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Eglise - Page 274

  • Le 29 juin, le pèlerinage de sainte Clotilde à Vivières

    Les reliques de sainte Clotilde sont abritées, depuis les incursions des Normands, dans l’église de Vivières (Aisne, près de Villers-Cotterêts).

    Depuis 1947, la Confrérie Sainte-Clotilde organise chaque année, le dernier dimanche de juin, un pèlerinage à Vivières. Elle invite tous les catholiques à venir prier sainte Clotilde pour que la France retrouve la vraie foi, pour que la France fille aînée de l’Eglise soit fidèle à son baptême.

    A 11h, messe grégorienne.

    Repas (tiré du sac) en forêt.

    15h : vêpres chantées.

    Procession dans la vallée jusqu’à l’oratoire Sainte-Clotilde (près de la source). Salut du Saint Sacrement.

    Un car partira de la gare de l’Est à Paris à 9h 15. Retour à 18h 30.

    Inscriptions et renseignements : Pierre Maire, tél. 01 40 03 96 35.

  • Journée de prière pour les catholiques de Chine

    Revoici la fin de la prière proposée par Benoît XVI :

    Notre-Dame de Sheshan, soutiens l'engagement de tous ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu'ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus. Dans la statue qui domine le sanctuaire, tu élèves ton Fils, le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d'amour. Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour, les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l'Eglise. Mère de la Chine et de l'Asie, prie pour nous maintenant et toujours. Amen.

  • Un nouveau bienheureux libanais

    Le capucin Jacques Haddad , qualifié par certains de saint Vincent de Paul libanais, sera béatifié à Beyrouth, Place des Martyrs, le 22 juin prochain, au cours d’une messe célébrée par le préfet de la congrégation romaine pour les causes des saints, le cardinal José Saraiva Martins.

    En 1992, Jean-Paul II avait signé le décret reconnaissant le P. Jacques comme vénérable. En 1998, la guérison de Mariam Kattan de Maghdouché, atteinte d'un cancer malin et incurable, allait ouvrir la voie à sa béatification. (Maghdouché est le lieu où se trouve la grotte dans laquelle, selon la tradition, la Sainte Vierge attendait son Fils quand il se rendait à Tyr et à Sidon.

    Khalil Haddad est né à Ghazir (Kesrwan, Mont Liban) en 1875. A la fin de ses études, en 1892, il partit chercher du travail en Egypte où il fut engagé comme professeur d'arabe au collège Saint-Marc. Mais en entrant un jour dans l'église des franciscains, il fut bouleversé par les funérailles d'un jeune religieux. Sa décision fut irrévocable : « Je me ferai prêtre, je serai à Dieu et rien ne m'arrêtera. » Il retourna au Liban, et entra dans l'Ordre des frères mineurs capucins, le 25 août 1893. Khalil Haddad sera désormais le Frère Jacques (abouna Yaacoub) de Ghazir. Il meurt en odeur de sainteté le 26 juin 1954.

    Les chrétiens du Liban ont bien besoin d’un nouvel intercesseur...

  • Les violences antichrétiennes en Inde

    Le blog Chiesa fait le point sur la terrifiante montée des violences anti-chrétiennes en Inde, et publie un reportage (du mensuel de l’Institut pontifical des missions étrangères) sur l’Etat d’Orissa, où « depuis Noël dernier on compte sept morts, 5.000 sans-abri, 70 églises, 600 maisons, six couvents et trois séminaires détruits ».

    « Où est la différence avec les violences islamistes qui se produisent dans d’autres régions du globe et auxquelles les médias accordent – à juste titre – tant de place? Pourquoi aucun Occidental n’élève-t-il la voix à propos de ce qui se passe en Orissa? A Pâques, la manifestation des chrétiens devant le parlement de New Delhi n’a pas été traitée par nos journaux. Réponse – amère – de l’archevêque Cheenath: « L’Inde est aujourd’hui un marché qui intéresse tout le monde. De grands intérêts économiques sont en jeu, tout le monde veut entretenir de bonnes relations avec nous. De ce fait, ce qui arrive aux minorités n’intéresse personne ».

  • Mgr Soro a rejoint l’unité catholique

    La veille et le jour de la Pentecôte a été scellée l’union entre le « diocèse apostolique catholique assyrien » de Mar Bawai Soro et l’Eglise chaldéenne. Les quatre paroisses et les deux missions assyriennes de Mgr Soro en Californie sont désormais sous la juridiction de l’évêque chaldéen de Californie Mar Sarhad Jammo. Les autres paroisses seront intégrées aux diocèses sur le territoire desquels elles se trouvent. Ainsi a heureusement abouti le processus d’union à l’Eglise catholique que l’évêque assyrien préparait de longue date.

