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Eglise - Page 109

  • VIS

    Depuis le 30 avril, le bulletin quotidien d’information du Vatican, VIS, n’est plus disponible en français. Il n’existe plus qu’en italien, en anglais, et en… espagnol.

    Les traductions françaises de VIS étaient extrêmement mauvaises, donc on ne pleurera pas leur disparition.

    On constatera seulement qu’au lieu de les améliorer on les supprime.

    Jusqu’à l’arrivée de François, la langue diplomatique du Saint-Siège était le français. Désormais on efface même le français du service d’information…

  • Miracle eucharistique en Pologne

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    L’évêque de Legnica, Mgr Zbigniew Kiernikowski, a annoncé par le communiqué ci-dessus, daté du 10 avril, la reconnaissance d’un miracle eucharistique dans l’église Saint-Hyacinthe de la ville.

    Le jour de Noël 2013, une hostie était tombée par terre au moment de la communion. Elle fut mise dans de l’eau, comme on le fait de plus en plus, afin qu’elle se dissolve. Mais au lieu de se dissoudre il apparut des taches rouges. Mgr Stefan Cichy, qui était alors l’évêque de Legnica, nomma une commission pour étudier le phénomène. Un fragment de l’hostie fut prélevé et envoyé au laboratoire de médecine légale. Lequel a conclu qu’il s’agissait d’un fragment de muscle strié « très similaire au myocarde avec des altérations qui apparaissent souvent pendant l’agonie ». L’analyse ADN a conclu qu’il s’agit de myocarde humain.

    En janvier dernier, le nouvel évêque, Mgr Kiernikowski, a envoyé ces conclusions à la congrégation pour la doctrine de la foi. Le miracle a été reconnu, et, conformément aux recommandations reçues de Rome, il a demandé au curé de la paroisse que soit aménagé un endroit approprié pour l’adoration de la « Relique ».

    Il conclut : « J’espère que cela servira à approfondir le culte de l’Eucharistie et aura un effet en profondeur sur la vie des gens qui se trouveront en face de la Relique. Nous voyons le Signe mystérieux comme un acte extraordinaire d’amour et de bonté de Dieu, qui vient vers hommes dans une suprême humiliation. »

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    Le fait que le miracle ait eu lieu à Legnica n’est pas indifférent. Cette ville en effet a une grande importance dans la mémoire polonaise. La bataille de Legnica, en 1241, est un événement crucial. L’armée du prince Piast Henri II fut anéantie par les Mongols et le prince tué, mais ce fut le coup d’arrêt des dévastations des Mongols dans la région. La mère d’Henri II était sainte Hedwige, la première grande sainte polonaise. Les Soviétiques, qui connaissaient eux aussi l’histoire, avaient installé à Legnica une importante garnison de l’Armée rouge, entièrement composée de soldats d’Asie centrale…

    Le fait que le miracle ait eu lieu dans cette église n’est pas anodin non plus. Cette église néo-gothique avait été construite en 1904-1905 et inaugurée en 1908, du temps où la Silésie était prussienne. Soulignant l’autorité prussienne, elle était une commande de l’empereur Guillaume II et elle avait pour nom « église du souvenir de l’empereur Frédéric III ». C’était donc une église protestante. En 1945 elle fut utilisée comme écurie par l’Armée rouge. Par la suite elle fut restaurée, mais sans affectation particulière. En 1972 elle fut érigée en église de la paroisse nouvellement créée de Saint-Hyacinthe, et depuis 2002 elle est le sanctuaire diocésain consacré à saint Hyacinthe, le premier dominicain polonais. C'est sans doute unique en Pologne qu'une ancienne église protestante soit devenue catholique depuis moins de 50 ans.

