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Eglise - Page 265

  • Le parler vrai de Mgr Policarpo

    « Attention aux amours. Réfléchissez-y à deux fois avant d'épouser un musulman, pensez-y sérieusement car c'est s'attirer un tas d'ennuis qu'Allah ne sait pas où ils finiront. Quand on sait qu'une jeune Européenne de formation chrétienne, la première fois qu'elle va dans leur pays, elle est soumise au régime des femmes musulmanes, on imagine ce que ça donne… Il n'est possible de dialoguer qu'avec qui veut dialoguer. Avec nos frères musulmans, par exemple, le dialogue est très difficile… Nous en sommes aux premiers pas, mais c'est très difficile car, pour eux, leur vérité est la seule. »

    Ces propos sont du cardinal José Policarpo, patriarche de Lisbonne, et ils ont été prononcés hier soir lors d’un débat public à Figueira da Foz.

    Le porte-parole de la conférence épiscopale s’est empressé de dire à l'agence Ecclesia qu’il « s'agit d'un conseil de réalisme (...) qui ne s'apparente en aucune façon à de la discrimination ou à du mépris pour une autre culture ou religion »…

  • La collégialité et l’école catholique

    Mgr Cattenoz, archevêque d’Avignon, explique dans Monde et Vie comment il redonne une identité catholique aux écoles catholiques de son diocèse. Grâce à certains professeurs qui sont volontaires pour cette mission.

    « Comme c’est l’Etat qui paie, nous n’avons plus le choix des professeurs. Le jour où nous l’avons accepté, nous avons vendu notre âme ! En revanche, je crois que nous devons avoir l’audace de renégocier d’autres types de contrat, qui permettraient de recevoir moins d’argent qu’aujourd’hui, mais en retrouvant la liberté de choix de nos professeurs. Si ça coûte moins cher, l’Etat ne devrait pas y être insensible ! Mais le secrétariat général de l’enseignement catholique ne veut pas en entendre parler. »

    Le secrétariat général de l'enseignement catholique est nommé par la Conférence des évêques de France. Il est un des « services » nationaux de la Conférence des évêques de France.

    Mgr Cattenoz veut dire, en clair, que c’est la majorité des évêques qui ne veut pas en entendre parler.

  • Bientôt une nouvelle église à Bahreïn

    Le roi du Bahreïn Hamad bin Isa Al Khalifa donne un terrain pour la construction d’une nouvelle église catholique.

    Le premier ambassadeur du Bahrein près le Saint-Siège a présenté ses lettres de créance le 18 décembre dernier.
    Benoît XVI avait reçu en audience, le 9 juillet 2008, le roi du Bahrein, qui l’avait invité à se rendre dans son pays. Le pape avait notamment déclaré :

    « Le Royaume du Bahreïn a une longue tradition de tolérance et d'accueil, recevant notamment de nombreux travailleurs étrangers, qui participent au développement du pays. Alors qu'ils sont éloignés de leurs nations d'origine et de leurs familles, ce qui ne peut que rendre leur vie plus difficile, puissent-ils se sentir chez eux dans votre pays, grâce à l'accueil bienveillant qui leur est réservé ! Parmi ces travailleurs étrangers un grand nombre est de religion catholique. Je voudrais remercier ici les Autorités du Royaume pour l'accueil qui leur est fait ainsi que pour la possibilité qui leur est donnée de pratiquer leur culte. Et, il me plait de rappeler que l'église érigée en 1939, sur un terrain offert par l'Émir de cette époque, fut la première église construite dans les pays du Golfe. Toutefois, tous sont conscients qu'aujourd'hui, avec le développement du nombre des catholiques, il serait souhaitable qu'ils puissent disposer d'autres lieux de culte. »

    Cette année, ce sera le 60e anniversaire de l'ouverture de l'église du Sacré-Cœur inaugurée la nuit de Noël 1939.
    Rappelons qu’une église catholique a été construite au Qatar (voisin de l’île de Bahreïn) l’an dernier.

