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Eglise - Page 13

  • Mgr Tobin

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    Un bon évêque s’en va. Comme il n’y en a pas beaucoup, ça fait un vide. Il s’agit de Mgr Thomas Tobin, l’évêque de Providence depuis 2005. Son diocèse s’étendait sur le Rhode Island, le plus petit des Etats des Etats-Unis. Mais il était un des évêques qu’on entendait le plus. Il s’est battu tout au long de son épiscopat contre la culture de mort et contre toutes les nouvelles perversions légales LGBT et woke. Il fut donc la cible de campagnes d’une grande violence, auxquelles il faisait front de façon courageuse.

    En cela il faisait partie d’une poignée d’évêques américains qui continuent de défendre haut et fort la morale de l’Eglise qui n’est rien d’autre que la morale de la loi naturelle.

    Mais aussi, il était un défenseur de la liturgie traditionnelle. En janvier 2022, lors de la première semaine de l’unité des chrétiens après le diktat Traditionis custodes, il touitta :

    « En cette Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, travaillons aussi à sauvegarder et à promouvoir l'"Unité catholique". En particulier, prenons la résolution de respecter et de soutenir les membres de notre propre Église qui sont dévoués à la messe latine traditionnelle. Ce sont des catholiques fidèles qui aiment beaucoup le Seigneur et son Église. »

    Et le 21 février dernier, après les nouvelles attaques de François et de Roche, il écrivit cette phrase qui ne passa pas inaperçue :

    « La façon dont le Vatican traite de la messe latine traditionnelle ne me paraît pas être dans le “style de Dieu”. »

    Mgr Tobin a eu 75 ans le 1er avril. Il a donc remis sa démission. François l’a acceptée hier, juste un mois après.

  • Méchant, menteur et lâche

    Dans une lettre datée du 4 avril, Mgr Michael Mulvey, évêque de Corpus Christi, dans le Texas, a fait savoir qu’il devait « suspendre » l’unique messe traditionnelle qui était célébrée dans le diocèse parce que le prêtre qui la célébrait, l’abbé Vasquez, « a présenté sa démission en tant que pasteur de Saint-Jean Baptiste, prenant effet le 10 avril. »

    Or, le 31 mars, l’abbé Vasquez écrivait sur Twitter :

    En raison des instructions du Vatican sur la réglementation de la messe latine traditionnelle et de la nouvelle compétence permettant de passer outre la dispense de l'évêque local, Mgr Mulvey nous a informés que la messe latine traditionnelle à Saint-Jean n’aurait plus lieu. Aucune cérémonie selon le Missel de 1962 ne peut être proposée pendant le reste de cette semaine ni la semaine prochaine (Semaine Sainte). L'évêque nous a permis de célébrer le dimanche des Rameaux et le dimanche de Pâques comme dernières messes latines traditionnelles. (…)

    Je vous demande vos prières et vous assure de la mienne en cette période très difficile.

  • La barbarie

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    L’université catholique Saint Thomas de Villeneuve, près de Philadelphie, organise le 29 mars une conférence de « la révérende » Naomi Washington-Leapheart sur le thème : « Une voie femmiste pour en finir avec l’Amérique blanche chrétienne ».

    J’ai traduit par « femmiste » un mot qui semble-t-il n’existe pas encore en français. Le « Womanism » est un féminisme radical d’abord noir puis s’étendant à d’autres femmes non blanches.

    La « révérende » Naomi Washington-Leapheart, lesbienne déclarée et « ministre de l’Eglise unifiée du Christ », veut donc mettre fin non seulement à l’Amérique blanche, mais aussi à l’Amérique chrétienne. Ubu est dépassé.

    La conférence est organisée par la bibliothèque de l’université catholique, son Centre pour le bien commun (sic), et son département d’Etudes théologiques et religieuses.