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  • Enfin viré

    Le directeur du bureau de presse de l’épiscopat américain, Tony Spence, qui était en poste depuis 2004, a été limogé à cause de ses messages sur twitter qui dénoncent en permanence les lois votées dans les Etats pour garantir la liberté d’expression (et de commerce, et de service) de ceux qui refusent de reconnaître le « mariage » homosexuel. Selon Tony Spence ce sont des lois « discriminatoires » et « stupides ». Il a également dénoncé une loi interdisant aux hommes soi-disant transgenre d’aller dans les toilettes des femmes, et défendu le « droit » des homosexuels à l’adoption.

    Dès 2007, Mgr Burke, alors archevêque de Saint-Louis, avait protesté contre la présentation par le bureau de presse du film « La boussole d’or » comme étant « entièrement en harmonie avec la doctrine catholique » alors que le livre dont le film est tiré est férocement anticatholique.

    En 2009, Mgr Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, déclarait que les évêques devaient revoir ce service et lui donner une nouvelle direction.

    Il aura fallu attendre 2016, et les provocations devenues permanentes de Tony Spence, pour qu’il soit enfin viré.

  • Israël et les chrétiens

    Propos de S.B. Fouad Twal, patriarche de Jérusalem des Latins, dans son intervention prononcée le 14 avril à Rome à l’Université pontificale de la Sainte Croix, sur la condition actuelle des chrétiens en Terre Sainte :

    C’est la première fois qu’une minorité chrétienne se trouve à vivre au sein d’un Etat juif avec toutes les conséquences liées au fait d’être une minorité. Et il s’agit du premier cas dans l’histoire où une majorité juive dispose d’un Etat. Mais cette majorité continue à se comporter, et surtout à se défendre, comme si elle était en réalité une minorité, avec la tentation de vivre comme un Etat théocratique, inspiré par la Bible et non pas comme un Etat laïque.

    Même s’il se proclame Etat laïque et démocratique, il se comporte actuellement en réalité toujours davantage comme un régime militaire confessionnel juif.

    En Israël, l’Eglise se meut sur un terrain en majorité arabo-palestinien, se trouvant confrontée aux musulmans et aux défis du monde juif qui, s’il représente pour partie le monde de nos racines de foi, de l’autre représente politiquement l’occupant, celui qui détient le pouvoir.

  • Au Pakistan

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    Cinq jeunes capucins pakistanais ont reçu le 8 avril l’ordination sacerdotale des mains de Mgr Sebastian Shaw, en la cathédrale du Sacré-Cœur de Lahore. Ils s'appellent Lazar Aslam, Adnan Kashif, Azam Siddique, Almas Yousaf et Adeel Mazhar.

    Le même jour, deux autres jeunes religieux étaient ordonnés prêtres en la cathédrale du Saint-Rédempteur de Multan.

  • Un nouveau diocèse en Inde

    Le pape a érigé hier le nouveau diocèse de Rayagada, en Inde, dans l’Etat d’Odisha (ex-Orissa), par démembrement du diocèse de Berhampur. Le nouveau diocèse couvre les six districts du sud-ouest de l’Etat. Le premier évêque est le Père Aplinar Senapati, de la Congrégation de la Mission, jusqu’ici curé de paroisse et directeur d’une école.

    Il n’y a guère que 50.500 catholiques sur ce territoire (pour 5,4 millions d’habitants). Mais il y a 49 prêtres, dont 35 diocésains, pour 23 paroisses.

  • Là aussi, ça suffit…

    Du côté des catholiques qui veulent à tout prix sauver François, on martèle, avec une très insolite insistance, que Amoris laetitia doit être lue à la lumière de la tradition, du magistère constant, etc.

    Puisque c’est une parfaite évidence que tout document romain doit être lu ainsi, c’est l’aveu désespéré que celui-là ne peut pas l’être…

    Et alors on ajoute, avec la même insolite insistance, que ce n’est pas un document du magistère.

    Tiens donc. Voilà qui est nouveau. Une exhortation apostolique qui ne serait pas un document du magistère. C’est absurde. Une exhortation apostolique est bien évidemment un acte du magistère.

    Ou alors, il faut préciser que ce n’est pas un acte du magistère extraordinaire. Mais ce serait laisser entendre qu’il n’est pas conforme au magistère constant…

    Toutes ces contorsions sont aussi jésuitiques que l’auteur du texte. Indignes de l’Evangile, de saint Pierre et de saint Paul.

