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Eglise - Page 15

  • Scandale Paglia : le retour

    Le site The Pillar revient en détail sur l’affaire du détournement de fonds par le très LGBT Mgr Paglia, aujourd’hui président de l’Académie pontificale pour la vie et grand-chancelier de l’Institut pontifical Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille.

    On sait que Mgr Paglia avait reçu plus d’un million d’euros du Vatican pour des projets caritatifs, et qu’une grande partie de cet argent avait servi à la rénovation du siège du Conseil pontifical pour la famille que présidait alors Mgr Paglia (2012-2016), et à la rénovation de l’appartement personnel de Mgr Paglia pour environ 500.000 euros.

    Lorsque l’affaire est arrivée sur le bureau de l’auditeur général, Libero Milone, qui devait faire un rapport pour le pape, Mgr Paglia a affirmé qu’il avait déjà remplacé l’argent détourné. De fait, mais il semble qu’il l’avait remplacé par de l’argent prélevé sur d’autres dons…

    Libero Milone a alors été chassé de son poste par le cardinal Becciu, alors substitut à la Secrétairie d’Etat, le menaçant de poursuites judiciaires pour « espionnage » des affaires financières de hauts responsables de la curie. Lequel Becciu, dépouillé de ses droits et prérogatives de cardinal, est aujourd’hui poursuivi devant la justice du Saint-Siège pour corruption.

    Libero Milone a tenu une conférence de presse le 8 novembre dernier. Il a rappelé qu’il avait été contraint de quitter son poste parce qu’il avait découvert des faits de corruption parmi plusieurs hauts responsables du Vatican et qu’il avait des documents faisant état de cas de détournement de fonds, d’utilisation abusive de fonds, de blanchiment d’argent et d’autres irrégularités financières.

    En ce qui concerne l’affaire Paglia, il a précisé que les paiements pour les travaux demandés avaient été approuvés par l'administration du patrimoine du siège apostolique (APSA) mais que dans certains cas, les montants soumis à l’approbation étaient nettement plus élevés, parfois le double, du montant effectivement payé à l’entrepreneur, car Paglia avait apparemment négocié des tarifs réduits après l’approbation des dépenses.

    Mais c’est le fait que ce Paglia soit à la tête des institutions pour la vie et la famille qui reste le principal scandale. Ses affaires financières ne sont qu’une conséquence annexe de son absence de sens moral.

  • Bonne laïcité

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    Jim DeSana est un nouveau député du parlement du Michigan. Sa première initiative (avant même sa prise de fonction en janvier) est d’organiser une procession du Saint Sacrement, demain 7 décembre, au « capitole » de l’Etat, à Lansing. Il explique :

    "Cette procession eucharistique particulière est d'abord et avant tout un acte de révérence visant à apporter le Saint-Sacrement sur le domaine du Capitole de l'État. Notre paroisse estime également qu'il s'agit de déclarer que Jésus est notre Roi souverain, et nos Pères fondateurs n'ont jamais eu l'intention de séparer complètement Dieu de tous les aspects de la société américaine. Pouvoir prier et vénérer Jésus sur le lieu même où nos lois sont adoptées est ce dont nous voulons témoigner au nom de tous les catholiques romains de l'État du Michigan.

    Mon objectif, finalement, est de reconstruire la communauté catholique du Michigan. Le Michigan était, à une époque, l'un des États les plus catholiques d'Amérique - avec le Massachusetts, la Pennsylvanie et l'Ohio. Nous devons ré-évangéliser le Michigan. Nous devons faire comprendre aux gens que la société athée que nous sommes devenus finira par décimer notre grand État."

    Il explique aussi :

    "J'ai décidé de me présenter aux élections après avoir été alarmé par la perte de liberté que nous avons subie en étant aux mains des tyrans gouvernementaux qui dirigent l'État du Michigan. Je n'arrivais pas à croire le nombre de mesures inconstitutionnelles et illégales qui nous étaient imposées."

    Jim DeSana est le père de quatre garçons et quatre filles, et grand-père de 14 petits-enfants. Lui et sa femme Stéphanie sont des militants de la section du Michigan de Droit à la Vie, militants et pratiquants de l’école à la maison, et paroissiens actifs de la paroisse Saint-Etienne de New Boston. C’est le curé de la paroisse qui portera le Saint Sacrement.

