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Eglise - Page 267

  • Les martyrs du Japon

    Peter Kibe Kasui et 187 compatriotes, martyrs du Japon dans les années 1603-1639, ont été béatifiés aujourd’hui à Nagasaki par le cardinal Seiichi Peter Shirayanagi, archevêque émérite de Tokyo, en présence du cardinal Saraiva Martins, préfet émérite de la congrégation pour la cause des saints et envoyé spécial du pape, de tous les évêques du Japon, de nombreux prêtres et religieux, et de plus de 30.000 personnes.

    Parmi ces 188 martyrs, l’immense majorité (183) étaient des laïcs. Le point de départ de cette béatification sans précédent fut la visite de Jean-Paul II au Japon en 1981. Mais la demande émanait, pour la première fois, de l’Eglise locale. Et c’est la première béatification ayant lieu dans le pays.

    Le Japon comptait déjà 42 saints et 395 bienheureux, tous morts en martyrs lors des atroces persécutions du XVIIe siècle.
    Les catholiques de Nagasaki ont vécu cet événement dans le souvenir du 9 août 1945, quand la bombe atomique américaine tua 64.000 fidèles, qui constituaient alors les deux tiers de la communauté catholique du Japon.

  • Le Collège Babel restitué à l’Eglise

    L’armée américaine, après une occupation qui durait depuis mars 2007, a rendu à l’Eglise chaldéenne sa faculté de théologie, le Collège Babel.

    L’édifice avait été transformé en centre d’opération par l’armée américaine, car il se trouvait à un endroit stratégique, dans le quartier de Dora, à l’épicentre des affrontements entre chiites et sunnites (la grande majorité des chrétiens de Dora avaient fui).

    Mgr Jacques Isaac, recteur du Collège, ne sait pas si la transformation du bâtiment en QG américain a servi à quelque chose de ce point de vue, mais il constate que cette transformation a justifié chez certains une attitude de « haine envers les chrétiens, qu’ils fondaient sur leur conviction qu’un accord avait été passé entre l’Eglise et les Américains ».

  • Nouvelle provocation anticatholique à Hanoï

    Contre la paroisse de Thai Ha. Récit complet sur Zenit.

  • Jean XXIII “Juste parmi les nations” ?

    Baruj Tenembaum, à l'origine de la Fondation internationale Raoul Wallenberg, lance un appel afin que le pape Jean XXIII soit déclaré “Juste parmi les nations”.

    Mgr Roncalli, avant de devenir pape, « a intercédé en faveur des juifs bulgares auprès du roi Boris de Bulgarie ; et auprès du gouvernement turc en faveur des réfugiés juifs qui avaient fui la Turquie », a rappelé Baruj Tenembaum. « Il a également fait tout son possible pour éviter la déportation de juifs grecs et fut l'une des principales sources d'information du Vatican sur l'anéantissement de millions de juifs de Pologne et d'Europe de l'Est. » A l'époque où il était en poste à Istanbul comme délégué apostolique, en 1944, rappelle Baruj Tenembaum, Jean XXIII avait « organisé tout un réseau visant à sauver des juifs et d'autres personnes persécutées par le nazisme. Ses actions ont permis à des milliers de condamnés d'échapper à la mort ».

    Oui, c’est vrai. Et pour cela en effet Mgr Roncalli mérite d’être déclaré “Juste parmi les nations”.

    Mais Mgr Roncalli a accompli tout cela sous l’autorité de Pie XII. Non seulement sous l’autorité du pape, mais sur ordre du pape, comme il l’a dit lui-même.

    « Lorsque j’ai été reçu à Venise par Mgr Roncalli qui devait devenir Jean XXIII et que je lui exprimai la reconnaissance de mon pays pour son action en faveur des Juifs alors qu’il était nonce à Istanbul, il m’interrompit à plusieurs reprises pour me rappeler qu’il avait à chaque fois agi sur l’ordre précis de Pie XII. » (Pinhas Lapid)

    Si Jean XXIII doit être déclaré “Juste parmi les nations” pour ce qu’il a fait lorsqu’il était un zélé délégué de Pie XII, il va de soi que Pie XII doit l’être aussi.

