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Eglise - Page 156

  • Il a viré Mgr Livieres Plano…

    François a détruit la congrégation religieuse la plus florissante, les Franciscains de l’Immaculée, parce qu’ils osaient avoir une liturgie et une spiritualité traditionnelles.

    François vient de détruire le diocèse le plus florissant d’Amérique du Sud, parce que son évêque était d’une profonde bienveillance envers la liturgie traditionnelle et que son séminaire était un vrai séminaire et qu’il était archi-plein.

    Voici le communiqué officiel, qu’on ne peut lire sans frémir :

    « Après avoir pris connaissance du résultat des visites canoniques ordonnées par la Congrégation pour les évêques et par celle pour le clergé, le Saint-Père a décidé d'écarter Mgr Rogelio Ricardo Livieres Plano et de le remplacer à la tête du diocèse de Ciudad del Este (Paraguay) par un Administrateur apostolique Sede Vacante en la personne de Mgr Ricardo Jorge Valenzuela Ríos, Evêque de Villarrica del Espiritu Santo (Paraguay). La délicate mesure adoptée par le Saint-Siège, qui se fonde sur une série de graves questions pastorales, est dictée par la sauvegarde de l'unité du diocèse et de la communion épiscopale nationale. Dans l'exercice de son ministère d'unité du corps épiscopal et du peuple des fidèles, le Pape demande au clergé et à la communauté diocésaine de Ciudad del Este de recevoir les mesures prises dans un esprit d'obéissance et de docilité éclairé par la foi. Il invite l'Eglise qui est au Paraguay et ses pasteurs à engager un processus de réconciliation qui écarte tout esprit partisan ou polémique, de manière à ce que soit sauvegardée la réputation de l'Eglise. »

    C’est du moins l’adaptation en français diffusée par VIS. Le texte original en italien se termine ainsi :

    « En outre, il invite toute l’Eglise paraguayenne dirigée par ses pasteurs à un processus sérieux de réconciliation qui surmonte tout esprit de faction et de discorde, pour que ne soit pas blessé le visage de l’unique Eglise “acquise par le Sang de son propre Fils” et que le “troupeau du Christ” ne soit pas privé de la joie de l’Evangile. »

    Manifestement, le traducteur n’a pas eu le courage de traduire cette ignominie ecclésiastique qui ose citer saint Paul dans l’accomplissement de son forfait.

    Comme il y a des pompiers pyromanes, il y a des assassins qui veulent se faire passer pour des médecins, et des anges de la mort qui se prennent pour des messagers de la joie.

    La vérité sur le diocèse de Ciudad de l’Este, c’est ici.

  • Les évêques « catholiques » du Canada en rébellion

    La Commission épiscopale de liturgie et des sacrements du Secteur français de la CECC (conférence des évêques du Canada) et l’Office national de liturgie informent les diocèses de langue française, les paroisses, les librairies et les communautés religieuses que la version révisée de l’édition européenne du Lectionnaire en langue française maintenant en vente n’est pas approuvée pour usage au Canada.

    Une version révisée du Lectionnaire va être élaborée pour le Canada, elle devra utiliser un « langage inclusif ». La nouvelle version devrait être disponible d’ici un an, une fois que le document aura été approuvé canoniquement par les évêques du Canada et aura reçu la recognitio du Saint-Siège.

    Il sera fort intéressant de voir si les évêques iront au bout de leur projet, et si le Saint-Siège accepte cette version.

    Car ce lectionnaire sera en contradiction flagrante avec le magistère de l’Eglise, tel qu’il est exprimé dans l’instruction Liturgiam authenticam de la congrégation pour le culte divin, « approuvée et confirmée de son autorité » par saint Jean-Paul II. Ce texte condamne en effet de façon claire et précise l’utilisation du prétendu « langage inclusif » dans la liturgie.

  • Le miracle français du P. Popieluszko

    Samedi s’est ouvert à Créteil le procès diocésain concernant un miracle attribué au bienheureux Jerzy Popieluszko.