  • Cardinal Zen

    Le 11 mai dernier, le cardinal Zen, 90 ans, était arrêté chez lui à Hong Kong comme un brigand et jeté en prison. Puis relâché. Puis un procès avait commencé. Un long procès. Pour « collusion avec des forces étrangères ». Ce qui pouvait lui valoir la prison à vie. Mais cela a été abandonné et il a finalement été jugé pour défaut d’enregistrement d’un fonds d’aide humanitaire aux manifestants arrêtés en 2019. Le cardinal Zen vient d’être condamné à… 490 euros d’amende, comme quatre autres prévenus, un sixième étant condamné à une amende inférieure.

    Manifestement les autorités chinoises ont fini par mettre la pédale douce, sans doute à cause des réactions internationales qui avaient été vives lors de l’arrestation musclée de l’évêque.

  • Leur Eglise en Chine

    Mgr Johannes Peng Weizhao est devenu mercredi évêque auxiliaire de Jiangxi. De l’Eglise officielle. Ainsi se poursuit la normalisation étatiste communiste de l’Eglise de Chine, dans le cadre de l’accord secret entre François et Pékin.

    Johannes Peng Weizhao avait été sacré évêque de Yujiang en 2014. Evêque clandestin, il avait été arrêté quelques semaines plus tard, puis relâché en novembre, et ensuite constamment surveillé et soumis aux pressions habituelles.

    Le voilà évêque auxiliaire d’un diocèse qui n’existe pas pour Rome, membre de l’Eglise dénommée « association patriotique » non reconnue par Rome, auxiliaire d’un évêque qui est vice-président de la Conférence des évêques catholiques chinois non reconnue par Rome. (Une fois de plus, on constate l’humiliation infligée à un évêque qui était pleinement évêque d’un diocèse et qui devient auxiliaire d’un dignitaire du régime.)

    Le 22 septembre, il avait annoncé à son clergé qu’il renonçait à son diocèse et acceptait la décision du gouvernement d’intégrer tous les diocèses suffragants de Nanchang en un seul, celui de Jiangxi. Le 11 octobre il avait participé à la pose de la première pierre du nouvel évêché de Jiangxi.

    Le site gouvernemental Chine catholique fait savoir que l'évêque a juré de « prêcher fidèlement l'évangile, de diriger les prêtres et les catholiques du diocèse de Jiangxi, de respecter la Constitution nationale, de sauvegarder l'unité de la patrie et l'harmonie sociale, d'aimer le pays et la religion, d’adhérer au principe d'indépendance et d'autogestion de l'Église, d’adhérer à la direction de la sinisation du catholicisme dans notre pays, de guider activement le catholicisme pour qu'il s'adapte à la société socialiste, et de contribuer à la réalisation du rêve chinois du grand rajeunissement de la nation chinoise. »

    Rome est muette. Pourtant la chose n’a pas pu se faire sans son accord. Secret, donc, aussi, celui-là…

    Addendum.

    Réaction laconique du Saint-Siège, deux jours après (et donc c'était sans son accord...):

    Le Saint-Siège a pris connaissance avec surprise et regret de la nouvelle de la "cérémonie d'installation", qui a eu lieu le 24 de ce mois à Nanchang, par S.E. Mgr Johannes Peng Weizhao, évêque de Yujiang (province du Jiangxi), comme « évêque auxiliaire de Jiangxi », diocèse non reconnu par le Saint-Siège. Cet événement, en effet, ne s'est pas déroulé conformément à l'esprit de dialogue existant entre le Vatican et la partie chinoise et aux dispositions stipulées dans l'Accord provisoire sur la nomination des évêques, le 22 septembre 2018. De plus, la reconnaissance civile de Mgr Peng a été précédée, selon les rapports reçus, par de longues et fortes pressions des autorités locales. Le Saint-Siège espère que des épisodes similaires ne se reproduiront pas, attend des communications appropriées à ce sujet de la part des Autorités et réaffirme son entière disponibilité à poursuivre le dialogue respectueux sur toutes les questions d'intérêt commun.

