Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 261

  • 10 canonisations, dont celle de Jeanne Jugan

    Le pape Benoît XVI a officiellement annoncé au cours d'un consistoire ordinaire la canonisation au cours de l'année de dix bienheureux.

    Quatre Italiens et un Portugais seront canonisés le 26 avril.

    Jeanne Jugan, fondatrice des Petites soeurs des pauvres, sera canonisée le 11 octobre, en même temps qu'un Belge deux Espagnols, et Mgr Felinski, figure majeure de l'histoire de la résistance polonaise au XIXe siècle.

  • Abominable provocation anti-chrétienne en Israël

    Communiqué de Bernard Antony, président du Cercle d'Amitié Française Juive et Chrétienne

    Prenant le prétexte des déclarations de Monseigneur Williamson, évêque bien marginal, auquel il amalgame tous les chrétiens, un certain Léon Shlein, qualifié d'humoriste, s'est déchaîné dans l'offense aux chrétiens sur la chaîne 10 de la télévision israëlienne.

    Les évêques catholiques de Terre Sainte ont justement manifesté leur indignation face à ces « attaques répugnantes » contre le Christ et la Vierge Marie. Ils ont exprimé leur inquiétude devant l'antichristianisme latent qui sévit en Israël. Ces obscénités s'inscrivent en effet dans une pitoyable reprise des textes ignobles appelés « Toledoth Jeshuh » rédigés au Xe siècle et insérés dans le Talmud, suscitant alors l'immense colère des chrétiens et de très dures réactions. Ces textes qui en furent expurgés au moment de la création de l'imprimerie, ont été très honnêtement réédités pour la compréhension de l'Histoire par Jean-Pierre Osier (chez Berg International, maison d'édition qui publie de grands écrivains juifs).

    On attend maintenant la ferme condamnation de cette provocation du grotesque Léon Schlein par les autorités du judaïsme en Israël et ailleurs.

    Lire la suite

  • Des évêques

    Les évêques catholiques de Terre Sainte protestent de façon véhémente, par un long communiqué commun, contre une émission prétendument satirique de la « chaîne 10 » (télévision israélienne très grand public, genre TF1) qui était un tissus d'ignobles blasphèmes contre le Christ et la Sainte Vierge (deux jours de suite, les 15 et 16 février).

    Ils demandent "au peuple israélien et à ses autorités de prendre les mesures appropriées contre une si inacceptable offense et ceux qui l'ont perpétrée". Et ils exigent "que la chaîne 10 reconnaisse sa responsabilité et présente des excuses publiques".

    Le patriarcat latin de Jérusalem n'hésite pas à mettre sur son site la vidéo de cette émission, et la retranscription de certains propos.

    L'article d'Eucharistie miséricordieuse

    Le communiqué des évêques (en anglais)

    La dépêche de Zenit qui traduit en français les principaux passages du communiqué

    La vidéo (en hébreu, sous-titrée en arabe) et la retranscription (en anglais)

    Addendum. YouTube a camouflé la vidéo. Désormais, pour la voir, il faut aller sur son site (à partir du lien qui demeure sur le site du patriarcat), s'inscrire et affirmer qu'on a plus de 18 ans, car elle "peut comprendre des contenus pouvant offenser certains utilisateurs". Mais c'est précisément pour cette raison qu'il fallait la laisser voir par tout le monde !

  • Témoignage chrétien (encore) à l’agonie

    L'hebdomadaire Témoignage chrétien lance un appel de détresse dans son numéro daté du 19 février, avec un grand titre sur toute sa une, "Témoignage chrétien va-t-il mourir ?".

    "Témoignage chrétien va-t-il mourir ? La simple considération des chiffres comptables ne donne plus au journal que quelques mois d'espérance de vie", écrit le PDG Hubert Debbasch dans son éditorial.

    Eh bien tant mieux. Mais ce n'est pas la première fois, et l'on sait que ce genre de presse trouve toujours de généreux donateurs. Pour soutenir le combat contre l'Eglise...

    Il est inutile de rappeler ce qu'est Témoignage chrétien. Précisons seulement que dans son numéro précédent un prêtre annonçait qu'il a... excommunié Benoît XVI... (sous la rubrique "Croire"...).

    L'appel à sauver le journal est signé notamment par Jacques Delors, Axel Kahn, Cécile Duflot (Verts), Benoît Hamon (PS), Jacques Noyer (ancien évêque d'Amiens), Jack Ralite (PC).

