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Quand un juge décide de la vie et de la mort des bébés

La Cour suprême des Etats-Unis a jugé illégale la loi votée en 2013 au Texas qui oblige les avortoirs à respecter les mêmes normes que les cliniques chirurgicales, et oblige les avorteurs a être titulaires d’un « privilège d’admission » dans un hôpital proche.

L’examen de cette loi par la Cour suprême, juste après la mort du juge pro-vie Antonin Scalia, avait fait apparaître qu’il y avait quatre juges (dont trois furies) pour l’invalidation, et trois juges qui considéraient que cette loi ne portait pas directement atteinte au « droit » à l’avortement. Restait un juge indécis, Anthony Kennedy, plutôt pro-vie mais pas toujours. Il s’est rangé du côté pro-mort.

800px-Anthony_Kennedy_official_SCOTUS_portrait.jpgC’est donc ce juge, de son nom complet irlandais, hélas, Anthony McLeod Kennedy, qui se rend responsable de la suppression des freins à l’avortement au Texas.

Hillary Clinton a immédiatement salué la décision de la Cour suprême, qui « est une victoire pour les femmes du Texas et à travers l’Amérique. L’avortement sûr doit être un droit – pas seulement sur le papier, mais dans la réalité. » Et le tweet est signé du H qui indique qu’il s’agit d’un tweet personnel et non d’un message rédigé par son équipe de campagne.

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