  • Bugnini 1949

    Le blog New Liturgical Movement publie la traduction anglaise d’un grand article d’Annibale Bugnini, intitulé (en italien) « Pour une réforme liturgique générale », paru en 1949 dans Ephemerides liturgicae, revue publiée par le Centro Liturgico Vincenziano (de saint Vincent de Paul) à Rome. L’abbé Bugnini est le rédacteur en chef de la revue depuis 1946. En 1948, Pie XII crée une « Commission pour la réforme liturgique », et le travail qu’accomplit l’abbé Bugnini plaît tellement au pape qu’il nomme Bugnini secrétaire de la commission. C’est donc l’année suivante que Bugnini va publier son premier plan de destruction générale de la liturgie latine. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Pie XII ne bronche pas. Bugnini est bel et bien installé, avec la confiance du pape, aux commandes de la machine intellectuelle qui vingt ans plus tard va réellement dynamiter la liturgie traditionnelle latine.

    La lecture de ce texte est intéressante car elle montre que sur certains points Bugnini devra en rabattre de ses prétentions, mais que sur d’autres il sera largement dépassé.

    Ainsi, son plan radical de nouvelle année liturgique ne sera pas mis en œuvre. Bugnini avait concocté une semaine de l’Epiphanie pétaradante… Premier dimanche de l’année : Epiphanie (c’est-à-dire Baptême du Seigneur). Lundi : venue des Mages. Mardi : Jésus au Temple. Mercredi : les Noces de Cana. Jeudi : la Transfiguration. Vendredi : le Cœur de Jésus. Samedi : l’Assomption. Le dimanche suivant : le Christ Roi.

    En ce qui concerne les collectes, il était beaucoup moins inspiré. Il se contentait de reprendre les critiques sur les collectes récentes, trop longues, ou qui racontent la vie du saint. Il n’avait pas eu l’idée de la révolution, menée par d’autres, mais qu’il supervisera, d’une refonte des collectes par mise bout à bout de fragments d’anciens textes dépouillés de leur signification et donnant des monstres à la signification inverse dans l’air du temps.

    Ce qui frappe surtout est l’insistance sur deux mots : fardeau, monotonie.

    Bugnini reprend à son compte et répète le lieu commun de l’office liturgique qui est un « fardeau » pour le prêtre. D’où la nécessité d’une réforme liturgique : pour alléger ce fardeau. C’est déjà ce qu’avait fait saint Pie X, mais il faut aller beaucoup plus loin. Il faut tailler, élaguer, supprimer, étaler les psaumes, etc. D’autre part, la liturgie est terriblement monotone. Il faut supprimer les répétitions, en finir avec les communs qui reviennent sans cesse, introduire une plus grande variété dans les lectures (y compris d’œuvres en langue vernaculaire…), etc.

    En fait, toute la révolution liturgique est contenue dans ces mots : fardeau, monotone. Car ils dénotent une totale absence de connaissance de la liturgie. Et malheureusement, cela faisait très longtemps que l’office était vu, quasi officiellement dans l’Eglise latine, comme un « pensum » : la révolution liturgique occidentale était donc inéluctable.

    Quand on vit de la liturgie, l’office n’est pas un fardeau mais une lumière, une nécessité de l’âme, une nécessité de toutes les heures, plus prenante que celle de la nourriture du corps. Les moines et les évêques qui ont élaboré l’office auraient été suffoqués qu’on appelle « fardeau » ce qui fait courir vers le ciel, ce qui fait contempler le ciel avant d’y aller. Et il ne peut pas y avoir de monotonie dans ce qui est jaillissement permanent de vie spirituelle. Non seulement les répétitions ne sont pas fastidieuses, mais elles sont comme les tremplins que le sportif retrouve chaque jour en se disant que cette fois il ira plus loin.

    Quand on lit l’article de Bugnini, on se dit que la constitution de Vatican II sur la liturgie est très en retrait, même si certains points y sont. En 1965 les évêques maintenaient encore une vraie notion de la tradition liturgique. Puis Bugnini, avec d’autres pires que lui, a été tout naturellement chargé de faire autre chose. Et maintenant François met la touche finale à la fin complète de la liturgie latine en l’interdisant dans les paroisses.

  • Jusqu’au 5e mois

    L’organisation Pro Civitate Christiana d’Assise est un « laboratoire de la foi et de l’avenir » qui publie notamment une revue intitulée Rocca, connue pour ses positions « progressistes ». Signe des temps, un article du 15 avril de cette année est passé inaperçu, qui affirmait que l’avortement n’était pas un péché s’il était commis pour une « bonne raison » avant le quatrième-cinquième mois de grossesse, parce que jusque-là on ne peut pas parler de personne humaine… Article de Mgr Luigi Bettazzi, évêque d’Ivrée de 1966 à 1999.