  • Le pape est une nécessité

    Extrait de l’homélie de S.B. Grégoire III, patriarche grec-melkite catholique, jeudi en la basilique Saint-Paul hors les murs.

    Dans cette Ville Sainte, nous sommes heureux de proclamer de nouveau notre communion spirituelle avec l'Eglise de Rome, et nous voudrions répéter les paroles du Concile de Chalcédoine, en 451, dont les Pères, après avoir écouté le Tomos du Pape Saint Léon le Grand, ont proclamé que "Pierre a parlé par la bouche de Léon". Nous gardons aussi le souvenir de notre prédécesseur Pierre III d'Antioche, qui écrivait à son confrère le Patriarche de Constantinople Michel Cérulaire, après la discorde de celui-ci en 1054 avec le Cardinal Humbert de Silva-Candida:

    "Tous les malheurs présents (...) ne proviendraient-ils pas d'ici, je veux dire de cette longue séparation, de cette mésintelligence de notre Eglise avec le Siège Apostolique?"

    Aujourd'hui, plus que jamais, nous avons besoin de cette voix de Pierre et de son successeur, le Pape de Rome, et de tous les Pasteurs de l'Eglise. Oui, nous avons besoin de cette unité chrétienne, qui s'est exprimée ex cathedra, d'une manière imposante et mondiale, à travers les messages du Pape et des Papes. Le Pape, successeur de Saint Pierre, a toujours la mission que Jésus a confiée à Pierre: "Et toi, confirme tes frères".

    Le Pape est une nécessité chrétienne, et je dirais mondiale, une nécessité de la foi, car c'est lui qui est, avec tous les Pasteurs du monde chrétien, appelé à fortifier, à confirmer les chrétiens dans leur foi, dans les grandes valeurs spirituelles.
    Comme nous demandons dans notre prière liturgique pour le Pape, pour le Patriarche et pour les Evêques: "Qu'ils dispensent fidèlement les paroles de ta vérité".

    Nous avons besoin de cette unité afin de réaliser l'expérience de l'Eglise primitive de Jérusalem, la Mère de toutes les Eglises, comme nous lisons au chapitre IV des Actes des Apôtres, que les chrétiens n'avaient "qu'un cœur et une âme", et "entre eux tout était commun".

  • Le site du Saint-Siège en latin

    879028187.jpgSur la page d’accueil du site du Saint-Siège, on pouvait choisir le français, l’anglais, l’italien, l’espagnol, l’allemand et le portugais. Désormais on peut choisir aussi le latin. En réalité, si l’on clique sur latine, on n’a pas (pas encore ?) accès à l’ensemble du site, mais à une série de documents en latin : ceux qui figuraient déjà sur le site, et qui sont donc désormais réunis dans une rubrique spéciale, avec en page d’accueil de ces documenta une photo du pape en train d’écrire.

    L’Eglise latine redevient latine. Du moins au Vatican...

  • S.B. Grégoire III à Rome

    Le pape Benoît XVI a reçu hier le patriarche grec-melkite catholique Grégoire III, accompagné d’évêques et des supérieurs des congrégations religieuses de son patriarcat.

    Voici l’essentiel de l’allocution de S.B. Grégoire III, qui exprime de façon claire et concise le rôle de son Eglise tant au Proche-Orient que dans le monde et dans le dialogue œcuménique.

    Notre Eglise patriarcale est présente dans presque tous les pays arabes du Proche-Orient. D'autre part, nos fidèles sont répandus dans le monde entier: en Europe et surtout au Canada, aux Etats-Unis, dans plusieurs pays d'Amérique Latine et en Australie.

    Cette grande diaspora, toujours en augmentation, est le résultat de l'émigration, qui décime notre présence dans nos pays d'origine et ne cesse de s'aggraver, pour différentes raisons, dont la principale est le conflit israélo-palestinien.

    Cette présence chrétienne s'avère de plus en plus nécessaire, tant ad intra que ad extra.

    Sur le plan intérieur, notre grand souci pastoral est d'immuniser notre Eglise patriarcale contre les dangers qui la menacent, en nous fondant sur l'amour, comme l'indique ma devise patriarcale: "Veillez et marchez dans l'amour!" Et cet amour fut le thème de votre première Lettre Encyclique, Deus caritas est.

