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Culture de mort - Page 55

  • Avec des fleurs…

    La Cour suprême des Etats-Unis a annulé hier le jugement par lequel avait été condamné un fleuriste qui avait refusé de réaliser le décor floral pour un soi-disant « mariage » entre deux personnes de même sexe. Elle renvoie l’affaire devant la Cour suprême de l’Etat de Washington (où les faits se sont déroulés), qui devra la réexaminer « à la lumière de l’arrêt Masterpiece Cakeshop contre la Commission des droits civiques du Colorado », arrêt par lequel la Cour suprême, le 4 juin dernier, avait donné raison, par 7 voix contre 2, à un pâtissier qui avait été condamné pour avoir refusé de confectionner le gâteau de « mariage » « gay ».

    Il est manifeste que cette succession de jugements – étonnants, tout de même, dans le contexte actuel - contre la dictature LGBT et contre la culture de mort (avortement dans l’Arkansas) - est un effet Trump, alors qu’il n’y a pas (encore) de majorité nette à la Cour suprême pour la défense de la vie et de la loi naturelle.

    ADDENDUM

    Aujourd’hui, la Cour suprême a donné raison aux militants pro-vie de Californie. Cet Etat avait imposé aux centres d’accueil pour femmes enceintes gérés par des pro-vie d’informer les femmes qu’elles pouvaient avorter à bas prix dans d’autres centres, subventionnés. Les militants pro-vie avaient porté plainte contre cette obligation violant leur liberté de conscience garantie par la Constitution. La Cour suprême leur a donc donné raison, par 5 contre 4. Une décision qui aura des répercussions dans bien d’autres Etats.

    D’autre part, en épilogue d’une longue bataille judiciaire, la Cour suprême a validé (par 5 contre 4) le décret de Donald Trump interdisant le territoire américain de façon permanente aux ressortissants de six pays majoritairement musulmans.

  • Evêques d’Argentine

    Suite au vote par les députés d’un projet de loi légalisant l’avortement, la commission exécutive de la conférence épiscopale d’Argentine a publié un texte qui est un invraisemblable salmigondis, au lieu de rappeler l’évidence du « crime abominable » (pour ceux qui l’auraient oublié, c’est une expression de Vatican II…) et de condamner clairement le vote. Ceux qui sont condamnés sont les militants pro-vie parce qu’ils ne sont pas assez dans le nécessaire dialogue, et le texte se termine par une évocation de la Sainte Vierge qui elle aussi, comme tant de femmes qui veulent avorter, « a connu l’incertitude d’une grossesse inattendue ». Sic.

    Lire l’analyse de Jeanne Smits.

  • Une acharnée de la culture de mort

    resized_272427-main-v00-11_14-23395_t728.JPGElle s’appelle Kristine G. Baker. Elle est juge fédérale dans l’Arkansas, nommée par Obama. Lundi, elle a bloqué la loi de cet Etat qui interdisait de fait l’avortement médicamenteux (et conduisait à la fermeture du dernier avortoir de l’Etat).

    Or la Cour suprême a rejeté à l’unanimité, le 29 mai, la demande du Planning familial d’invalider cette loi. Au départ c’est Kristine G. Baker qui avait bloqué la loi, et avait été désavouée en appel.

    Comment peut-elle oser prendre une décision contraire à celle de la Cour suprême ? C’est que la loi a été votée en 2016 et que depuis lors les circonstances ont changé. Sic…

    C’est toujours Kristine G. Baker qui avait bloqué quatre lois de restriction de l’avortement, l’an dernier. Y compris la loi qui interdisait l’avortement tardif par démembrement du fœtus, et même la loi qui interdisait l’avortement selon le sexe du bébé ! C’était le 29 juillet, quelques heures après que la cour d’appel eut annulé le jugement qu’elle vient de réitérer alors qu’elle a été désavouée par la Cour suprême…

    Elle est aussi, évidemment, une militante des « droits » LGBT. En 2014 elle avait invalidé la loi de l’Arkansas interdisant le « mariage » entre personnes du même sexe.

