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Ici dans le diocèse de Nîmes. En fait c’est partout. Les évêques flamands ont seulement officialisé la chose, tandis qu’ailleurs c’est encore confidentiel.
On remarquera qu’après avoir juré qu’il s’agissait seulement d’un « moment de prière » (il faut s’habiller comme ça maintenant pour prier ?), le prêtre déclare spontanément : « Demain je célèbre un mariage, je ne vais pas appeler l’évêque pour lui demander la permission. » C’est donc bien qu’il ne s’agissait pas d’un « moment de prière »…
En Belgique, des diocèses francophones (dont celui de Liège) avaient déjà bricolé discrètement des liturgies de « bénédiction » d’union de personnes de même sexe. Mais cette fois ce sont « les évêques flamands », collectivement, qui publient une telle liturgie.
Ils le font en s’appuyant fermement sur Amoris laetitia. Bien sûr.
Comme il y a eu tout de même de vives réactions, ils ont fait dire que ce n’est pas une bénédiction nuptiale, mais une prière « avec des personnes homosexuelles » suivie d’une bénédiction. Et qu’on ne peut en aucune façon confondre cette prière avec un mariage.
On voit que l’hypocrisie ecclésiastique est toujours au zénith. Dans la prière, les « deux personnes concernées » remercient Dieu de les avoir fait se trouver, lui demandent « la force d’être fidèles l’un à l’autre… donnés l’un à l’autre pour toujours ».
C’est bien un serment de fidélité. Au péché. Béni par Dieu….
On signalera au passage que la congrégation pour la doctrine de la foi a rappelé en février 2021 que ces bénédictions ne sont pas licites. Mais que François a dit peu après à un visiteur que ce document n’était pas opportun.
Une religieuse combonienne, Maria De Coppi, a été tuée dans l'attaque de la mission de Chipene, dans la province de Nampula, au nord du Mozambique, dans la nuit du 6 au 7 septembre. Agée de 84 ans, la religieuse italienne était au Mozambique depuis 1963. C’est elle qui avait fondé la mission.
Les assaillants ont détruit l'église, l'hôpital, l'école (primaire et secondaire) et les voitures. Sœur Maria a reçu une balle dans la tête alors qu'elle tentait de rejoindre le dortoir où se trouvaient les quelques étudiantes qui ne s’étaient pas enfuies.
L’Etat islamique a revendiqué l’attaque, indiquant que ses combattants « ont tué quatre chrétiens dont une religieuse italienne ».
Il est avéré qu’au moins un homme é été tué dans la mission, où se trouvaient des personnes ayant fui les attaques jihadistes.
La province de Nampula, après celle de Cabo Delgado, a connu une recrudescence d'attaques djihadistes ces derniers mois. « En réalité, dit Mgr Saure, archevêque de Nampula, les groupes jihadistes continuent à opérer à Cabo Delgado, mais dans notre province, les attaques ont forcé la population à fuir. Nous ne savons pas combien de personnes ont cherché refuge dans la forêt. C'est un drame terrible et encore difficile à quantifier. »
Les Missionnaires de la Charité de Dacca (Bengladesh) ont voulu célébrer les 25 ans de la mort de Mère Teresa en invitant (exclusivement) 50 soi-disant « transgenres ». Chacun ou chacune et chacune et chacun a reçu en cadeau un sari, deux savonnettes, un paquet de biscuits et un peu d’argent…
Le cardinal Gerhard Müller avait préparé une intervention pour le récent consistoire. Mais il n’a pas pu la prononcer puisque François avait interdit aux cardinaux de parler.
Mais bien sûr le cardinal Müller a fait connaître le texte de ce qu’il n’a pas eu le droit de dire, et ça décoiffe…
Et bien sûr cela était en rapport avec la fameuse invention de François de pouvoir nommer des laïcs à la tête des dicastères romains.
« Ce n’est pas un progrès dans l’ecclésiologie, mais une contradiction flagrante avec ses principes fondamentaux, si toute juridiction dans l’Église est déduite de la primauté juridictionnelle du pape. Aussi le grand verbiage du ministère, de la synodalité et de la subsidiarité ne peut dissimuler la régression vers une conception théocratique de la papauté.
« Pierre agit dans l’autorité du Christ en tant que son vicaire. Son autorité pour lier et délier n’est pas une participation à la toute-puissance de Dieu. L’autorité apostolique du pape et des évêques n’est pas de leur propre droit, mais seulement un pouvoir spirituel conféré pour servir le salut des âmes par la proclamation de l’Évangile, la médiation sacramentelle de la grâce et la direction pastorale du peuple de Dieu en pèlerinage vers le but de la vie éternelle.
« Le pape ne peut pas non plus conférer à un laïc de manière extra-sacramentelle – c’est-à-dire par un acte formel et juridique – le pouvoir de juridiction dans un diocèse ou dans la curie romaine, afin que les évêques ou les prêtres puissent agir en son nom. »
Monika Schmid était la responsable de la paroisse Saint-Martin d’Illnau-Effretikon (canton de Zurich) depuis 37 ans (mais d’abord pendant 20 ans en collaboration avec Anne-Marie Siegrist). A 65 ans, elle prend une retraite bien méritée. Dimanche dernier elle célébrait sa messe d’adieu.
L’entrée est un chant africain. On s’embrasse, on pleure ensemble, puis Monika va à l’autel, tenant à la main « un simple bâton de bois », son bâton de « bergère ». Elle est accompagnée par son successeur, qui est bizarrement un prêtre, par le P Regli qui célèbre aux grandes fêtes dans la paroisse, par une théologienne, et par le diacre qui porte une étole arc-en-ciel…
Toute « l’équipe liturgique » enlève alors ses chaussures et restera pieds nus jusqu’à la fin de la « messe », en référence à l’épisode du buisson ardent… Car, précise Monika, elle sentait une terre sainte sous ses pieds quand elle baptisait, mariait et réconfortait.