    Cela veut dire aussi une Eglise forte dans la foi, ce dépôt précieux que nous devons pouvoir transmettre aux jeunes générations. Nous avons lancé un adage qui est devenu très populaire dans notre communauté: "Une Eglise sans jeunes est une Eglise sans avenir. Des jeunes sans Eglise sont des jeunes sans avenir".

    Nous rendons grâces à Notre Sauveur Jésus Christ de ce que notre Eglise est vivante, fervente. Nos éparchies et nos congrégations religieuses masculines et féminines sont des chantiers de projets et d'initiatives sur les plans pastoral, éducatif, social, de santé, de service aux pauvres.

    Ad extra, notre mission est polyvalente: être le levain dans la pâte, porter Jésus, son Evangile, son message et ses valeurs à nos concitoyens, surtout ceux qui ne partagent pas notre sainte foi, qu'ils soient israélites ou musulmans.

    Nous, chrétiens orientaux arabes, vivant dans un monde à majorité musulmane, nous avons, à l'égard de ce monde, une mission unique, irréversible, irremplaçable, impérative, presque exclusive. Car nous vivons ensemble depuis 1.428 ans. Ce rôle est assuré à travers notre présence et notre témoignage dans le monde arabe, rôle important surtout au Liban et en Syrie.

    L'autre aspect de la mission de l'Eglise Grecque-Melkite Catholique ad extra est son rôle dans la marche œcuménique vers l'unité des chrétiens.

    Notre Eglise a toujours été consciente de ce rôle. Elle a notamment dû vivre dans les catacombes pendant environ cent trente ans, pour préserver notre communion avec l'Eglise de Rome.

    Cette communion fut - et est toujours pour nous - un choix historique, existentiel, d'engagement, effectif et affectif, élément à la fois de gloire et d'humilité, définitif et sans retour.

    Cependant, cette communion avec Rome ne nous sépare pas de notre réalité ecclésiale orthodoxe.

    Cela veut dire que nous voudrions vivre, au sein de l'Eglise Catholique, une vie qui pourrait être acceptée par l'Orthodoxie, vivre notre pleine et entière tradition orientale, orthodoxe, en pleine communion avec Rome. C'est le vrai et grand défi du dialogue catholique-orthodoxe.

    Nous sommes profondément reconnaissants envers l'Eglise de Rome pour le soutien continu donné à notre Eglise afin qu'elle puisse accomplir cette mission ad intra et ad extra.

    Les instruments immédiats en ont été - et sont toujours - la Congrégation pour les Eglises Orientales et les principales organisations catholiques d'aide, surtout en Europe et aux Etats-Unis.

    Très Saint Père,

    Nous voudrions vous remercier pour l'accueil que vous nous réservez. Nous déclarons avec enthousiasme que nous resterons fidèles à la foi de nos ancêtres, sentinelles vigilantes, témoins courageux et porteurs du message de l'Evangile de Notre Seigneur Jésus Christ dans notre monde arabe, berceau du christianisme.

    Nous nous confions à vos prières et demandons votre bénédiction de Père et de Pasteur, mais aussi d'ami et de frère aîné, avec vos orientations et vos conseils pour l'avenir de notre Eglise. C'est la consigne donnée par Notre Seigneur et Sauveur à Pierre: "Et toi, confirme tes frères".

  • Comment il faut parler à la Commission…

    Un intervenant du Forum socialiste ayant demandé si le député européen irlandais Kathy Sinnot était contre le traité de Lisbonne, un autre intervenant a répondu par l’affirmative, en renvoyant à un commentaire laissé par Craig sur mon blog.

    Un troisième intervenant s’est alors offusqué qu’on puisse évoquer favorablement Kathy Sinnot, qui ose se battre « contre la Commission pour maintenir les discriminations à l'embauche sur critères religieux ». Il y avait un lien vers le site du Parlement européen, où en effet il y a une question écrite de Kathy Sinnot, en date du 2 avril dernier, concernant les « discriminations à l'embauche sur critères religieux », à savoir le fait que les écoles, les hôpitaux et les services sociaux catholiques embauchent des catholiques.

    Kathy Sinnot ne craint pas de justifier cette « discrimination », sans jamais employer le mot, car elle montre qu’il s’agit d’une pratique normale. Elle le fait en utilisant la rhétorique de l’idéologie officielle, c’est-à-dire en partant du « droit du consommateur » (car les catholiques n’ont aucun droit). C’est fait avec tant d’habileté que cela vaut d’être reproduit.