    Et pourtant elle est mariée à un homme et ils ont quatre enfants…

  • Vincent Lambert

    Une bonne nouvelle : les trois médecins experts nommés par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne pour réaliser un "tableau clinique" de Vincent Lambert se sont désistés. Alors que le tribunal administratif avait rejeté, le 6 juin, la demande de récusation de ces experts, déposée par les parents de Vincent Lambert, ils se récusent eux-mêmes…

    Ils écrivent :

    « Les trois experts n'ont aucun moyen de mettre de l'ordre dans cette procédure d'expertise et d'affirmer une autorité qui mettrait au pas ceux qui manient opprobre et dénigrement ou fausses vérités. Fort de constat, le collège d'experts ne peut que prendre acte qu'il n'a pas la stature pour résister à ces tentatives de manipulation et aux critiques diverses. »

    Dans ce courrier, où ils évoquent la « très grande confusion » autour de cette procédure, ils donnent une liste de personnalités aux compétences « irréprochables » qui pourraient être sollicitées et suggèrent que l'expertise soit réalisée dans un établissement spécialisé : un transfert qui a été systématiquement refusé par la justice depuis les débuts de la bataille judiciaire.

    « C'est exactement ce que réclament depuis des semaines les parents de Vincent », a réagi Me Jean Paillot.

  • L’avortement en Argentine ?

    Un projet de loi sur l’avortement (libre jusqu’à 14 semaines) a été adopté hier par les députés argentins par 129 voix contre 125. L’événement a été salué comme en Irlande par des cris de victoire et des pleurs de joie…

    Le texte doit toutefois maintenant aller au Sénat, où il n’est pas du tout assuré de passer.

    Mais l’ancienne présidente Cristina Kirchner, avec les autres sénateurs de son groupe, met tout son poids dans la balance. Alors qu’elle et son mari avaient toujours rejeté l’idée même d’un simple débat au Parlement sur cette question, elle annonce qu’elle et ses amis voteront le projet de loi, car, souligne un sénateur, il répond « à une demande de la société qui s'est exprimée massivement à travers des Collectifs de femmes »…

  • Jusqu’à la lie

    En août prochain aura lieu à Dublin, capitale du seul pays au monde qui ait légalisé l’avortement par référendum, la 9e Rencontre mondiale des familles. « Amoris laetitia est le thème directeur des trois jours du congrès pastoral et de tous les sujets choisis ».

    Il y aura évidemment le pape, et quelque 200 orateurs. Dans le programme, deux seulement sont nommés : le cardinal Tagle, et… le Père James Martin, le célèbre militant LGBT du clergé américain (et consulteur de la salle de presse du Vatican par la grâce de François).

    Sur Twitter, le Père Martin se dit « ravi d’accepter l’invitation du Vatican et de l’archidiocèse de Dublin » à parler « sur le sujet : comment l’Eglise peut accueillir les familles qui ont des membres LGBT ». Cela « envoie un message puissant de la part du Vatican envers les catholiques LGBT, leurs parents et leurs familles : vous lui appartenez et vous êtes les bienvenus ». Mon allocution aura pour titre : “Faire bon accueil et montrer du respect dans nos paroisses aux gens LGBT+ et leurs familles”. »

    L’archevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin, président de la Rencontre, a rappelé que le livre du P. James Martin a reçu l’approbation de trois cardinaux américains, dont le cardinal Kevin Farrell, préfet du Dicastère pout les laïcs, la famille et la vie.

  • Irlande du Nord

    Les uns et les autres attendaient avec espoir ou appréhension ce qu’allait décider la Cour suprême du Royaume Uni, saisie par la Commission des droits de l'Homme d'Irlande du Nord, suite au référendum d’Irlande. L’avortement va être désormais quasiment totalement libre dans les îles britanniques, sauf en Irlande du Nord où il est quasiment totalement interdit : La Cour suprême devait dire si l'interdiction de l’avortement même en cas de viol, d'inceste ou de malformation grave du fœtus était compatible avec la Convention européenne des droits de l'Homme.