  • L’Académie pontificale pour la Vie et l’eugénisme

    Mgr Rino Fisichella, Président de l'Académie pontificale pour la vie, Mgr Ignacio Carrasco de Paula, Chancelier de l’Académie, et le Pr Bruno Dallapiccola, de l'Université de Rome La Sapienza, ont présenté à la presse le congrès prévu les 20 et 21 février au Vatican sur "Les nouvelles frontières de la génétique et les risques de l'eugénique".

    « Le risque d'une dérive de la génétique n'est pas seulement théorique. Le terme d'eugénique semble appartenir au passé (...) mais (...) une bonne publicité soutenue par de grands intérêts économiques fait perdre de vue les vrais dangers », a dit Mgr Fisichella. Le risque est « de mettre en œuvre des pratiques eugéniques au nom d'une “normalité” de la vie » en voulant « améliorer physiquement l'espèce humaine ».

    Mgr Carrasco de Paula a expliqué que le Projet du Génome Humain constituait l'une des grandes avancées de la connaissance de ce début de millénaire. Mais, « si cette connaissance est essentielle pour la médecine, et pas uniquement pour elle, la mise en évidence de ses conséquences éthiques, légales et sociales l'est également ». Quant à l'eugénisme, il « est aujourd'hui l'instrument principal de discrimination des découvertes de la science génétique, point que le congrès se propose d'approfondir. Le but principal est d'attirer l'attention du public sur les grands avantages qu'on peut tirer de la recherche génétique si, comme on l'espère, elle bénéficie de l'engagement des chercheurs et des investisseurs à renoncer aux aventures proposées par l'eugénisme. »

    Le Pr Dallapiccola a précisé que « la diffusion des analyses génomiques n'est pas seulement destinée à médicaliser la vie des personnes mais à modifier aussi le profil du médecin. L'ère du post génome risque d'entraîner une nouvelle régression de cette figure, le médecin étant peut-être destiné à devenir une sorte de génomiste, un interprète des données complexes issues d'une haute technologie. Il faut donc rester critiques vis-à-vis des réductionnistes qui estiment que la segmentation du génome est suffisante pour éclairer le sens de la vie humaine, tandis que les déterministes croient lire dans le seul ADN le destin biologique de la personne. »

    « Nous sommes tous remplis d'imperfections génétiques », a-t-il insisté, soulignant que la connaissances des gènes ne permettait pas de dire que la science sait tout sur l'homme. « Les facteurs environnementaux sont essentiels. Nous devons comprendre maintenant ces facteurs et l'interaction entre les gènes eux-mêmes. Chaque gène est comme une note qui contribue à la mélodie finale » de l'homme.

    Et il a dénoncé « la pression commerciale » qui rend disponibles jusque sur internet de prétendues « analyses génétiques » qui affirment, entre autres, pouvoir prédire les maladies. « La génétique ne doit pas se transformer en une recherche de la perfection qui n'existe pas », a-t-il conclu.

    (Zenit, Eucharistie miséricordieuse)

  • Les évêques d’Autriche et le droit canon

    A l’issue d’une réunion extraordinaire convoquée à cause de l’affaire Wagner, les évêques d’Autriche ont publié une lettre pastorale, dans laquelle ils déclarent que « le pape a sans doute la liberté de nommer des évêques », mais que « les procédures prévues par le droit canon pour la sélection et l'examen des candidatures ne sont valables que si elles sont réellement respectées ». Le cardinal Christoph Schoenborn, archevêque de Vienne, a résumé la question en critiquant les « raccourcis » pris par le Vatican pour nommer le P. Gerhard Maria Wagner évêque auxiliaire de Linz.

    Eh bien l’opinion de ces évêques n’est pas conforme au droit canon, qu’ils prétendent opposer au pape…

    Le droit canon ne dit pas que « le pape a sans doute la liberté de nommer des évêques », il dit (can. 377) : « Le Pontife suprême nomme librement les évêques. » Ce qui n’est pas du tout la même chose. L’Eglise ne lui en concède pas la liberté, il les nomme librement, de par son autorité apostolique, sans avoir à en référer à quiconque.