    Plus fort encore : « la révérende » Naomi Washington-Leapheart, qui a été « directrice de la foi » à la National LGBTQ Task Force (le plus ancien groupe LGBT américain), est aujourd’hui professeur adjoint au département d’Etudes théologiques et religieuses de l’université catholique Saint Thomas de Villeneuve.

    Ce n’est pas d’aujourd’hui que cette université catholique se vautre dans la barbarie. Dès 2014 elle avait organisé une conférence intitulée « Aller au-delà de la binarité de genre » au cours de la « Semaine de sensibilisation LGBTQ ». Le P. James Martin y a évidemment présenté son livre de promotion de l’inversion sexuelle. De célèbres militants de l’avortement, Jill Biden et Michael Bloomberg, y ont parlé également. Son professeur le plus connu est Massimo Faggioli, titulaire de la chaire de théologie et d’études religieuses, qui fait la guerre à quiconque ose critiquer les positions les plus hétérodoxes du bon pape François et traite les évêques américains encore catholiques (Chaput, Cordileone, Strickland) de « fervents schismatiques »…

  • La messe

    Propos de Mgr Athanase Schneider à la confraternité Notre Dame de Fatima le 13 mars :

    « Le pape n'a pas le pouvoir d'abolir la messe traditionnelle, parce que c'est une propriété, un trésor de toute l'Église, de tous les saints, de l'Église de tous les temps. »

    « En raison de l'âge très vénérable et de l'usage constant et pérenne de cet ordo de la messe par tant de saints et de générations de catholiques, et par presque toutes les nations catholiques, le pape n'a pas le pouvoir de l'abolir purement et simplement. Tout comme le pape n'aurait pas le pouvoir d'abolir le credo apostolique et de le remplacer par une nouvelle formule, et d'interdire en même temps l'utilisation du credo apostolique. Il en va de même pour l'ordo de la messe : il s'agit d'une formule d'usage ancien et vénérable. »

    « Nous ne pouvons pas obéir à l'ordre d'un pape qui, de toute évidence, porte atteinte au bien spirituel de l'Église. Ce serait une fausse obéissance que de coopérer avec quelque chose qui nuit manifestement au bien spirituel des âmes et de l'Église tout entière. »

  • Leur Eglise

    Le cardinal Arthur Roche, préfet du dicastère pour le culte divin, déclare que s’il faut éliminer la messe traditionnelle, c’est parce que « la théologie de l’Eglise a changé ».

    Excellente réponse de « Father V » :

    « Non, la théologie de l'Église ne peut pas changer.  Mais le fait que les pouvoirs actuels croient qu'elle peut changer est tout ce qu'il faut savoir sur la racine de notre crise actuelle. »

    Mais en quoi la théologie de l’Eglise aurait-elle changé concernant la messe ? Et en quoi le concile Vatican II aurait-il changé la théologie de la messe ? (Puisque l’argument est bien sûr que ceux qui veulent la messe traditionnelle s’opposent à Vatican II et, comme le dit Roche lui-même, sont davantage protestants que catholiques…)

    La théologie de la messe dans la constitution Sacrosanctum Concilium est la théologie traditionnelle, dans la ligne de l’encyclique de Pie XII Mediator Dei. « La théologie des deux textes – que l’on ne s’y trompe pas – est fondamentalement la même », a écrit dans une étude sur la question Mgr de Moulins-Beaufort, qui n’est pas un ami de la liturgie traditionnelle…

    Le cardinal Roche dit : « Alors qu'auparavant le prêtre représentait, à distance, tout le peuple - ils étaient canalisés par cette personne qui était la seule à célébrer la messe, aujourd'hui ce n'est pas seulement le prêtre qui célèbre la liturgie, mais aussi ceux qui sont baptisés avec lui, et c'est une constatation capitale à faire. »

    Pour faire bref, le cardinal Roche fait semblant de ne pas savoir que la messe traditionnelle fait dire au prêtre à l’offertoire : « Nous vous offrons pour eux, ou ils vous offrent eux-mêmes, ce sacrifice de louange », et avant le canon, retourné vers les fidèles : « mon sacrifice, qui est aussi le vôtre ».