  • Gianfranco Fini, de pire en pire

    Gianfranco Fini, actuellement président de la Chambre des députés italiens, a déclaré à propos des lois raciales fascistes de 1938, lors d'une cérémonie commémorant les 70 ans de leur promulgation :

    « L'idéologie fasciste n'explique pas à elle seule l'infamie des lois raciales. Il faut se demander pourquoi la société italienne s'est conformée dans son ensemble aux lois contre les Juifs, et pourquoi, à part de rares exceptions, il n'y a eu aucune manifestation particulière de résistance. Même pas, et cela me fait mal de le dire, de la part de l'Eglise catholique. »

    Cette attaque contre l’Eglise, de la part de quelqu’un qui se dita catholique (et qui est un ancien responsable néo-fasciste…) est répugnante.

    On trouvera les principaux éléments de réponse ici.

  • Dignitas personæ

    Le Vatican publie une instruction de la Congrégation pour la doctrine de la foi, intitulée Dignitas personæ (pdf). Elle commence ainsi :

    « La dignité de la personne doit être reconnue à tout être humain depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle. Ce principe fondamental, qui exprime un grand « oui » à la vie humaine, doit être mis au centre de la réflexion éthique sur la recherche biomédicale, qui acquiert de plus en plus, dans le monde d’aujourd’hui, une grande importance. Le Magistère de l’Eglise est déjà intervenu à maintes reprises pour clarifier et résoudre les problèmes moraux qui y sont sous-jacents. A ce titre, l’Instruction Donum vitae est d’une importance particulière. Vingt ans après sa publication, il est apparu néanmoins opportun de procéder à sa mise à jour. »

  • Les vrais droits de l’homme

    Au début de la soirée présidée par le pape Benoît XVI à l’occasion du 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme (qui est essentiellement pour le pape l’occasion d’entendre un concert donné par l'Orchestre de l'opéra de Francfort), le cardinal Renato Martino, président du Conseil pontifical Justice et Paix, a souligné que la "vision catholique" des droits de l'homme intègre "la totalité des dimensions constitutives de la personne humaine" et notamment "sa relation à Dieu".

    Ce qui la distingue radicalement de la conception "individualiste" où "la revendication des droits de l'homme s'est transformée en affirmation des droits de l'individu plus que de la personne, c'est-à-dire de l'être humain amputé de sa dimension sociale et privé de transcendance".

  • Les mosquées de l’archevêque de Milan

    Lors de son traditionnel discours de la Saint-Ambroise devant les notables de la ville, le cardinal Tettamanzi, archevêque de Milan, a lancé un appel au dialogue avec l’islam, et souhaité que qu’il y ait à Milan « dans chaque quartier des lieux de prière pour les autres religions ».

    Réaction de Roberto Calderoli, ténor de la Ligue du Nord et ministre des Réformes : « Le communisme, vaincu dans l’histoire, retrouve des porte-drapeaux idéologiques parmi les hommes d’Église. Le cardinal ne dit pas mot lorsqu’en Espagne on supprime les crucifix des écoles, mais aujourd’hui il se fait le champion des mosquées. A une époque ou l’Église de Rome est revenue à sa mission de guide spirituel et de sauvegarde des traditions, il est désolant de voir Tettamanzi se positionner comme un des derniers bastions du catho-communisme. Il ne me semble pas qu’il y ait dans les Saintes Écritures des passages demandant de protéger ceux qui considèrent toutes les autres religions comme des obstacles à abattre, ni même qu’il y ait des invitations à faire bon accueil à de prétendus lieux religieux qui en réalité sont des écoles de violence. Nous sommes contre les cathédrales du terrorisme. »

    L’ancien président de la République Italienne, sénateur à vie, Francesco Cossiga a écrit à l’archevêque de Milan, en lui suggérant qu’il impose aux imams l’adoption d’une version en dialecte milanais du Coran, qu’il cède quelques jours par semaine sa cathédrale de Milan aux musulmans pour qu’ils y célèbrent leurs rites islamiques, qu’il donne une aile du palais épiscopal de Milan au chef des imams de la ville pour que ce dernier y établisse sa résidence et son quartier général et que l’on hisse au-dessus de l’édifice la bannière verte de l’Islam, et qu’il fasse réciter les prières rituelles par le muezzin en les diffusant au moyen de haut-parleurs installés sur les flèches qui ornent la cathédrale : « De cette façon on pourrait même un jour vous conférer le titre de Grand Imam Honoraire d’Italie », conclut-il.