    Le 14 septembre 2012, un homme atteint d’une leucémie en phase terminale était en train de mourir à l’hôpital de Créteil. Il était dans le coma et les médecins ne lui donnaient que quelques heures à vivre. Sa femme avait réglé les obsèques, et venait pour un dernier adieu. La religieuse polonaise qui s’occupait des malades dit à la femme que ce serait bien qu’il y ait un prêtre. La femme répond que ce n’est pas la peine, puisque son mari a reçu les derniers sacrements alors qu’il était encore conscient. Néanmoins il y a un prêtre dans la chambre d’à côté, où un patient vient de mourir. La religieuse va le chercher. Ce prêtre de 65 ans vient d’être ordonné, en avril, après avoir vécu 40 ans hors de l’Eglise. En juillet il est allé en Pologne. Il s’est recueilli sur la tombe du P. Popieluszko, et il s’est rendu compte que tous deux étaient nés le même jour : le 14 septembre 1947. Depuis lors ce prêtre a toujours sur lui des images et une relique du bienheureux polonais. Quand il entre dans la chambre et ouvre son livre de prières, il tombe sur une photo du P. Popieluszko. Il se souvient alors que nous sommes le 14 septembre. Il se met à invoquer Jerzy Popieluszko : « Père Jerzy, aujourd’hui c’est ton anniversaire. Si tu peux faire quelque chose, fais-le aujourd’hui. Aide-nous ! » Dès que le prêtre et la religieuse furent sortis, le moribond ouvrit les yeux, parla, et se leva pour aller aux toilettes comme s’il venait de faire une sieste. Il n’y a plus en lui la moindre trace de leucémie.

  • En Chine

    Lundi dernier, l’église catholique de Jinxi dans le Hunan a été détruite par les autorités. Le même jour, l’église Notre-Dame de Jingdezhen, dans le Jiangxi, a également été détruite.

    Le prétexte est toujours que les bâtiments ne cadrent pas avec le nouveau plan d’urbanisme et que l’on a besoin du terrain pour des activités commerciales.

    La campagne de retrait des croix des églises continue également. Ce même lundi, celle de Jingtou, dans la province de Zhejiang, a été enlevée.

  • Juste avant le synode…

    Le pape François a institué, le 27 août, une commission spéciale chargée d'étudier la réforme du procès matrimonial canonique, a annoncé le 20 septembre un communiqué du Saint-Siège :

    « Le travail du Comité spécial commencera dès que possible et il aura pour objectif de préparer une proposition de réforme du procès matrimonial, en essayant de simplifier la procédure, en la rendant plus simple et en sauvegardant le principe de l'indissolubilité du mariage. »

    Juste avant le synode qui doit notamment se pencher sur cette question, c’est pour le moins bizarre…

    La composition du comité :

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  • Mgr de Germay sur « Piss Christ » : décevant

    Communiqué de Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio :

    « M. François Veyret-Passani, qui poursuit une grève de la faim pour protester contre l’exposition au musée Fesh d’Ajaccio de l’image « piss Christ », m’a écrit une lettre ouverte. De même que j’avais rencontré M. Serrano, je suis allé parler avec lui. L’homme que j’ai découvert est un homme de conviction, non-violent, digne de respect et avec lequel on peut dialoguer. Sa protestation illustre la souffrance de tous ceux qui sont profondément blessés par cette image, et qui ont le droit d’être entendus. Nous avons constaté que nous avions des approches différentes sur la façon de réagir. Cela ne m’empêche pas de désapprouver cette exposition qui n’a réussi qu’à semer la discorde. Nous sommes tous attachés à la liberté d’expression, pourvu qu’elle ne soit pas un prétexte pour offenser les autres ».

    En l’occurrence, la photo blasphématoire de Serrano n’offense pas seulement « les autres », elle offense d’abord Jésus-Christ qui par sa mort sur cette Croix a sauvé le monde. Et l’on attend d’un évêque qu’il le dise.