  • Ecriture automatique

    Un prêtre a été retrouvé assassiné au Cameroun. L’agence Fides publie donc une dépêche sur ce tragique événement, et ajoute :

    « L'annonce de sa mort a suscité une grande émotion parmi les fidèles de l'Église catholique et la communauté locale, où le père Olivier était connu pour son engagement en faveur de la paix et de la justice sociale. »

    Puis on a appris qu’il s’agissait d’un prêtre (?) de l’« Eglise catholique gallicane du Cameroun ». L’agence Fides a modifié le titre de la dépêche, mais a oublié la fin, dont il est désormais visible qu’elle ne correspond pas à la réalité. On ne savait rien de la personne assassinée, mais comme c’était « un prêtre » on a ajouté ce qu’on appelle aujourd’hui les « éléments de langage » appropriés : une grande émotion dans la communauté catholique locale, et puisque c’était forcément un bon prêtre il était forcément engagé pour « la paix et la justice sociale »…

    L’agence Fides est l’organe des Œuvres pontificales missionnaires. On pourrait supposer que ses journalistes soient un peu plus sérieux.

    Mais il y a donc une « Eglise » gallicane… au Cameroun… En effet, elle est dirigée par le « préfet apostolique de la sainte Eglise catholique gallicane du Cameroun », sic, Mgr Michel Nyemb, par ailleurs bien connu dans le pays pour avoir inventé un antidote au covid avec lequel il a guéri un millier de malades, dont lui…

    Et je découvre qu’il y a aussi une « Eglise Gallicane Universelle du Cameroun », sic, dirigée par « Son Éminence Mgr François Fumukani ».

    Et il y a encore un diocèse de l’« Eglise Catholique Mariavite » qui, elle, est d’origine… polonaise. Elle revendique 8 paroisses, et son évêque est Mgr Ruben Nlondock, qui a été ordonné par un évêque… gallican.

  • La dictature bergogliesque

    Nouvelle étape de la persécution de la messe traditionnelle : les évêques qui avaient cru pouvoir accorder des dérogations pour que la messe traditionnelle puisse continuer à être célébrée dans telle ou telle paroisse avaient tort et doivent en référer à Rome, « qui évaluera les cas individuels ». C’est un coup d’arrêt aux tentatives de contournement de Traditionis custodes par quelques rares évêques qui invoquaient le canon 87. François s’assoit sur le canon 87. Il n’y a qu’un seul canon, c’est lui. Et c'est une interdiction de fait de la messe traditionnelle aux nouveaux prêtres. En attendant la suite de la destruction de ce qui reste de l’Eglise latine…

    Le Saint-Père, lors de l'audience accordée le 20 février au soussigné Cardinal Préfet du Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a confirmé ce qui suit concernant la mise en œuvre de Son Motu Proprio Traditionis custodes du 16 juillet 2021.

    Les dispenses suivantes sont réservées de manière spéciale au Siège Apostolique (cf. C.I.C. can. 87 §1) :

    - l'utilisation d'une église paroissiale ou l'érection d'une paroisse personnelle pour la célébration de l'Eucharistie en utilisant le Missale Romanum de 1962 (cf. Traditionis custodes art. 3 §2) ;

    - l'octroi de la permission aux prêtres ordonnés après la publication du Motu proprio Traditionis custodes de célébrer en utilisant le Missale Romanum de 1962 (cf. Traditionis custodes art. 4).

    Comme le prévoit l'art. 7 du Motu proprio Traditionis custodes, le Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements exerce l'autorité du Saint-Siège dans les cas susmentionnés, en surveillant l'observation des dispositions.

    Si un évêque diocésain a accordé des dispenses dans les deux cas susmentionnés, il est tenu d'en informer le Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, qui évaluera les cas individuels.

