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Eglise - Page 154

  • Le cardinal Burke parle clairement

    Le cardinal Burke a réagi fermement au témoignage de ce couple au synode pour qui l’amant de leur fils homosexuel est « aussi leur fils » et qu’il était donc normal qu’il soit présenté à la famille le jour de Noël.

    En bref, le cardinal Burke répond simplement par ce qu’enseigne l’Eglise sur la question, et qu’on ne doit pas scandaliser les enfants. Les parents doivent rester proches de leur enfant homosexuel, mais « ce type particulier de relation ne doit pas être imposé aux membres de la famille, et spécialement aux enfants impressionnables ». Parce qu’on ne doit pas avoir l’air d’approuver les comportements peccamineux.

    Il ajoute ceci qui est très beau :

    « Cela constitue certainement une source de grande souffrance, mais s’efforcer de faire ce qui est juste et bon implique toujours de la souffrance. Et dans ce cas, il en sera certainement ainsi. Mais cette souffrance aura toujours, au bout du compte, une valeur rédemptrice. »

    Puis le cardinal Burke se met à expliquer longuement – alors qu’on ne lui pose pas la question – que de même on ne doit pas confier quelque responsabilité que ce soit à des homosexuels actifs dans les paroisses. Il conclut :

    « D’un côté, cela est certainement occasion de scandale pour les paroissiens par rapport à une part très essentielle de notre vie, notre sexualité et ce qu’elle signifie. De l’autre, ce n’est pas bon pour les deux personnes impliquées dans la relation désordonnée car cela leur donne également à elles l’impression que d’une façon ou d’une autre, l’Eglise approuve ce qu’elles font. »

    Or cela est clairement une critique du cardinal Schönborn. En 2012, dans une paroisse de l’archevêché de Vienne, un homosexuel militant avait été élu à la tête d’un conseil paroissial. Le curé avait refusé l’élection. L’homosexuel était allé voir l’archevêque. Celui-ci avait désavoué le curé. Et il avait dit : « Je connais les règles, mais je sais aussi que Jésus est venu pour l'homme et non pas pour les règles. Je pense que ce jeune homme est à la bonne place, et pour cela, je donne mon consentement à son élection. » Et le curé avait démissionné.

    Ce qui fut salué par la presse comme une victoire contre l’homophobie.

    On voit que le cardinal Burke n’a pas oublié la fausse miséricorde de son collègue, qui est un vrai scandale.

    NB. Petit rappel sur le cardinal Schönborn.

  • La novlangue au synode

    Extrait de la Pravda sur la septième congrégation générale :

    « Etant dans l'impossibilité de reconnaître le mariage entre personnes du même sexe, l'Eglise peut toutefois développer une approche respectueuse et non discriminatoire. »

    Cette formulation n’est évidemment pas catholique. L’Eglise n’est jamais « dans l’impossibilité ». En l’occurrence, le « mariage entre personnes du même sexe » n’existe pas. Le mariage n’existe qu’entre un homme et une femme. L’Eglise n’est ni dans la possibilité ni dans l’impossibilité de reconnaître ce qui n’existe pas.

    Mais il est vrai que l’Eglise doit adopter un « nouveau langage », la novlangue qui prétend qu’il peut y avoir mariage entre deux personnes du même sexe. Donc :

    « On a redit la nécessité d'un nouveau langage qui permette à l'Eglise d'impliquer ensemble croyants et non croyants en vue d'identifier des modèles familiaux permettant le développement des individus et le bien-être de la société. Il faut parler avec une simplicité qui porte au cœur des gens. »

    Il convient de répéter cette aberration, pour comprendre où l'on en est: « un nouveau langage qui permette à l'Eglise d'impliquer ensemble croyants et non croyants en vue d'identifier des modèles familiaux permettant le développement des individus et le bien-être de la société ». L'Eglise a besoin des non-croyants pour "identifier" des "modèles familiaux" qui permettent le développement, non pas des familles, non pas des personnes, mais des "individus", sur un plan strictement laïque et social... Pas besoin de trouver un nouveau langage : ça, c'est un langage tout à fait nouveau dans l'Eglise. Mais qui n'est plus de l'Eglise.