    Si le même article du droit canon évoque les procédures concernant les noms de candidats qui sont proposés au pape par les évêques, il n’est évidemment pas précisé que le pape serait censé respecter les choix qu’on lui propose, car ce serait contraire au fait qu’il « nomme librement » les évêques. Il n’y a donc rien qui dise que ces procédures « ne sont valables que si elles sont réellement respectées », car cela est contraire à l’esprit comme à la lettre du canon 377.

    Le pape n’a pas à « respecter » quoi que ce soit en la matière. On attend en revanche que les évêques respectent le pape. Et le droit canon. Au lieu d’affirmer un prétendu droit à continuer de coopter des évêques de leur mouvance.

    Mais comme ils ont eu la peau du P. Wagner, ils se croient tout permis.

  • Et encore « convertir Rome »…

    Extraits d’une interview de Mgr Tissier de Mallerais à Catholic Family News.

    — Si la FSSPX est régularisée, qui confèrerait les ordinations et les confirmations ?

    — Nos propres évêques. Cela serait contenu dans les documents finaux. Mais je dois faire remarquer que cette solution juridique finale ne se produira pas si Rome ne fait pas une vraie conversion, parce qu'il serait impossible d'obtenir une telle chose si Rome ne se convertit pas. Il ne serait pas possible de vivre une telle régularisation sans la conversion de Rome. Je l’ai dit dans une interview avec La Stampa à Rome, et on a considéré que c’était un scandale. Certains ont dit : « Cet évêque est ridicule ! Quelle prétention de convertir Rome ! » Mais c'est notre intention. C'est clair. Quand nous discuterons avec ces personnes, c’est pour les convertir.

    Et sur Vatican II, le rejet de l’herméneutique de continuité, exactement et ouvertement comme les « progressistes » :

    — Plutôt que lire Vatican II à la lumière de la Tradition, nous devons réellement lire et interpréter Vatican II à la lumière de la nouvelle philosophie. Nous devons lire et comprendre le Concile dans sa vraie signification, c'est-à-dire selon la nouvelle philosophie. Puisque tous ces théologiens qui ont produit les textes de Vatican II étaient imprégnés de la nouvelle philosophie. Nous devons le lire de cette façon, non pas pour l'accepter, mais pour le comprendre comme les théologiens modernes qui ont rédigé les documents les comprennent. Lire Vatican II à la lumière de la Tradition n'est pas le lire correctement. C’est tordre les textes. Je ne veux pas tordre les textes.

  • Le sectarisme anti-pape du cardinal Murphy O’Connor

    L’an dernier, la Latin Mass Society avait invité le cardinal Castrillon Hoyos pour célébrer la messe de son assemblée annuelle à la cathédrale de Westminster. C’était la première fois depuis la « réforme » liturgique que la messe de saint Pie V était célébrée dans la cathédrale. Pour cette année, la Latin Mass Society avait invité Mgr Burke, ancien évêque de Saint-Louis aux Etats-Unis, que le pape a fait venir au Vatican comme préfet de la signature apostolique. Le cardinal Murphy O’Connor, archevêque de Westminster, président de la conférence épiscopale d’Angleterre et du pays de Galles, a exigé que la Latin Mass Society annule cette invitation.

    (Le cardinal Murphy O’Connor, qui est comme cul et chemise avec les anglicans, a une vision parfaitement hétérodoxe de l’Eglise catholique, qui selon lui a besoin des autres confessions chrétiennes pour réaliser sa plénitude.)

    Sur Mgr Burke : 1, 2, 3.

  • Propos d’évêque

    Une brève mais remarquable vidéo d’e-deo : Mgr Rey sur « l’acte prophétique » de Benoît XVI (et ceux qui se servent des déclarations de Mgr Williamson pour « remettre en cause et disqualifier même l’intention du saint–père et remettre en cause le principe d’unité qu’il représente »), et l’Eglise en France qui a « oublié » la défense de la vie.

  • Le P. Wagner jette l’éponge

    « A la lumière des lourdes critiques, j'ai décidé (...) après consultation de l'évêque de demander au Saint-Père de révoquer ma nomination comme évêque auxiliaire de Linz », déclare le P. Gerhard Maria Wagner dans un communiqué cité par l'agence Kathpress, qui ajoute que le pape a accepté cette requête.

    La majorité des doyens du diocèse de Linz étaient contre la nomination du P. Wagner et avaient même menacé d'organiser une sorte de référendum pour l'empêcher d'occuper le poste d'évêque auxiliaire, parce qu’il est trop « conservateur ».
    A Linz, les loups ont donc remporté la partie.