Pour son audition de l’autre jour concernant l’avortement au Texas, la Cour suprême des Etats-Unis avait retenu dix témoignages écrits de femmes expliquant pourquoi « un accès satisfaisant à l’avortement est essentiel pour que les femmes puissent participer à égalité dans la société ».
Parmi ces témoignages, celui d’Anne Fowler, la « révérende Anne Fowler », particulièrement gratiné. En bref, si elle n’avait pas pu avorter, elle n’aurait pas pu devenir « prêtre épiscopalienne » et cela aurait été une grande perte pour l’humanité (notamment pour le Planning familial dont elle est aumônière pour faciliter l’avortement des femmes qui viennent la voir…).
Voici une traduction de ce texte hallucinant (via LifeSite).
Si la Révérende Anne Fowler n’avait pas eu accès à l’avortement quand elle devint accidentellement enceinte après être entrée à l’école de théologie, elle n’aurait jamais pu avoir son diplôme, ni devenir curé de paroisse, ni aider un nombre énorme de personnes avec qui elle a été en contact. Incapable de poursuivre sa vocation ou d’être la mère qu’elle voulait être pour la fille qu’elle avait déjà, elle aurait été brisée.
Anne fut diplômée du Radcliffe College [Harvard pour les filles] en 1968. En 1973 elle se maria et continua son doctorat de langue anglaise. Elle devint enceinte. Quand son mari la quitta quatre mois et demi après, elle poursuivit sa grossesse et eut une fille. Travaillant à sa thèse avec un emploi du temps adapté, Anne était heureuse d’avoir un enfant.
Après avoir obtenu son doctorat, Anne sentit qu’elle était appelée à la prêtrise. En 1979, elle s’inscrivit à l’école de théologie épiscopalienne, un séminaire de Boston qui avait depuis longtemps des relations avec la faculté de théologie de Harvard.
En 1981, la deuxième année qu’elle était à l’école de théologie, Anne devint accidentellement enceinte. Elle pensait que son partenaire ne serait pas un bon père ; leur relation cessa peu après l’avortement. Déjà seule responsable de sa fille, Anne savait qu’elle ne pourrait pas finir l’école de théologie et poursuivre une carrière de prêtre si elle n’avortait pas. Elle n’a jamais regretté sa décision et elle est reconnaissante de ne pas avoir eu à aller loin, ce qui lui aurait causé un stress supplémentaire et des difficultés financières alors qu’elle s’occupait de sa petite fille.
Anne fut diplômée de l’école de théologie en 1984. Elle a été prêtre pendant 21 ans à l’église épiscopalienne Saint-Jean, une paroisse urbaine de Boston. Pendant son mandat, la paroisse est devenue une vibrante communauté. Anne a chapeauté trois campagnes capitales, qui ont aidé à rénover l’église et à assurer le financement de la paroisse.
Anne a rencontré son mari actuel pendant qu’elle était prêtre en exercice. Cela fait 24 ans qu’ils sont d’heureux époux.
Les contributions d’Anne se sont étendues bien au-delà de sa paroisse. Elle s’est occupée pendant nombre d’années du « Public Conversations Project », qui entretient un dialogue continu entre les dirigeants anti-avortement et pro-choix à Boston. Entre 1994 et 1999, Anne fit partie du comité de la Mission épiscopalienne de la Ville, un ministère confessionnel qui œuvre avec les congrégations et les organisations communautaires dans tout le diocèse du Massachusetts pour aider les pauvres des villes. Entre 2008 et 2013, Anne a été l’aumônière des personnes recherchant les Ordres Sacrés pour devenir évêques, prêtres et diacres dans le diocèse du Massachusetts. Anne a également présidé la Coalition religieuse pour la liberté de se marier, un groupe interreligieux dédié à ce que soit permis le mariage civil aux couples de même sexe. Entre 2002 et 2007, Anne a fait partie du bureau de l’école de théologie épiscopalienne. En 2013, elle a reçu son « Distinguished Alumna Award » [la plus haute distinction donnée à un ancien étudiant par son université]. Anne a également publié cinq plaquettes de poèmes.
Depuis ces deux dernières années, désormais en semi-retraite, Anne est aumônière bénévole au Planning familial. Elle rencontre de nombreuses femmes enceintes qui sont très jeunes ou qui sont confrontées à des difficultés économiques ou émotionnelles. Beaucoup d’entre elles ont déjà des enfants et ne peuvent pas en prendre davantage en charge. L’avortement leur sauve souvent la vie. Anne croit qu’il doit y avoir une justice reproductive, ce qui signifie un accès égal pour toutes les femmes, sans avoir à aller plus loin qu’il ne leur faut pour d’autres soins de santé.
Commentaires
Cette femme est complètement à côté de la plaque, elle met en oeuvre et prêche la tromperie si chère au "Serpent".
Elle est dans le déni complet, pauvre femme et pauvres plus encore celles et ceux qui écoutent ses conseils.
Margaret Sanger (décédée en 1966), la fondatrice eugéniste et raciste de l'IPPF s'était vantée d'avoir convaincu des pasteurs protestants américains de la nécessité de l'avortement pour libérer la femme de couleur. Martin Luther King a marché à fond et ses disciples ont prétendu tenir de lui que procurer les moyens d'avorter à une femme était se conduire en Bon Samaritain. Et que Dieu approuvait l'avortement. D'autres prétendaient qu'avorter un bébé c'était l'envoyer au Paradis et lui éviter de vivre dans un monde.hostile. Une telle perversion du langage est proprement diabolique.
Les femmes noires et hispaniques ont un taux d'avortement double de celui des femmes blanches d'origine anglo-saxonne.