    J'ai cru comprendre que la Commission a envoyé une lettre d'avertissement à l'Irlande et qu'elle pourrait engager une action à son encontre au titre des dispositions législatives qui permettent aux écoles, hôpitaux et services sociaux dirigés par l'Église de sélectionner les candidats à un emploi en fonction de leurs convictions religieuses.

    Les clients et les consommateurs choisissent souvent les services de ces institutions en raison de leurs convictions déclarées. Par exemple, les parents sélectionnent soigneusement les écoles et universités de leurs enfants. Ils payent à l'établissement des frais de scolarité conséquents afin que leur enfant soit éduqué dans un environnement dans lequel le corps enseignant et autres membres du personnel adhèrent à certaines croyances; les parents souhaitent que leur enfant soit exposé à la philosophie qu'ils ont choisie. De même, les patients qui doivent être hospitalisés peuvent avoir des convictions religieuses ou des préoccupations éthiques concernant les pratiques médicales, et ainsi délibérément choisir un hôpital où le personnel partage ces croyances religieuses. Dans ces deux exemples, les parents, l'enfant et le patient sont consommateurs d'un service.

    La Commission est-elle d'avis que ces consommateurs ont droit aux services qu'ils ont sélectionnés et qu'ils payent dans la plupart des cas? Si une institution se qualifie de musulmane, chrétienne, juive, catholique, humaniste, etc., le consommateur n'est-il pas en droit de s'attendre à ce que le contenu soit conforme à l'étiquette?
    Si les institutions dirigées par l'Église sont obligées d'engager des personnes qui n'adhèrent pas à la même croyance, à tout le moins dans les domaines du service dans lesquels cette croyance présente un intérêt direct, cela ne constitue-t-il pas une violation des droits des consommateurs, comme le principe de transparence en matière de la publicité par exemple?

     

    On attend avec intérêt la réponse de la Commission.

    Notons aussi que Kathy Sinnott milite contre l'avortement et contre la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Elle vient d'être élue (hier 7 mai) co-présidente du groupe ID (indépendance/démocratie) en remplacement de Jens Peter Bonde.

  • Une superbe nouvelle

    307182356.jpgLa Fraternité sacerdotale Saint-Pierre annonce l'ouverture d'une paroisse personnelle à Rome. Le décret d'érection de la paroisse, daté du jour de Pâques, établit qu'en conformité avec l'art. 10 du Motu Proprio Summorum Pontificum, « et après reçu la proposition du Cardinal Vicaire, le Saint-Père a décidé que dans le secteur central de Rome, dans le 1er district, dans un lieu de culte approprié, nommément : l'église de Ss. Trinità dei Pellegrini […], devrait être érigée une paroisse personnelle afin de satisfaire aux besoins pastoraux de la communauté entière des fidèles traditionnels résidents dans le dit diocèse ».

    Parmi les diocèses desservis par la Fraternité, c'est le dixième apostolat qui a été érigé en paroisse personnelle à part entière, et le premier en Europe. La Fraternité « espère que cette paroisse particulière ne servira pas seulement les paroissiens locaux mais qu’elle fournira aussi un exemple approprié de la beauté et de la solennité de la célébration de la forme extraordinaire du rite romain aux nombreux pèlerins et étudiants à Rome ».

    L'abbé Joseph Kramer a été nommé curé de la paroisse, Recteur de la vénérable Archiconfrérie de la Sainte Trinité des Pèlerins et Recteur de l'église. Son installation et la célébration de la Sainte Messe officielle d'ouverture de la paroisse auront lieu le 8 juin 2008.

    L’église de la Sainte Trinité des Pèlerins est située en plein centre historique de Rome, à cent mètres de la Place Farnèse (où se trouve l’ambassade de France). Elle fut construite au début du XVIe siècle par la Confraternité de la Très Sainte Trinité des Pèlerins sur une inspiration et sous la direction de saint Philippe Néri, avec la mission spécifique d’héberger et d’entretenir les pèlerins à Rome. Cette église s’enracine donc littéralement dans l’œuvre de saint Philippe, souvent appelé le « troisième apôtre » de la Ville Eternelle, dont la mission fut une réforme authentique ramenant les fidèles à une pratique zélée de la foi grâce aux processions, aux dévotions et à la liturgie.
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    Parmi ses trésors, on remarque particulièrement le tableau de la Sainte Trinité, au-dessus du maître-autel, œuvre de Guido Reni (auteur également des fresques de Sainte-Marie-Majeure).

    (Cliquer sur les vignettes pour voir en grand.) 

    (Merci au Salon Beige)