Eva Meienberg, qui raconte la chose dans Kath.ch, est au comble de l’émotion :
« Monika Schmid ferme les yeux encore et encore pendant le service, comme si quelqu'un lui mettait quelque chose dans les mains. Elle se tient pieds nus sur sa terre sacrée. Il y a toujours des larmes. Encore et encore, elle se rattrape et retrouve son rôle de chef d'église. Elle le remplit d'une présence rayonnante, puissante, maternelle. »
Son dernier sermon de chef de paroisse est salué comme il se doit par une standing ovation. Mais
« Monika Schmid n'a jamais caché où elle voit son rôle dans l'église : aussi à l'autel, aussi dans la fraction du pain au nom de Jésus : « Faites ceci en mémoire de moi.
« Flûte à bec, orgue et violoncelle accompagnent la préparation du don. Monika Schmid se tient à l'autel avec Marion Grabenweger, Josef Regli, Felix Hunger et Stefan Arnold. Ils célèbrent le repas comme Jésus le célébrait autrefois avec ses disciples. Monika Schmid prononce les premiers mots. Qu'une femme concélèbre ? Courant normal à Effretikon. "Faites ceci en mémoire de moi!" Après un "Sanctus" polyphonique, tous les garçons et filles de chœur se rassemblent autour de l'autel pour la prière du Seigneur. « Dieu maternel et paternel qui es au ciel » : Felix Hunger commence la prière. Monika Schmid la clôt avec toutes les personnes présentes par un triple Shalom. »
Après la messe elle a transmis son bâton de berger à son successeur. Puis on a chanté une chanson spécialement écrite pour elle sur l’air de Don’t worry, be happy.
Addendum. Tiens, ils ne veulent pas qu'on voie ça...
François réunit aujourd’hui et demain un consistoire destiné à « réfléchir » à la nouvelle constitution apostolique Praedicate Evangelium de réforme de la curie. En fait il s’agit pour le pape de faire entériner le texte par les cardinaux sans discussion. Car il n’est prévu ni question ni intervention ni débat. Conformément à la pratique habituelle du pape dictateur.
Cependant deux cardinaux ont pris les devants pour dénoncer l’un des aspects phares de la réforme : la possibilité pour le pape de nommer des laïcs à la tête des dicastères.
Il est hélas significatif que ces cardinaux ne soient que deux, et surtout qu’ils ne soient pas du tout du côté tradi : il s’agit de Ouellet et Kasper. Et ils affirment que cette réforme est contraire à l’enseignement de Vatican II. Ce qui est vrai.
Sans doute cela montre-t-il que les cardinaux non plus n’ont pas lu les textes de Vatican II. A l’exception de ces deux-là, et vraisemblablement de quelques autres qui placent l’obéissance aveugle au pape avant la vérité.
Les fonctions de ces deux cardinaux expliquent qu’ils soient un peu au fait de la question : le premier est le préfet du dicastère pour les évêques, le second a longtemps été président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens.
En bref, Vatican II a enfin établi que l’épiscopat est sacramentel, la plénitude du sacrement de l’ordre. L’Eglise d’Occident au moyen âge avait progressivement adopté le mode de fonctionnement, donc aussi le mode de pensée, de la féodalité. Lorsque la doctrine s’est cristallisée à la Renaissance, notamment au concile de Trente, on a vu le sacrement de l’ordre comme le sacrement qui fait les prêtres, dont certains étaient « élevés à la dignité d’évêque », ce qui leur donnait divers pouvoirs. A commencer par le « pouvoir » d’ordonner des prêtres en leur « conférant » les instruments nécessaires pour célébrer la messe. Et il aura fallu attendre Pie XII pour que l’Eglise d’Occident admette enfin que le sacrement de l’ordre est transmis par l’imposition des mains (comme le disait saint Paul !), et non par la « porrection des instruments ».
La doctrine élaborée en ces temps-là conduisait au fait que le « pouvoir » n’était pas intimement lié au sacrement. Et c’est ainsi que des laïcs pouvaient être cardinaux et gouverner des diocèses, ou être abbés commendataires. Ce qui est une aberration du point de vue de l’Eglise du premier millénaire, et toujours une aberration pour les Eglises d’Orient, d’où sans doute la réaction du cardinal Kasper.
Ces deux cardinaux disent donc haut et fort que François veut en revenir aux aberrations d’antan et qu’il s’oppose à l’enseignement de Vatican II.
Ce qui est assez savoureux, par-delà l’état de déliquescence qui est ainsi une fois de plus souligné.
C’était hier la dernière messe dominicale traditionnelle dans le diocèse de Grenoble. A partir du 1er septembre elle est interdite. Car ce qui importe aux évêques de notre temps est d’interdire la messe.
Il restera toutefois la FSSPX, hors juridiction. Selon le vœu évident de François qui est de reléguer les sacrements traditionnels dans une sorte de réserve d’Indiens soigneusement clôturée.
Conformément à la volonté de François, l’Académie pontificale pour la vie, créée par Jean-Paul II, devient désormais ouvertement une Académie de la culture de mort.
Son président Mgr Vincenzo Paglia, promoteur de la célèbre peinture « homoérotique » dans sa cathédrale, a déclaré à la télévision italienne que la loi qui a légalisé l’avortement en Italie est « désormais un pilier de notre vie sociale ».
Et quand on lui a demandé si cette loi restait en discussion il a dit : « Non ! mais absolument, absolument ! »
Car ce qui est absolu c’est le droit à l’avortement. Pour le président de l’Académie pontificale pour la vie créée pour lutter contre l’avortement…