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Un prêtre a été retrouvé assassiné au Cameroun. L’agence Fides publie donc une dépêche sur ce tragique événement, et ajoute :

« L'annonce de sa mort a suscité une grande émotion parmi les fidèles de l'Église catholique et la communauté locale, où le père Olivier était connu pour son engagement en faveur de la paix et de la justice sociale. »

Puis on a appris qu’il s’agissait d’un prêtre (?) de l’« Eglise catholique gallicane du Cameroun ». L’agence Fides a modifié le titre de la dépêche, mais a oublié la fin, dont il est désormais visible qu’elle ne correspond pas à la réalité. On ne savait rien de la personne assassinée, mais comme c’était « un prêtre » on a ajouté ce qu’on appelle aujourd’hui les « éléments de langage » appropriés : une grande émotion dans la communauté catholique locale, et puisque c’était forcément un bon prêtre il était forcément engagé pour « la paix et la justice sociale »…

L’agence Fides est l’organe des Œuvres pontificales missionnaires. On pourrait supposer que ses journalistes soient un peu plus sérieux.

Mais il y a donc une « Eglise » gallicane… au Cameroun… En effet, elle est dirigée par le « préfet apostolique de la sainte Eglise catholique gallicane du Cameroun », sic, Mgr Michel Nyemb, par ailleurs bien connu dans le pays pour avoir inventé un antidote au covid avec lequel il a guéri un millier de malades, dont lui…

Et je découvre qu’il y a aussi une « Eglise Gallicane Universelle du Cameroun », sic, dirigée par « Son Éminence Mgr François Fumukani ».

Et il y a encore un diocèse de l’« Eglise Catholique Mariavite » qui, elle, est d’origine… polonaise. Elle revendique 8 paroisses, et son évêque est Mgr Ruben Nlondock, qui a été ordonné par un évêque… gallican.

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