Un chrétien et un musulman faisaient chanter le directeur catholique d’un complexe d’établissements scolaires (2.000 élèves) à Gujranwala, dans le nord du Pendjab. Ils lui réclamaient toujours plus d’argent pour ne pas divulguer un enregistrement audio où selon eux il tenait des propos « blasphématoires ». Le directeur a fini par porter plainte. Résultat : la police a arrêté les maîtres chanteurs, a mis la main sur l’argent extorqué et sur le fichier audio, et tous les trois se sont retrouvés devant le tribunal militaire antiterroriste (sic) qui vient de les condamner à mort : le directeur d’écoles pour blasphème, les deux autres pour détention de blasphème (ceux-ci sont aussi condamnés à 35 ans de prison et une forte amende pour extorsion de fonds).
Alors que les propos supposés « blasphématoires » avaient été tenus en public, le tribunal a refusé d’entendre les témoins pour corroborer l’accusation. L’avocat du directeur d’écoles a souligné en vain les failles de l’enquête, et il ajoute que personne n’a écouté l’enregistrement audio pour vérifier qu’il s’agissait bien d’une affaire de blasphème, puisque l’Islam interdit l’écoute de propos blasphématoires…
Commentaires
"personne n’a écouté l’enregistrement audio pour vérifier qu’il s’agissait bien d’une affaire de blasphème, puisque l’Islam interdit l’écoute de propos blasphématoires…"
Mais comment peut on en arriver à une stupidité pareille ????.. Vraiment aberrant.
c'est très simple : il suffit d'être musulman
on se demande d'ailleurs comment il peut y avoir de procés pour "blasphème", puisqu'on n'a pas le droit de les écouter