    Après tout, en Italie on connaît depuis très longtemps les positions, et de l’évêque (qui a maintenant 99 ans), et de la revue d’Assise. Donc on n’y a guère prêté d’attention.

    Mais la revue a décidé qu’on n’en resterait pas là. Et dans son numéro du 5 novembre un théologien, Giannino Piana, a repris les arguments de l’évêque, dans un article intitulé « Au cœur du mystère de l’origine de la vie. Quand on devient une personne. »

    Giannino Piana, ancien professeur d’éthique à l’université de Turin, est l’auteur de près d’une quarantaine d’ouvrages, dont le plus connu est l’Introduction à l’éthique chrétienne.

    Piana reconnaît que la thèse « s’oppose à la doctrine traditionnelle de l’Église », mais, dit-il, « l’authentique tradition chrétienne ne peut pas et ne doit pas être pensée comme un bloc monolithique, qu’il faudrait transmettre de manière momifiée et répétitive ». Parce qu’au contraire « c’est une tradition ouverte et innovative, constamment en croissance » et que « le courage de changer, dans le plein respect de la substance évangélique, est le chemin à suivre pour la rendre plus crédible et universalisable ».

    On croirait lire du Bergoglio… Mais ce n’est que le baratin convenu de la clique antichrétienne au pouvoir dans l’Eglise de Rome.

    Piana reprend un argument que j’avais déjà vu il y a longtemps, je ne sais plus où : quand Dieu crée l’homme, il façonne son corps avec de la terre, puis il souffle dans ses narines et il devient être vivant. Il y a donc deux temps, et il en est de même dans le ventre de la mère. Mais cet argument ne tient pas une seconde : l’embryon est bel et bien vivant, et même si l’on ose dire que ce n’est qu’un « amas de cellules », ce sont des cellules vivantes… Et qui vivent de leur vie propre.

    Piana détermine ensuite quel est donc le moment où le souffle de vie fait une personne humaine de ce qui était « préalable ». En s’appuyant sur « une scientifique moderne », dont il ne dit pas le nom, il affirme que l’on ne peut pas encore parler d’être humain quand les membres sont formés, quand on entend battre le cœur, mais seulement lorsque le fœtus est en mesure de « pouvoir vivre en tant qu’être humain et respirer de manière autonome », ce qui ne se produit qu’à partir du quatrième ou du cinquième mois, « comme Jean-Baptiste qui au sixième mois tressaillait dans le sein d’Elisabeth au salut de Marie ».

    Et l’on ose se référer à l’évangile… Mais cet évangile dit le contraire de ce que prétend la « scientifique moderne » citée par Piana : certes c’est au moment de la salutation de Marie que tressaille Jean-Baptiste, mais le contexte (le commentaire d’Elisabeth) montre bien que c’est parce qu’il a reconnu la présence du Seigneur dans le sein de Marie. Le Seigneur qui est alors un embryon de quelques jours à peine. (Et c’est ainsi que l’iconographie l’a toujours compris.)

    Piana reprend ensuite l’argumentation de l’évêque sur le « ressenti » de la femme, « caractérisé par une implication existentielle unique » dans la connaissance du « processus humain au cours duquel on devient une personne », que l’on ne peut « nullement enfermer dans des schémas prédéfinis » et qui « se présente comme ouvert de façon pérenne ».

    C’est le relativisme et l’individualisme poussés à l’extrême. A leur extrême criminel. Il n’y a plus rien d’objectif. C’est la femme qui décide, selon son ressenti, jusqu’à quel moment son fœtus peut être éliminé parce qu’il n’est pas encore un être humain…

    Bref, conclut Piana, ce qui est certain est « qu’il faudrait déplacer bien plus loin le moment où commence la vie personnelle par rapport à l’acte de la fécondation et qu’on ne peut pas parler d’avortement au sens strict si on ne se trouve pas à une distance considérable de cet événement ».

    Si Giannino Piana quittait parfois son bureau pour aller dans les lieux où se pratique l’élimination de ce qui est préalable à l’être humain, il découvrirait peut-être (notamment chez lui en Italie) pourquoi de plus en plus de médecins refusent de pratiquer des avortements…

  • Dans le New York Times

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    L'ancienne messe en latin trouve un nouveau public
    américain, malgré la désapprobation du pape

    Une ancienne forme de culte catholique attire de jeunes traditionalistes et conservateurs. Mais elle est le signe d'un clivage au sein de l'Église.

