L’université catholique Saint Thomas de Villeneuve, près de Philadelphie, organise le 29 mars une conférence de « la révérende » Naomi Washington-Leapheart sur le thème : « Une voie femmiste pour en finir avec l’Amérique blanche chrétienne ».
J’ai traduit par « femmiste » un mot qui semble-t-il n’existe pas encore en français. Le « Womanism » est un féminisme radical d’abord noir puis s’étendant à d’autres femmes non blanches.
La « révérende » Naomi Washington-Leapheart, lesbienne déclarée et « ministre de l’Eglise unifiée du Christ », veut donc mettre fin non seulement à l’Amérique blanche, mais aussi à l’Amérique chrétienne. Ubu est dépassé.
La conférence est organisée par la bibliothèque de l’université catholique, son Centre pour le bien commun (sic), et son département d’Etudes théologiques et religieuses.
Plus fort encore : « la révérende » Naomi Washington-Leapheart, qui a été « directrice de la foi » à la National LGBTQ Task Force (le plus ancien groupe LGBT américain), est aujourd’hui professeur adjoint au département d’Etudes théologiques et religieuses de l’université catholique Saint Thomas de Villeneuve.
Ce n’est pas d’aujourd’hui que cette université catholique se vautre dans la barbarie. Dès 2014 elle avait organisé une conférence intitulée « Aller au-delà de la binarité de genre » au cours de la « Semaine de sensibilisation LGBTQ ». Le P. James Martin y a évidemment présenté son livre de promotion de l’inversion sexuelle. De célèbres militants de l’avortement, Jill Biden et Michael Bloomberg, y ont parlé également. Son professeur le plus connu est Massimo Faggioli, titulaire de la chaire de théologie et d’études religieuses, qui fait la guerre à quiconque ose critiquer les positions les plus hétérodoxes du bon pape François et traite les évêques américains encore catholiques (Chaput, Cordileone, Strickland) de « fervents schismatiques »…