    N.B. Je découvre qu'en italien le communiqué officiel de la Pravda s'intitule "synthèse non officielle des débats". Si, si...

  • Les laïcs qu’on ne veut pas entendre au synode

    Comme je l’ai déjà signalé, il existe un Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, qui réunit des gens d’une grande compétence, spirituelle, ecclésiale et universitaire, sur ces thèmes, et qui est le seul organisme du saint-siège qui leur soit spécifiquement dédié : or François n’a invité aucun membre de cet Institut au synode sur la famille…

    Du 2 au 4 octobre a eu lieu l’assemblée du Conseil des conférences épiscopales d’Europe, sur le thème : « La famille et l’avenir de l’Europe ».

    Y sont intervenus des évêques, dont plusieurs sont au synode, et aussi, notamment, un couple de laïcs polonais, Ludmila et Stanislaw Grygiel, qui enseignent à l'Institut pontifical créé par Jean-Paul II, et qui étaient des amis de Jean-Paul II.

    Sandro Magister publie une partie de la contribution de ces deux personnes. C’est d’une grande qualité et d’une grande profondeur, dans la ligne, naturellement, de l’immense enseignement de Jean-Paul II sur la question, et très loin des aberrations qui font les choux gras du synode.

    Voici de brefs extraits, mais tout est à lire :

    De Ludmila Grygiel

    Chesterton a dit que nous avons besoin non pas d’une Église qui soit mise en mouvement par le monde mais d’une Église qui mette le monde en mouvement. En paraphrasant ce propos, nous pouvons dire que les familles d’aujourd’hui, aussi bien celles qui traversent des crises que celles qui sont heureuses, n’ont pas besoin d’une pastorale qui soit adaptée au monde mais d’une pastorale qui soit adaptée à l'enseignement de Celui qui sait ce que désire le cœur de l’homme.

    Le paradigme évangélique de cette pastorale, je le vois dans le dialogue entre Jésus et la Samaritaine, dialogue dont émergent tous les éléments qui caractérisent la situation difficile que connaissent actuellement aussi bien les gens mariés que les prêtres qui sont engagés dans cette pastorale.

    Le Christ accepte de parler avec une femme qui vit dans le péché. Le Christ n’est pas capable de détester, il est seulement capable d’aimer. C’est pour cette raison qu’il ne condamne pas la Samaritaine, mais qu’il réveille dans le cœur de celle-ci le désir originel qui a été estompé par les événements de la vie désordonnée qu’elle mène. Il lui pardonne seulement à partir du moment où elle reconnaît qu’elle n’a pas de mari.

    Ainsi ce passage de l’Évangile nous rappelle que Dieu ne fait pas le don de sa miséricorde à ceux qui ne la demandent pas et que, pour obtenir miséricorde, il faut reconnaître que l’on a péché et désirer se convertir. La miséricorde n’est jamais un don offert à quelqu’un qui n’en veut pas, ce n’est pas un produit qui est soldé parce que personne n’en veut. La pastorale demande une adhésion profonde et convaincue des pasteurs à la vérité du sacrement. (…)

    La pastorale de la famille (…) ne peut pas faire comme si les difficultés n’existaient pas mais elle ne doit pas non plus s’y arrêter et admettre sa défaite avec découragement. Elle ne peut pas s’adapter à la casuistique des pharisiens modernes. Elle doit accueillir les Samaritaines non pas pour dissimuler la vérité à propos de leur comportement mais afin de les conduire à la conversion. (…)

    J’ai l'impression que nous autres chrétiens parlons trop des mariages qui ont échoué mais pas beaucoup des mariages où les époux sont fidèles, que nous parlons trop de la crise de la famille mais pas beaucoup du fait que la communauté constituée par le mariage et la famille assure à l’être humain non seulement le bonheur terrestre mais également le bonheur éternel et du fait qu’elle est le lieu où se réalise la vocation des laïcs à la sainteté.

