu’il accomplissait, même au Vatican qui a diligenté plusieurs enquêtes. Mais la piété populaire, baptisée par d’autres superstition, a eu le dessus. » Sic.

    Or la question de l’authenticité des stigmates du Padre Pio est réglée depuis... 1920, quand le Dr Romanelli, à la demande du Saint-Office, après l’avoir examiné à plusieurs reprises, constata : «  La blessure du thorax montre clairement qu'elle n'est pas superficielle. Les mains et les pieds sont transpercés de part en part. Je ne peux trouver une formulation clinique qui m'autorise à classer ces plaies. » Cette même année 1920, puis en 1925, le Dr Festa conclut à « des phénomènes, reliés harmonieusement entre eux, qui se soustraient au contrôle des recherches objectives et de la science ».

    Ce qui est vrai est que le Padre Pio fut persécuté par le Vatican. Malgré les études médicales, le Saint-Office, déclara en 1922 « ne rien constater de surnaturel dans les faits qui lui sont attribués », et lui interdit tout exercice du ministère, à l’exception de la messe en privé. Au cours des années 30 ces mesures furent peu à peu rapportées, mais il y eut une nouvelle vague de persécutions dans les années 50 et 60, et l’on alla jusqu’à poser des micros dans son confessionnal, ce qui est un sacrilège. Périodiquement des « spécialistes » le décrivaient comme un « hystérique » qui se blesse lui-même intentionnellement. Au mieux un malade, au pire un escroc. En 1960, Mgr Carlo Maccari écrivit un rapport de 200 pages, qui ne fut jamais publié, mais qui était un réquisitoire allant jusqu’à prétendre, dit-on, que le religieux avait des relations sexuelles deux fois par semaine avec une femme. « Les potins du Vatican disaient que le dossier de Maccari constituait un obstacle insurmontable à la canonisation de Padre Pio. », commentait le National Catholic Reporter.

    C’est Paul VI qui mit fin à la nouvelle vague de persécutions en 1964. Mais, dès l’année suivante, le Padre Pio s’en prenait violemment à l’aggiornamento et rejetait la nouvelle messe (ad experimentum), demandant, et obtenant, d’en être dispensé.

    Je me souviens d’avoir parlé du Padre Pio à un prêtre qui me disait que nous ne verrions jamais sa canonisation, malgré son évidente sainteté. Ce bon et admirable prêtre est en effet mort avant la béatification du Padre Pio. Mais Jean-Paul II a établi pour l’éternité la sainteté de ce religieux dans des délais qui paraissaient de fait humainement impensables, vu ce qui s’était passé...

  • Une prière pour les prêtres

    Prière proposée aux fidèles par la congrégation pour le Clergé, en vue de la prochaine Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres, célébrée depuis sa création par Jean-Paul II chaque année en la fête du sacré Cœur de Jésus, cette année le 30 mai.

    Seigneur Jésus, présent au Très Saint Sacrement,
    tu as voulu rester présent parmi nous
    au moyen de tes Prêtres,
    fais que leurs paroles ne soient que les tiennes,
    que leurs gestes soient les tiens,
    que leur vie soit un reflet fidèle de la tienne.
    Qu'ils soient les hommes qui parlent à Dieu des hommes
    et parlent aux hommes de Dieu.
    Qu'ils ne soient pas craintifs dans le service,
    en servant l'Église comme Elle veut être servie.
    Qu'ils soient des hommes, des témoins de l'éternel dans notre temps,
    en marchant par les sentiers de l'histoire du même pas que toi
    et en faisant le bien à tous.
    Qu'ils soient fidèles à leurs engagements,
    jaloux de leur vocation et de leur donation,
    de clairs miroirs de leur identité propre
    et qu'ils vivent dans la joie du don reçu.
    Je te le demande par Sainte Marie ta Mère:
    Elle a été présente dans ta vie
    et sera toujours présente dans la vie de tes prêtres. Amen.

  • Le Père Atallah en France

    Le Père Naoum Atallah sera en France et donnera des conférences du 22 mai (au Centre Charlier) au 29 mai (à Bordeaux) en passant par Orange, Le Barroux, Nice et Saint-Lieux, à l’invitation de Chrétienté-Solidarité France-Liban.

    Ce sont des « soirées d’Amitié Française et de charité pour aider au maintien des chrétiens du Liban sur leur terre », et pour apporter particulièrement une aide aux enfants les plus démunis.

    Le père Atallah est un personnage haut en couleurs, passionnant, et qui respire la sainteté. Il vaut la peine d’être entendu, d’être approché, et d’être aidé dans ses missions.

    Toutes précisions sur le blog de Bernard Antony.