  • Mossoul : ça continue

    Deux soeurs chrétiennes ont été tuées ce matin dans une attaque contre leur maison à Mossoul.

    Des hommes armés ont pénétré dans leur domicile dans le quartier al-Kahira, et ont abattu Lamia et Walaa Sbeih, et blessé leur mère.

    Avant de s'enfuir, ils ont placé une bombe qui a explosé à l'arrivée des policiers, blessant deux d'entre eux.
    L'une des soeurs travaillait au gouvernorat de Mossoul.

    Il y a deux semaines on nous informait que quelques centaines de chrétiens (parmi les 2.300 qui avaient fui la ville) revenaient chez eux. Le gouvernement assurait qu’ils pouvaient revenir en toute sécurité, et offrait un million de dinars (642 euros) à chaque famille désireuse de revenir s'installer dans la ville…

  • Persécutions antichrétiennes au Pakistan

    L’école et le collège de jeunes filles gérés par les Sœurs carmélites apostoliques sri lankaises à Sangotta, dans le nord-ouest du Pakistan, a été attaquée à la bombe et détruite. Il n’y a pas eu de victimes puisque l’école avait été fermée, par précaution, suite aux menaces reçues les semaines précédentes. L’école a été construite en 1965 et comptait 1.000 étudiantes, venant surtout de familles pauvres, chrétiennes et musulmanes, du district de Swat.

    Mais l’alarme terroriste touche aussi d’autres régions du pays, comme l’affirme la All Pakistan Minorities Alliance : dans d’autres villes comme Islamabad et Lahore des institutions chrétiennes ont reçu des “menaces absurdes, qui ont l’objectif unique de semer la terreur dans les cœurs et dans les esprits des fidèles”. Le Pakistan est en train de devenir une “zone de guerre”, affirme le mouvement.

    Selon les données fournies par l’Église pakistanaise, dans la Province de la frontière du nord-ouest, les écoles chrétiennes attaquées ces dernières années sont environ 150, signe de la vague croissante d’intolérance et de la diffusion de groupes intégristes musulmans qui souhaitent effacer l’œuvre d’instruction des instituts chrétiens.

    (agence Fides, via Zenit)

  • Le chapelet est une arme

    Au Sri Lanka, les réfugiés tamouls, attendant en vain leur réinstallation depuis plus d'un an, récitent le chapelet afin de faire plier les autorités, rapporte « Eglises d'Asie », l'agence des Missions étrangères de Paris (EDA).

    (Très intéressante dépêche de Zenit)

  • Le christianisme en terre d’islam

    A l’occasion de la réunion à Rome du « Forum catholico-musulman », le Pèlerin publie ce terrible témoignage, à lire intégralement. Le dernier paragraphe, sur le « dialogue », est d’un réalisme et d’une lucidité exemplaires.

    Je ne vous donnerai ni mon nom ni de renseignement sur le pays d'où je viens, car je dois être prudent. Pour moi et pour mes amis. Je suis prêtre et j'habite en terre d'islam depuis un demi-siècle. Dans mon pays, alors que la communauté était florissante avant l'arrivée de l'islam, il reste très peu de chrétiens. Là où je vis, comme dans la plupart des pays musulmans, les chrétiens sont tolérés, mais à des conditions inacceptables. Ainsi nous est-il interdit de témoigner de notre foi dans la langue du pays. Nous n'avons ni séminaire ni monastère. Nous ne pouvons pas non plus construire d'église. Quant aux conversions, elles sont passibles de la peine de mort. Pour l'islam, tout musulman qui veut le baptême est un traître à reconvertir ou à tuer.