    De Stanislaw Grygiel

    (…) Ils parlent de la miséricorde de Dieu comme s’il s’agissait d’une tolérance teintée de commisération. On perçoit, dans une théologie conçue de cette manière, un certain mépris envers l’homme. D’après ces théologiens, l'homme n’est pas encore suffisamment mature pour être capable de regarder avec courage, à la lumière de la miséricorde divine, la vérité du fait qu’il peut devenir amour, comme l’est "depuis l’origine" cette même vérité (Mt 19, 8). Étant donné qu’ils ne connaissent pas "le don de Dieu", ces théologiens adaptent la Parole divine aux désirs des cœurs sclérosés. (…)

    Les chrétiens qui, parce qu’ils ont peur qu’on leur reproche d’être des ennemis de l'humanité, se plient à des compromis diplomatiques avec le monde déforment le caractère sacramentel de l’Église. Le monde, qui connaît bien les faiblesses de l’être humain, s’en est pris principalement à l’"une seule chair" d’Adam et Ève. Il cherche à déformer en premier lieu le sacrement de l'amour conjugal et, à partir de cette déformation, il va chercher à déformer tous les autres sacrements. En effet ils constituent l'unité des lieux de la rencontre de Dieu avec l'homme. […] Si les chrétiens se laissent convaincre par le monde que le don de la liberté qui leur est fait par Jésus rend leur vie difficile ou même insupportable, ils se mettront à la suite du Grand Inquisiteur des "Frères Karamazov" et ils banniront Jésus. Qu’arrivera-t-il alors à l’homme ? Qu’arrivera-t-il à Dieu qui est devenu homme ?

  • La méchante blague du couple islamo-chrétien

    Grande trouvaille de la cinquième congrégation du synode, le témoignage de Jeannette Touré, présidente de l’Association des femmes catholiques de Côte d’Ivoire, mariée à un musulman, Mohammed : 52 ans de vie commune dans la plus parfaite tolérance, les enfants baptisés catholiques avec l’accord de l’époux musulman, etc. Bref, le paradis islamo-chrétien.

    C’était tellement gros que le P. Lombardi – oui, le père Lombardi !, comme quoi il ne faut jamais désespérer de rien – a jugé nécessaire de revenir sur cette intervention pour dire aux journalistes que ce cas personnel était hélas très éloigné de ce qui se vit dans la plupart des pays musulmans, et qu’il vaudrait mieux se demander comment on peut aider les chrétiennes converties de force à l’islam (car la charia impose que la femme d’un musulman soit musulmane, et même si le musulman tolère que sa femme reste provisoirement chrétienne, les enfants sont forcément musulmans).

  • « L'Eglise doit être une maison paternelle aussi pour les couples gays »

    Tel est le titre que donne Vatican Insider à l’article sur l’intervention au synode du cardinal Assis, archevêque d’Aparecida, président de la conférence des évêques du Brésil. A lire l’article, il ne semble pas que l’archevêque l’ait dit littéralement, mais c’est évidemment ce qu’on comprend et ce qu’on retient de son propos, et c’est désormais habituel. On lira l’article chez Benoît et moi, et surtout l’excellent commentaire qui en est fait.

    A propos d’« apprendre ensemble l’art de l’accompagnement », j’ajouterai seulement qu’il y en a marre d’entendre quotidiennement cette litanie : qu’il faut accompagner la souffrance des autres, que l’Eglise doit être un hôpital de campagne, etc. Chaque fois c’est une insulte envers ceux qui nous ont précédés. Il faut vraiment ne rien connaître à l’histoire de l’Eglise, ne rien connaître à la vie des saints et des institutions religieuses, c’est-à-dire faire semblant de ne rien y connaître (quand on est évêque ou théologien) pour prétendre que jusqu’ici l’Eglise était rigidement enfermée dans ses dogmes et ne songeait pas à soigner les blessures de l’homme (tiens, on oublie aussi de préciser : « l’homme blessé par le péché originel »…). L’Eglise a toujours été l’Eglise du bon Samaritain, elle a toujours multiplié les initiatives pour sortir les hommes des chemins des ronces et des brigands pour leur montrer le chemin de la miséricorde.