    (via Bivouac-ID)

  • Le grand archevêque de Tolède au Culte divin

    Benoît XVI a accepté la renonciation du Cardinal Arinze à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, en raison de la limite d'âge, et l'a remplacé par le Cardinal Antonio Cañizares Llovera, archévêque de Tolède et primat d'Espagne.

    En 2005, Mgr Cañizares Llovera, connu pour ses remarquables propos contre la dictature du laïcisme et du relativisme, était l’un des 19 évêques espagnols qui participaient à la grande manifestation de Madrid pour la famille et contre le “mariage” homosexuel.

    L’année suivante, il était créé cardinal par Benoît XVI.

    On dirait que le pape n’est pas d’accord avec Mgr Vingt-Trois.

    On remarquera aussi que le nouveau préfet de la Congrégation pour le culte divin vient du diocèse où l'on célèbre le rite mozarabe en parallèle avec le rite romain. C'est sans doute la première fois que le responsable de la liturgie est un "bi-ritualiste".

  • Catacombes

    A la différence des catacombes romaines, les persécuteurs ne sont pas des empereurs païens mais des clercs de l'Eglise catholique.

    Extraits de messages reçus par Paix liturgique :

    "…Nous tenions à vous faire connaître l'évolution de notre demande de célébration « Extra » dans notre paroisse. Si Dieu veut, notre curé acceptera de tenter une expérience en janvier mais il nous a prévenu que celle-ci ne devait faire l'objet d'aucune publicité ni au niveau du diocèse, ni dans la presse, ni bien sûr dans la lettre de " Paix Liturgique "..."

    "…Nous dînions lundi dernier avec notre curé qui nous a redit combien il avait été offusqué que la presse se soit fait l'écho de notre messe d'octobre. Bien que nous ayons insisté sur le fait que nous n'y pouvions rien, il nous a demandé de faire notre possible pour que cela ne se renouvelle pas car cela fragilise sa position car nous a-t-il rappelé, " nous n'avons pas que des amis dans le diocèse " …"

    "…Peut-être sans le savoir, vous venez de nous mettre dans une situation catastrophique : en effet vous avez annoncé dans votre lettre de Paix Liturgique la messe qui s'est déroulée dimanche dernier dans notre église. Le curé nous a immédiatement fait savoir que si cela se reproduisait, il cesserait toute relation avec nous et surtout toute célébration de la forme extraordinaire… Si vous saviez combien il nous a été difficile d'obtenir la mise en place de cette messe mensuelle, vous n'auriez pas agi avec tant de légèreté ! Pourtant je crois savoir que Mr X. vous avait fait savoir notre désir de conserver un caractère d'entière discrétion sur la situation de notre paroisse. J'ose espérer que vous cesserez dans l'avenir toute communication à notre sujet et je souhaiterais que vous présentiez vos excuses au Père X. qui nous l'espérons, acceptera de poursuivre avec nous l'expérience engagée…"

    " ...De toute façon il faut pour l'heure entourer d'un grand silence les célébrations que nous pouvons obtenir dans notre diocèse... Les prêtres qui acceptent de célébrer ces messes "Extraordinaires" subissent des pressions terribles et risquent, plus souvent que vous ne semblez le croire, leur carrière, pire leur avenir ! Aussi, mieux vaut prendre le risque de ne pas annoncer aux fidèles ces célébrations et que ceux qui y participent ne soient que de petits noyaux, plutôt que de voir disparaître ces célébrations quelquefois presque clandestines..."

  • L’Eglise croate et le 60e anniversaire de la déclaration des droits de l’homme

    Une pétition contre l’avortement et le “mariage” homosexuel, soutenue par la conférence des évêques de Croatie et par une trentaine d’organisations catholiques, a été mise en circulation devant toutes les églises du pays dimanche, à l’occasion du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

    « Le gouvernement dit que les droits de l’homme sont protégés en Croatie. A notre avis, ce n’est pas vrai. Certains de ces droits sont même en danger », a déclaré Mgr Vlado Kosic, évêque auxiliaire de Zagreb.

    La pétition circulera jusqu’à la fin du mois et sera présentée au Parlement.

    (rappel)