    En outre, le Saint-Père confirme - après avoir déjà exprimé son assentiment lors de l'audience du 18 novembre 2021 - ce qui a été établi dans les Responsa ad dubia avec les notes explicatives annexées du 4 décembre 2021.

    Le Saint-Père a également ordonné que le présent Rescrit soit publié dans L'Osservatore Romano et, par la suite, dans le commentaire officiel des Acta Apostolicae Sedis.

    Du Vatican, le 20 février 2023

    Arthur Card. Roche
    Préfet

  • Il s’est réveillé !

    L’évêque de Richmond, Mgr Barry Knestout, a finalement réagi à la note du FBI de Richmond faisant des catholiques allant à la messe en latin des terroristes en puissance à surveiller. La note a fuité le 8 février, et depuis lors elle a suscité de nombreuses réactions (sauf des évêques, en dehors de Mgr Strickland) et le FBI l'a retirée. La déclaration de Mgr Knestout est d’hier 13 février. Mais on n’a pas attendu en vain. Mgr Knestout salue la réaction des 20 procureurs généraux, demande à tous les élus de la chambre et du sénat de l’Etat « de condamner publiquement cette menace pour la liberté religieuse et de veiller à ce que de telles offenses contre le libre exercice de la religion protégé par la Constitution ne se reproduisent plus », il souligne que la « préférence pour les formes traditionnelles de culte et le respect des enseignements de l'Église sur le mariage, la famille, la sexualité humaine et la dignité de la personne humaine ne sont pas synonymes d'extrémisme », et même, cerise sur le gâteau, il défend la Fraternité Saint-Pierre qui « sert avec dévouement depuis de nombreuses années les paroisses de notre communauté catholique »…

  • Congar et la liturgie

    Je vois sur le blog New Liturgical Movement la citation d’un texte du P. Yves Congar que je ne connaissais pas. C’est un article d’une vingtaine de pages, intitulé « Autorité, initiative, coresponsabilité », publié le 1er janvier 1969 dans La Maison Dieu, qui est la revue de pastorale liturgique des évêques de France, mais il faut attendre la fin de l’article pour que soit évoquée la réforme liturgique alors en cours. Avec cette exclamation pour le moins surprenante de la part de l’un des principaux théologiens progressistes du XXe siècle :

    Ah ! ne nous exposons pas à encourir, dans soixante ans, le reproche d'avoir dilapidé l'héritage sacré de la communion catholique telle qu'elle se déploie dans le lent déroulement du temps.

    On lira ci-dessous les deux morceaux qui parlent spécifiquement de la réforme liturgique. Trois petites réflexions :

    1. Il n’a pas fallu soixante ans pour que ce reproche puisse être fait : c’est juste un an après que le P. Congar a écrit son article que l’héritage sacré a été dilapidé. (Je ne sais pas s’il en a reparlé ensuite.)

    2. Il est à remarquer que le P. Congar, qui savait de quoi il parlait, n’utilise jamais l’expression « liturgie tridentine » aujourd’hui brandie tant par les partisans de la révolution liturgique pour faire croire que la liturgie traditionnelle n’est qu’un moment de l’histoire de la liturgie latine, que par les tradis qui font une fixation sur le concile de Trente qu’ils opposent à Vatican II. Au contraire, il souligne la continuité de la liturgie traditionnelle, et que ce serait catastrophique de « dilapider » cet héritage qui s’est déployé « dans le lent déroulement du temps ».