    N.B. Et si une exhortation apostolique ne fait pas partie du magistère, il est bien évident qu'il est illégitime de s'appuyer sur Familiaris consortio pour s'opposer à Kasper et Cie ou pour "interpréter" Amoris Laetitia...

  • Au Népal

    Le gouvernement du Népal a décidé de retirer Noël du calendrier des jours fériés.

    La fête de la Nativité avait été reconnue comme jour férié il y a huit ans, lorsque le Népal était devenu officiellement un Etat laïque.

    Le ministre (maoïste) de l’Intérieur, Shakti Basnet, déclare à Asianews que cette décision n’a pas été prise pour blesser les chrétiens mais parce qu’il faut contrôler le nombre croissant de jours fériés.

    Ainsi, le gouvernement du Népal reconnaît désormais 83 jours fériés pour les hindous et quelques autres communautés, aucun pour les chrétiens.

    Le Conseil interreligieux du Népal appuie la pétition chrétienne de demande de rétablissement du jour férié.

    Mais ce n’est pas le seul sujet de préoccupation des chrétiens. Il y a aussi et surtout l’article 156 du nouveau code civil qui interdit les conversions, et qui peut être utilisé pour mettre en prison les prêtres qui font des baptêmes d’adultes.

    Il se trouve qu’entre 2006 et 2001, le nombre de Népalais se disant ouvertement chrétiens au recensement est passé de 4.000 à 10.000. Les chrétiens jouent un rôle important sur le plan économique et dans l’enseignement : il y a une centaine d’écoles chrétiennes, dont une vingtaine sont catholiques.

  • Hirondelle

    Grâce aux opérations militaires syriennes appuyées par la Russie et au cessez le feu actuel, « les chrétiens qui avaient quitté la Syrie pour l’Europe commencent à revenir à Sadad et également dans d’autres villes », déclare Suleiman al Khalil, maire de Sadad, dans la province de Homs.

    Sadad avant le conflit était une ville de quelques 12.000 habitants, en majorité chrétiens assyriens et syro-orthodoxes. Au cours des années de guerre, au moins 1.000 d’entre eux ont fui la Syrie, y compris le métropolite syro-orthodoxe de Homs et Hama. Selon des sources ecclésiastiques locales, en octobre 2013, au cours de la conquête de la ville par le front al-Nosra, des massacres auraient été perpétrés parmi la population civile, confirmés par la découverte d’une fosse commune contenant au moins 30 corps. En novembre dernier, l’Etat islamique » avait, tenté de conquérir la ville en attaquant les barrages de l’armée syrienne.

    Au cours des trois derniers mois, indique Suleiman al Khalil – au moins 100 chrétiens de Sadad ayant fui hors de Syrie sont revenus dans leurs maisons et 200 autres sont attendus prochainement. La ville se trouve à 14 km de la route reliant Damas à Homs et comprend 15 églises.

    (Fides)

  • Colatéral…

    Le gouvernement turc a procédé à « l’expropriation » du centre ville de Diyarbakir, notamment de toute la vieille ville. Cette « procédure d’urgence », dit-il, est « une mesure préventive » qui doit permettre de « sauvegarder le centre historique de Diyarbakir des dévastations causées par le conflit ».

    Quel conflit ?

    Apparemment le conflit kurde.

    On se souvient de la résurrection de la grande église arménienne apostolique de Diyarbakir, grâce à la municipalité kurde, en liaison avec une fondation arménienne. Eglise confiée à l’Eglise arménienne apostolique qui la retrouvait 97 ans après le génocide.

    Eh bien cette église, puisqu’elle est dans la vieille ville, fait partie des quelque 6.000 bâtiments « expropriés ».

    L’église arménienne catholique aussi.

    L’église syriaque également.

    L’église chaldéenne itou.

    Et il n’y a plus aucune messe à Diyarbakir…