    Le 20 septembre 2014, les fidèles organisent une procession réparatrice à Ajaccio.

  • Franciscains de l’Immaculée : la persécution se poursuit

    Le blog Messa in latino publie une lettre l’informant que le commissaire Volpi a décidé de fermer le couvent des Franciscains de l’Immaculée à Bénévent. Ce qui est une très mauvaise nouvelle pour les catholiques attachés à la « forme extraordinaire » puisque depuis le motu proprio les Franciscains célébraient quotidiennement la messe traditionnelle en l’église Saint-Pascal, et que cette messe disparaît de Bénévent, ce qui est évidemment le but de la manœuvre. Mais en outre cela a une valeur symbolique, car c’est à Bénévent que fut érigé, par décision du Saint-Père (saint Jean-Paul II), l’institut des Franciscains de l’Immaculée, en 1990. C’était alors l’aboutissement d’un long chemin et le début d’une impressionnante expansion. Aujourd’hui, on efface de Bénévent la présence des Franciscains de l’Immaculée. Par décision du Saint-Père (François).

  • L’Eglise a toujours…

    Le cardinal Raymundo Damasceno Assis, archevêque d’Aparecida, actuel président de la conférence des évêques du Brésil, est l’un des trois présidents délégués du synode sur la famille. Il déclare au plus grand quotidien brésilien, Folha de São Paulo, à propos de la légalisation des unions homosexuelles :

    « C’est une décision de la Cour suprême. Bien sûr, pour l’Eglise cela ne peut pas être assimilé au mariage. Mais, en ce qui concerne le respect pour l’union stable entre ces gens-là, il ne fait aucun doute que l’Eglise a toujours essayé de se comporter de cette façon. »

    L’Eglise a toujours essayé de respecter l’union stable entre deux personnes de même sexe… Le cardinal Raymundo Damasceno Assis a donc changé le catéchisme (et censuré la Sainte Ecriture au passage).

  • François se débarrasse pour de bon du cardinal Burke

    « La “révolution” du pape François en ce qui concerne le gouvernement ecclésiastique ne perd pas l’élan qui la fait avancer. Et dès lors, comme cela se produit lors de toute révolution qui se respecte, les têtes d’ecclésiastiques considérés comme méritant métaphoriquement la guillotine continuent à tomber. »

    Ainsi commence un article de Sandro Magister, que je n’avais encore jamais vu aussi violent contre François.

    En cause, le limogeage du cardinal Burke, après quelques autres. Mais la différence est que le cardinal Burke est un personnage de premier plan, emblématiquement ratzingérien, et qu’on ne l’envoie pas dans un diocèse plus ou moins prestigieux, mais qu’on lui donne un simple titre honorifique. C’est du moins ce que croit savoir Sandro Magister. Et il est possible que la goutte d’eau qui ait fait déborder le vase est que le cardinal Burke, en tant que préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, a (logiquement et très légitimement) donné raison à une plainte des Franciscaines de l’Immaculée contre leurs persécuteurs vaticanesques.

    Si effectivement le cardinal Burke, 66 ans, se retrouve avec le simple titre honorifique de cardinal patron de l’Ordre de Malte, cela ne va certes pas passer inaperçu, et sera un signe très fort.

    Cela dit, ce limogeage permettra au cardinal Burke de se consacrer à plein temps à la défense de la doctrine catholique, et à l’accompagnement des communautés Ecclesia Dei…

  • Les massacres de Boko Haram

    Selon Mgr Oliver Dashe Doeme, évêque de Maiduguri dans l’Etat de Borno au Nigeria, 2.500 fidèles de son diocèse ont été tués dans le cadre des violences perpétrées par Boko Haram. L’évêque a dû se réfugier dans l’Etat d’Adamawa, avec des milliers de fidèles qui ont échappé de justesse à la milice.