    3. On ne peut que relever l’impressionnant cléricalisme de celui qui était le plus connu des théologiens de la promotion des laïcs, du « peuple de Dieu », etc., et l’un des principaux artisans de ce refrain de Vatican II. Avec la réforme liturgique, dit-il, on perd « d'incomparables richesses, non sans doute du côté des fidèles, pour lesquels le changement nous semble résolument bénéfique, mais du côté des clercs » qui, nourris de la liturgie latine, « ne voient pas sans peine des pans entiers d'un trésor séculaire tomber dans le gouffre de l'oubli ». Sans doute a-t-il été surpris de voir que la plupart des clercs ont foncé dans la réforme en détruisant bien plus encore que ce qu’on leur demandait de détruire, sans aucun état d’âme, et que ce sont des laïcs qui se sont levés pour défendre la liturgie latine…

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  • Record canadien

    Josh Alexander était élève au lycée catholique Saint-Joseph de Renfrew, dans l’Ontorio. En novembre dernier il a été suspendu pour avoir osé affirmer qu’il n’existe que deux genres : homme et femme. Et il ne serait réintégré que s’il se rétractait. Lundi il est néanmoins retourné dans son lycée. Le directeur adjoint a fait appel à la police et il a été arrêté pour « intrusion ».

    Il a expliqué au National Post que ses propos condamnés avaient été tenus au cours d’une discussion en classe :

    « Il était question d’étudiants masculins utilisant des toilettes féminines, de dysphorie de genre et d’allaitement masculin. Tout le monde partageait son opinion sur le sujet, tous les élèves qui le souhaitaient participaient, y compris le professeur. J’ai dit qu’il n’y avait que deux genres, que l’on naissait homme ou femme, et cela m’a valu des problèmes. Et j’ai dit que le genre ne l’emporte pas sur la biologie. »

    Un avocat représentant Alexander a déclaré que l’école ne le laissera plus assister aux cours tant qu’il n’acceptera pas « de cesser d’utiliser l’ancien prénom d’un étudiant transgenre et de ne plus participer à deux cours de l’après-midi car ces cours sont suivis par deux étudiants transgenres qui désapprouvent les croyances religieuses de Josh ».

    Alexander a commenté au National Post qu’il n’a jamais utilisé l’ancien prénom d’un élève.

    Mais ce qui est proprement ubuesque est que des transgenres « désapprouvent les croyances religieuses de Josh », autrement dit sa foi catholique dans un lycée catholique, et que c’est Josh qui est viré…

    Et l’évêque, direz-vous ?

    Eh bien l’évêque n’a rien à dire. Et donc ne dit rien.

    Quelqu’un du nom de Christine Williams, voyant qu’il n’y avait aucune réaction du diocèse, avait écrit en janvier à l’évêque, Mgr Guy Desrochers. C’est le vicaire général qui a répondu, ceci :

    Le conseil scolaire catholique de district du comté de Renfrew est une organisation distincte du diocèse de Pembroke, et il est sous la direction d'un conseil d'administration. Le diocèse n'a pas compétence sur la vie interne du Conseil, ni l'évêque n'a le pouvoir d'intervenir dans les affaires internes. Il peut cependant faire preuve de persuasion morale et il est en contact régulier avec la direction du Conseil.

    Sic.

    N’étant pas satisfaite, comme on s’en doute, Christine Williams a insisté. Réponse du vicaire général :

    Je ne suis pas partie prenante des conversations de Mgr Desrochers avec les dirigeants du Conseil, mais on peut affirmer sans risque de se tromper qu'on peut faire confiance à l'évêque pour défendre l'enseignement catholique d'une manière à la fois claire et sensible aux autres, en particulier aux personnes vulnérables.

    Et chacun sait que dans le jargon actuel les « personnes vulnérables » ne sont pas les élèves d’une école catholique persécutés parce qu’ils rappellent la morale catholique, mais les « transgenres » qui « désapprouvent » ces « croyances religieuses ».

    Alors bien sûr que non, on ne peut pas faire confiance à un évêque qui se cache derrière un vicaire général pour lui faire dire qu’il défend clairement l’enseignement catholique alors qu’il n’a pas un mot de défense de l’enseignement catholique dans une affaire publique qui est une négation de l’enseignement catholique. Et pas un mot en défense d'un élève qui est suspendu et arrêté pour avoir rappelé ce que dit l'enseignement catholique.