A la différence des catacombes romaines, les persécuteurs ne sont pas des empereurs païens mais des clercs de l'Eglise catholique.
Extraits de messages reçus par Paix liturgique :
"…Nous tenions à vous faire connaître l'évolution de notre demande de célébration « Extra » dans notre paroisse. Si Dieu veut, notre curé acceptera de tenter une expérience en janvier mais il nous a prévenu que celle-ci ne devait faire l'objet d'aucune publicité ni au niveau du diocèse, ni dans la presse, ni bien sûr dans la lettre de " Paix Liturgique "..."
"…Nous dînions lundi dernier avec notre curé qui nous a redit combien il avait été offusqué que la presse se soit fait l'écho de notre messe d'octobre. Bien que nous ayons insisté sur le fait que nous n'y pouvions rien, il nous a demandé de faire notre possible pour que cela ne se renouvelle pas car cela fragilise sa position car nous a-t-il rappelé, " nous n'avons pas que des amis dans le diocèse " …"
"…Peut-être sans le savoir, vous venez de nous mettre dans une situation catastrophique : en effet vous avez annoncé dans votre lettre de Paix Liturgique la messe qui s'est déroulée dimanche dernier dans notre église. Le curé nous a immédiatement fait savoir que si cela se reproduisait, il cesserait toute relation avec nous et surtout toute célébration de la forme extraordinaire… Si vous saviez combien il nous a été difficile d'obtenir la mise en place de cette messe mensuelle, vous n'auriez pas agi avec tant de légèreté ! Pourtant je crois savoir que Mr X. vous avait fait savoir notre désir de conserver un caractère d'entière discrétion sur la situation de notre paroisse. J'ose espérer que vous cesserez dans l'avenir toute communication à notre sujet et je souhaiterais que vous présentiez vos excuses au Père X. qui nous l'espérons, acceptera de poursuivre avec nous l'expérience engagée…"
" ...De toute façon il faut pour l'heure entourer d'un grand silence les célébrations que nous pouvons obtenir dans notre diocèse... Les prêtres qui acceptent de célébrer ces messes "Extraordinaires" subissent des pressions terribles et risquent, plus souvent que vous ne semblez le croire, leur carrière, pire leur avenir ! Aussi, mieux vaut prendre le risque de ne pas annoncer aux fidèles ces célébrations et que ceux qui y participent ne soient que de petits noyaux, plutôt que de voir disparaître ces célébrations quelquefois presque clandestines..."