    Mais si on le tait sur ces réalités historiques, c’est parce que ce n’est plus ce que l’on veut faire. Ce que l’on appelle miséricorde aujourd’hui, c’est laisser le pécheur dans son péché. Qui suis-je pour juger ? L’Eglise doit accueillir les « couples gays », et ne surtout pas leur parler de péché… Telle est « l’approche pastorale et non légaliste » dont on nous rebat les oreilles.

    Le pire est que sur cette lancée, à force de tourner le dos à la vérité, on en vient à traiter la doctrine d’« idéologie ». Là, on entre dans le blasphème. Parce que la doctrine de l’Eglise, c’est le Verbe de Dieu, c’est la seconde personne de la Sainte Trinité. Le Samaritain, précisément. Qui veut nous emmener à l’auberge éternelle, et non nous laisser crever sur place dans nos péchés avec de « bonnes » paroles.

  • "François ! Strasbourg c’est d’abord chez nous !"

    A lire, la réaction de Bernard Antony apprenant que le pape va aller au Parlement européen et au Conseil de l’Europe sans poser les pieds sur la terre d’Alsace.

    De fait, le programme indique clairement que le pape ira de l’aéroport aux deux bâtiments officiels européens et retournera aussitôt à l’aéroport.

    On est loin, assurément, de la visite de Jean-Paul II (Benoît XVI quant à lui n’avait pas eu le droit de s’exprimer devant les hémicycles européens…). Jean-Paul II avait profité des célébrations du bimillénaire de la fondation de Strasbourg, et avait célébré une messe dans la cathédrale, et une autre au stade de la Meinau. Il avait rencontré les bateliers et les travailleurs du port sur le Rhin… Il était allé au Mont Saint-Odile et avait encore célébré une messe au stade de Mulhouse…

    Mais François n’a pas de temps à perdre avec les vieilleries et périphéries alsaciennes…

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    Jean-Paul II sur le parvis de la cathédrale de Strasbourg, le 9 octobre 1988. Derrière à droite, la maison Kammerzell, restaurant réputé depuis… 1427.

  • Des nouvelles des Franciscains « suspens »

    Les six Franciscains de l’Immaculée suspendus a divinis de façon illégale par le commissaire Volpi sont un Nigérian, considéré comme le chef de la « rébellion » dans son pays, et cinq Philippins, qui avaient trouvé refuge dans l’archidiocèse de Lipa, au sud de Manille. Non seulement l’archevêque, Mgr Ramon Cabrera Arguelles, leur avait accordé un celebret en toute connaissance de cause, mais les Franciscains ont pu créer un embryon de nouvel institut conforme à leurs souhaits : l’archevêque a érigé le 28 juin ce qui est pour l’heure une « association publique de fidèles ».

  • C’est quoi ce bordel ?

    Ainsi, au synode, les évêques ont pu voir et entendre, comme dans une de ces émissions trash d’exhibitionnisme et de voyeurisme de la télévision, un couple raconter en détail ses adultères, sa séparation, ses nouveaux adultères et ses retrouvailles… Un autre couple raconter que les mariés doivent « vénérer l’union sexuelle comme un élément essentiel de leur spiritualité » et que la relation sexuelle est la « plus haute expression » du mariage « sacrement sexuel » (une immonde caricature de la théologie du corps de saint Jean-Paul II), un troisième raconter que pour Noël ils sont accueilli le compagnon de leur fils en expliquant aux petits-enfants qu’il était aussi leur fils…

    Décidément, ce synode a démarré très fort…

    Voir sur Benoît et moi les articles d’Andrea Tornielli, de Francesco Colafemmina et d'Alexandre Gnocchi, et sur le blog de Jeanne Smits le premier d'une série.

