La Cour suprême des Etats-Unis a annulé hier le jugement par lequel avait été condamné un fleuriste qui avait refusé de réaliser le décor floral pour un soi-disant « mariage » entre deux personnes de même sexe. Elle renvoie l’affaire devant la Cour suprême de l’Etat de Washington (où les faits se sont déroulés), qui devra la réexaminer « à la lumière de l’arrêt Masterpiece Cakeshop contre la Commission des droits civiques du Colorado », arrêt par lequel la Cour suprême, le 4 juin dernier, avait donné raison, par 7 voix contre 2, à un pâtissier qui avait été condamné pour avoir refusé de confectionner le gâteau de « mariage » « gay ».
Il est manifeste que cette succession de jugements – étonnants, tout de même, dans le contexte actuel - contre la dictature LGBT et contre la culture de mort (avortement dans l’Arkansas) - est un effet Trump, alors qu’il n’y a pas (encore) de majorité nette à la Cour suprême pour la défense de la vie et de la loi naturelle.
ADDENDUM
Aujourd’hui, la Cour suprême a donné raison aux militants pro-vie de Californie. Cet Etat avait imposé aux centres d’accueil pour femmes enceintes gérés par des pro-vie d’informer les femmes qu’elles pouvaient avorter à bas prix dans d’autres centres, subventionnés. Les militants pro-vie avaient porté plainte contre cette obligation violant leur liberté de conscience garantie par la Constitution. La Cour suprême leur a donc donné raison, par 5 contre 4. Une décision qui aura des répercussions dans bien d’autres Etats.
D’autre part, en épilogue d’une longue bataille judiciaire, la Cour suprême a validé (par 5 contre 4) le décret de Donald Trump interdisant le territoire américain de façon permanente aux ressortissants de six pays majoritairement musulmans.