    Or, je m'occupe d'accompagner les convertis, de les former jusqu'au baptême. J'en connais un grand nombre, que je ne suis pas allé chercher avec une épuisette, mais qui ont frappé un jour à ma porte, en me demandant que je leur parle de Jésus-Christ. Des personnes qui, après avoir étudié le Coran, ont choisi librement l'Evangile pour rencontrer Dieu. J'ai accepté de témoigner pour que les chrétiens de France sachent la détresse dans laquelle vivent ces convertis. Et pour que les responsables réunis à Rome pour dialoguer avec des musulmans n'oublient pas les difficultés qui frappent les minorités chrétiennes en pays d'islam.

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  • Une mosaïque épiscopale du Ve siècle à Marseille

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    Une mosaïque polychrome du Ve siècle qui pourrait appartenir à un ancien palais épiscopal a été mise au jour à Marseille, sur le chantier du projet d'aménagement urbain d'Euroméditerranée, ont indiqué mardi les équipes de l'Institut de recherches archéologiques préventives (Inrap) sur le site.

    Environ 15 m2 ont été retrouvés sur un ensemble qui devait mesurer à l'origine environ 6 m de long sur 5 m de large, à proximité de la cathédrale de la Major construite au XIXe siècle, au nord du Vieux-Port.

    Cette mosaïque devait décorer une salle d'un palais épiscopal faisant lui-même partie d'un ensemble plus large, avec notamment une église et un baptistère qui, à l'époque, se trouvait tout proche du bord de mer.

    Cet ensemble religieux témoigne "de l'exceptionnelle richesse de Marseille au Ve siècle, un véritable boom économique qui se traduit forcément par une explosion du nombre de bâtiments religieux", a souligné Jean Guyon, membre du comité scientifique des fouilles et directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la période paléo-chrétienne.

    "C'est la première fois à Marseille que l'on met au jour une mosaïque du Ve siècle", a-t-il ajouté, estimant que cet élément confirmait le caractère luxueux du lieu, témoin de la volonté de puissance de l'évêque de Marseille, désireux d'afficher son pouvoir face à ses rivaux d'Aix-en-Provence ou d'Arles.

    (AFP)

  • En Bosnie, comme un air d’Irak…

    Mgr Franjo Komarica, évêque de Banja Luka, en Bosnie-Herzégovine, déplore que ni le gouvernement bosniaque ni la communauté internationale ne fassent quoi que ce soit pour permettre aux réfugiés catholiques de revenir dans leur patrie. C'est ce qu'il a déclaré à l'occasion d'une visite au centre d’« Aide à l'Église en Détresse ».

    « L'évêque et les prêtres attendent qu'ils s'occupent de reconstruire les infrastructures. Le gouvernement ne se sent pas compétent pour les catholiques, mais défend l'idée qu'ils appartiendraient à l'évêque. Mais pour Komarica, ce n'est pas le travail de l'Église que de s'occuper des maisons, du courant électrique, de l'eau courante et de la construction de routes », dénonce l'AED.

    « Treize ans après la fin de la guerre, à peine 2% des réfugiés catholiques ont pu rentrer chez eux, déplore l'évêque. On ne remarque aucune volonté politique, ni au niveau national ni au niveau international, de concrétiser dans les faits les déclarations publiques selon lesquelles les catholiques croates pourraient rentrer chez eux ».

    L'évêque pose la question : « Nos appels à l'aide, demandes et protestations restent sans réponse. La justice est ici foulée aux pieds ! Pourquoi les droits de l'homme s'appliquent-ils par exemple en Allemagne, en France et aux USA, mais pas chez nous en Bosnie ? »

    L'Église catholique souhaite apporter une « contribution fructueuse pour l'avenir du pays » déclare Mgr. Komarica. Et il ajoute : « Mais pour cela il faut que nous vivions ici ». Lui-même ne se lasse pas d'élever la voix pour tous les « sans droits ».

    (Zenit)