    Addendum

    Je lis dans le compte rendu de la Pravda sur la cinquième congrégation du synode:

    « On a enfin rappelé la nécessité de mieux préparer les époux au mariage, notamment au niveau sexuel et affectif, en prônant une mystique familiale de la sexualité. »

    Je ne peux que renvoyer au titre de ma note, en attendant qu'on m'explique ce qu'est, sinon, une "mystique familiale de la sexualité".

  • Immonde

    homos.jpgLe « premier congrès mondial des associations homosexuelles catholiques » s’est ouvert hier au Portugal. Pour créer une organisation mondiale représentant les homosexuels catholiques, et réclamer un changement urgent d’attitude de la part des autorités catholiques.

    On remarquera que le slogan est un de ceux de François : « Construisant des ponts. »

    Il y a 30 « organisations invitées et participantes ».

    Les organisateurs attendaient « 15 à 20 personnes ». Sic.

    Justification de Francis De Bernardo, directeur exécutif de « New ways ministry » :

    « Jésus a commencé avec 12 apôtres, voyez ce que ça a donné. »

  • La Pravda du synode

    François a décidé que le synode se déroulerait à huis clos. On n’aura donc aucune des interventions des cardinaux. On n’aura que ce que voudra bien dire le Vatican, essentiellement un communiqué par jour, anonyme, censé synthétiser les débats, et ne donnant aucun nom. On se croirait revenu à la Pravda d’autrefois. En URSS.

    Les communiqués sont évidemment rédigés par des gens qui obéissent à la stratégie du pape. Hélas, les deux premiers paraissent confirmer que François a l’intention de passer en force pour imposer la ligne Kasper, que l’on reconnaît immédiatement.

    Extraits du premier communiqué :

    "L'Eglise doit œuvrer par attraction, avec amitié envers le monde. Face aux couples en crise, à l'instar de Dieu, elle doit être compréhensive et miséricordieuse, et envisager la question sous le profil d'une justice respectueuse du dessein divin. Certes, le mariage demeure un sacrement indissoluble. La vérité étant le Christ et non un ensemble le règles, il convient de maintenir les principes tout en adaptant les formes. La nouveauté dans la continuité, ainsi que le disait Benoît XVI. Si le Synode ne met pas en discussion la doctrine, il réfléchit sur la pastorale, sur le discernement spirituel nécessaire à l'application de la doctrine face aux problèmes de la famille. La miséricorde n'élimine pas les commandements, elle en est la clef herméneutique."

    "On a convenu de la nécessité d'aborder avec respect certains cas, telles les unions libres marquées du sceau de l'amour et de la fidélité, qui présentent des éléments de sanctification et de vérité."

    Extrait du deuxième communiqué :

    "L'enseignement de l'Eglise doit être plus incisif et ne pas se limiter à des interdits. Comme Jésus, elle doit se faire proche des personnes. En agissant ainsi il sera possible de réduire la fracture entre doctrine et pratique, entre enseignement ecclésial et vie familiale. Il n'est pas question de choisir entre doctrine et miséricorde mais de développer une pastorale éclairée, encourageant des familles en crise qui souvent ne ne sentent plus appartenir à l'Eglise. Face aux couples en difficulté et aux divorcés remariés, l'Eglise soit présenter la vérité et non point un jugement. Avec compréhension, elle doit convaincre les intéressés à suivre la vérité, à suivre l'Eglise qui dit la vérité. C'est la miséricorde qui soigne et accompagne, d'autant que les familles en crise n'attendent pas des solutions pastorales rapides. Elles ne veulent pas être de simples statistiques mais se sentir comprises et aimées. Il faut accorder plus d'espace à la logique sacramentale qu'à la logique juridique. Pour ce qui est de l'Eucharistie aux divorcés remariés, il a été réaffirmé qu'il ne s'agit pas du sacrement des parfaits mais de qui chemine."