    L'article.

  • Les immondes

    Le 10 novembre, François a reçu le P. James Martin. Le jésuite propagandiste de la sodomie a twitté :

    « Je suis profondément reconnaissant d’avoir rencontré le Pape François au Palais apostolique ce matin pendant 45 minutes, au cours desquelles nous avons parlé des joies et des espoirs, des chagrins et des angoisses des catholiques LGBTQ. Ce fut une rencontre chaleureuse, exaltante et encourageante que je n'oublierai jamais. »

    Le lendemain, François s’adressait au « Dicastère pour la communication », dont il a fait « consulteur » le P. James Martin en 2017 (il vient d’être reconduit pour 5 ans). Le pape a déclaré :

    « Nous ne pouvons pas nous abaisser à une communication sans valeurs. Nous devons communiquer avec nos valeurs. Cela ne signifie pas que nous devons prier la neuvaine à un saint tous les jours. Les valeurs chrétiennes, les valeurs qui sont derrière, les valeurs qui nous apprennent à aller de l'avant. La personne qui joue pour les valeurs humaines. Par exemple, je vois James Martin ici. Ah, oui, celui-là il travaille... Mais oui, celui-là a écrit un livre intitulé Apprendre à prier. Lisez-le, car il vous apprend à prier. Un homme qui a des valeurs, un communicant qui sait aussi vous enseigner le chemin de la communication avec Dieu. C'est ça, être un communicant. Aller, marcher, risquer, avec des valeurs, convaincu que je donne ma vie avec mes valeurs, les valeurs chrétiennes et les valeurs humaines. »

    Parole pontificale. Inclinons-nous.

  • Le renouveau des "communautés de base"

    La soi-disant Eglise synodale de François, c’est aussi, comme on pouvait s’en douter, le renouveau de la vieillerie marxiste des « communautés ecclésiales de base » inventées par les théologiens européens dans le tiers monde pour dynamiter l’Eglise, son mystère, sa hiérarchie et ses sacrements. L’agence Fides nous apprend qu’il en est ainsi notamment sur l’île de Mindanao aux Philippines. La 17e Conférence pastorale de Mindanao et Sulu (MSPC) s’est tenue du 7 au 11 novembre sur le thème "Le don de la foi et la nouvelle évangélisation en tant qu'Église synodale" :

    "Les délégués présents - évêques, prêtres, religieux et laïcs de 21 circonscriptions ecclésiastiques, dont des diocèses, prélatures et vicariats du sud des Philippines - ont relancé et valorisé l'expérience des communautés ecclésiales de base qui sont largement répandues sur l'île de Mindanao. En reconnaissant la valeur intrinsèque de cette expérience ecclésiale de style synodal et dans la mesure où elle est marquée par un caractère inclusif et participatif de tous les membres du Peuple de Dieu qui donnent, chacun selon son état de vie et selon le charisme reçu, contribue à la pastorale et à la mission."

  • Le pape et la Chine

    Stephen Schneck, nommé en juin par le président Biden à la Commission fédérale des Etats-Unis sur la liberté religieuse internationale, se dit « terriblement désappointé » par la nouvelle reconduction de l’accord secret entre le Vatican et la Chine. Il a déclaré au magazine Crux :

    « Je comprends assurément en tant que catholique que le Vatican joue un jeu à long terme et ne pense pas aux circonstances immédiates, mais je pense que ces accords n'ont produit aucune amélioration de la liberté religieuse pour les catholiques en Chine, et je pense que le Saint-Siège devrait vraiment repenser sa décision de danser avec Xi sur toute cette affaire.

    « Quoi qu'ils puissent espérer sur le long terme, la situation immédiate sur le terrain en Chine pour les catholiques est quelque chose dont je pense que le Saint-Siège devrait se préoccuper.

    « Je ne peux tout simplement pas imaginer que ce qui se passe maintenant vaut pour l'avenir. En fait, j'irais même jusqu'à dire, c'est mon commentaire personnel, mais il me semble que la Chine pourrait en fait utiliser cet accord pour réprimer davantage les catholiques clandestins en Chine, et si c'est le cas, alors le Vatican est en fait en train de perdre du terrain, pas du tout de gagner du terrain. »