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L’antichristianisme aux Etats-Unis

Traduction d’un article de LifeSiteNews.

L'archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone, a élevé la voix pour protester et mettre en garde contre les actes publics de violence et de moquerie anticatholiques qui continuent de sévir dans les villes américaines.

Sa plainte fait suite à un récent incident de vandalisme à la Mission historique Saint-Raphaël de San Francisco, au cours duquel les forces de l'ordre ont assisté au crime et ont refusé d'intervenir pour l'empêcher.

« Notre nation s'efforce aujourd'hui d'assumer son passé raciste, a déclaré l'archevêque. Pourtant, la longue, profonde et sordide histoire de l'anticatholicisme est universellement ignorée. »

« La Conférence des évêques catholiques des États-Unis signale qu'au moins 260 incidents se sont produits dans 43 États et dans le district de Columbia depuis mai 2020. Les comportements vont de l'incendie criminel à la peinture à la bombe, en passant par la décapitation et le renversement de statues, jusqu'à la dégradation de pierres tombales avec des croix gammées et des messages anticatholiques. Les arrestations dans ces affaires, et surtout les poursuites judiciaires, ont été extrêmement rares ».

Citant certains des incidents les plus flagrants de la violence anticatholique dans l'histoire américaine, Cordileone a mentionné l'incendie en 1834 d'un couvent de religieuses ursulines à l'extérieur de Boston par une foule frénétique et l'activité tristement célèbre du Ku Klux Klan, qui « commençaà terroriser les Noirs américains, les catholiques et les juifs ».

Plus récemment, un homme du nom de John David Corey a été arrêté en juillet 2020 pour avoir mis le feu à la mission historique Saint-Gabriel l’Archange de Los Angeles, fondée par saint Junípero Serra en 1771.

« Nos frères et sœurs de Los Angeles ne sont pas les seuls, a déclaré l'archevêque de San Francisco. Les catholiques de la région de San Francisco ont eux aussi subi leur part d'attaques. En octobre 2020, des manifestants se sont introduits sur le terrain de la Mission Saint-Raphaël, munis de peinture, d'outils et de cordes, dans l'intention de profaner et de détruire une statue bien-aimée de saint Junípero Serra. Cinq personnes ont été inculpées de vandalisme. Pourtant, le 25 mai, le bureau du procureur du comté de Marin a décidé de résoudre l'affaire par le biais d'une "solution innovante de justice réparatrice", en réduisant les charges à un délit mineur si les accusés étaient prêts à dire "je suis désolé" et à payer une somme non spécifiée pour la restitution, ainsi que d'autres stipulations mineures. En d'autres termes : Mea culpa, circulez, il n’y a rien à voir. »

Insatisfait du mépris avec lequel de tels actes de vandalisme et de violence contre l'Église catholique ont été traités par les forces de l'ordre et les tribunaux, Cordileone s'est attaqué à la tolérance injuste de l'agression anticatholique, qui se manifeste de manière publique.

« Les catholiques croient en la contrition, mais aussi en la justice, a-t-il déclaré. Ce n'est ni l'un ni l'autre. Ces cinq personnes ont commis un crime, qui a été constaté, enregistré et largement diffusé. Les dommages causés à la statue du saint - qui a été aspergée de peinture rouge et traînée au sol - sont estimés à 40.000 dollars, m'a dit la paroisse. Pire encore, des officiers de la police de San Rafael ont vu le crime en temps réel et ont décidé "d'observer la manifestation et de ne pas intervenir" par crainte d'une escalade. Peu importe que ce qui s'est passé soit loin d'être une 'manifestation'. Les responsables de la paroisse m'ont dit que la police avait violé la promesse qu'elle avait faite à l'église d'intervenir si des manifestants s'introduisaient sur la propriété. Une inculpation pour crime est la moindre des réparations que l'on puisse apporter aux catholiques de la région de la baie qui sont profondément bouleversés par cette attaque. Le procureur a au contraire donné le signal que les attaques contre nos lieux de culte et nos images sacrées peuvent se poursuivre sans conséquence judiciaire sérieuse. »

Mettant en garde contre une escalade inévitable de la violence anti-catholique si de tels crimes continuent d'être ignorés par les forces de l'ordre et les tribunaux, Cordileone a déclaré que le terrain était préparé avec des menaces de violence sur les médias sociaux par les partisans du transgenrisme qui ne tolèrent pas de désaccord avec leur programme.

L'archevêque a averti : « L'histoire nous enseigne que lorsque nous ne traitons pas sérieusement les crimes motivés par la religion ou la race, les agressions se multiplient et s'aggravent. Nous sommes déjà témoins de ce qu'un tel laxisme a provoqué aux États-Unis. Sur les réseaux sociaux, des militants transgenres ont menacé de violences haineuses les chrétiens 'transphobes' qui ne souscrivent pas à leur idéologie. En Californie, ce comportement menaçant a pris la forme de moqueries. La récente décision des Dodgers de Los Angeles de décerner un prix de 'héros communautaire' aux Sœurs de la Perpétuelle Indulgence - un groupe qui s'habille perversement en religieuses tout en encourageant des comportements obscènes et sacrilèges - est le dernier exemple en date de la généralisation de la dérision de la foi catholique. »

Cordileone faisait référence au fait que les Dodgers mettent à l'honneur des "nonnes" travesties anticatholiques. Le 16 juin, fête du Sacré-Cœur de Jésus, l'évêque Joseph Strickland présidera une procession eucharistique depuis la cathédrale Notre-Dame Reine des Anges jusqu'au stade des Dodgers, où les "nonnes" travesties seront honorées lors de la "Nuit de la fierté". La procession se fera en réparation des blasphèmes et des offenses commis par le groupe anticatholique.

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