Note d’information de l’Académie nationale de médecine, juin 2016.
Titre :
Parité en santé : la recherche scientifique et la médecine ne peuvent plus ignorer les différences biologiques entre les sexes.
Premier paragraphe :
Les hommes et les femmes ne sont pas égaux devant la maladie et doivent donc être traités différemment. Plusieurs pays européens ont déjà adapté en conséquence leur recherche scientifique et leurs stratégies thérapeutiques, prenant ainsi au moins dix ans d'avance par rapport à la France, où sous prétexte de parité, on évite de reconnaître les différences entre les hommes et les femmes, au mépris des évidences scientifiques et de l'intérêt même de la santé des femmes... et des hommes.
La primauté donnée au genre sur les réalités du sexe risque de créer une injustice de plus, dont il est du devoir des scientifiques et des médecins de prendre conscience pour alerter et agir.
Comment peut-on accepter un tel discours sexiste ? Comment l’Académie de médecine peut-elle échapper à des poursuites pour discrimination ? Comment peut-elle échapper à l’opprobre politico-médiatique en s’inscrivant ainsi en faux contre l’idéologie obligatoire ?
C’est vrai qu’il y a un petit paragraphe où l’on fait révérence devant l’idéologie en évoquant le « formatage socio-culturel » du genre et les « stéréotypes difficiles à éradiquer même s’ils sont erronés », mais il n’a aucune incidence sur le propos.
En fait, comme on ne peut pas scientifiquement répliquer à l’Académie de médecine, on fait comme s’il ne s’était rien passé. Et on continue comme devant, au mépris de la santé…