    Raté. La Cour suprême a jugé que la Commission des droits de l'Homme n’était pas habilitée à engager une procédure de cette nature.

    Une majorité des juges a toutefois tenu à dire que si la Commission avait été compétente, ils auraient jugé la législation nord-irlandaise incompatible avec la Convention européenne des droits de l'Homme en cas de viol, d'inceste et d'anomalie mortelle du fœtus, mais pas en cas d'anomalie grave.

    Il est vraisemblable que la Cour suprême ait voulu aussi (voire d’abord) éviter de plonger le Royaume-Uni dans une crise politique majeure, sachant que le gouvernement n’est majoritaire que grâce aux députés protestants d’Irlande du nord qui sont tout aussi farouchement pro-vie que pro-Brexit… et au moment où précisément le problème de la frontière de l'Irlande du Nord avec l'UE paraît insoluble.

  • Eglise invertie

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    Un « pèlerinage » pour les invertis, seuls ou en couple, et leurs familles et amis. Avec l’évêque.

    Pèlerinage avec la présence de Monseigneur Blaquart et l’intervention de Jean Michel Dunand, prieur de la communion Bethanie. Il se déroulera à Saint Jean de Braye une marche le long de la Loire, temps de réflexions, discussions sur le thème, pique nique dans le Parc des Longues Allées, puis intervention de Jean Michel Dunand et échanges avec Monseigneur Blaquart.

    Une célébration eucharistique à la chapelle Saint François conclura dans la prière cette journée de cheminement avec le Christ.

    C’est organisé par « Réflexion et partage (homosexualité et foi chrétienne) » qui milite ouvertement, sur le site même du diocèse, pour que l’Eglise reconnaisse enfin les relations sexuelles entre personnes de même sexe.

    On remarquera l’immonde référence aux « pèlerins d’Emmaüs ». Dessin à l’appui. Comme si le Christ avait en quelque sorte béni leur union sur le chemin… Le chapitre 19 de la Genèse est pourtant clair sur le genre de bénédiction que ces gens-là peuvent attendre. Et l’évêque d’Orléans aura sa part.

  • Sans langue de bois

    Lorenzo Fontana, le nouveau ministre italien de la Famille, à peine nommé, a dit clairement ce qu’il pensait de… la famille.

    « Les familles arc-en-ciel n'existent pas dans la loi italienne », a-t-il dit au Corriere della Sera.

    La veille, il avait déjà dit que « les familles sont celles qui sont naturelles, où un enfant doit avoir un père et une mère », et que « la famille naturelle est attaquée » par les militants LGBT qui « veulent nous dominer et effacer notre peuple ».

    Et il a souligné aussi qu’en tant que catholique il donnerait des moyens à tous les organismes qui « tentent de dissuader les femmes d’avorter », car « l’avortement est la première cause de féminicide au monde ».

    Bien entendu, tous les tenants de la culture de mort sont furieux. Mais on n’a pas apprécié non plus du côté du M5S, où l’on rappelle sèchement que la question des unions entre personnes de même sexe ne figure pas dans le programme de gouvernement élaboré avec la Ligue.

    Matteo Salvini a habilement donné raison à tout le monde :

    « En tant que père, je suis soucieux qu'un enfant grandisse entre un père et une mère, mais la question n'est pas au programme du gouvernement. »

    En tout cas les pro-vie savent qu’ils ont un allié, et qui ne se cache pas.

  • Vendeur de mort

    Ludwig Minelli, le fondateur de l’entreprise de « suicide assisté » Dignitas, était accusé de gagner trop d’argent avec son petit commerce et de verser des salaires disproportionnés. Car en Suisse le « suicide assisté » est autorisé à condition de n’avoir aucun « mobile égoïste ». Le procès était l’occasion de définir « à partir de quel montant on peut considérer qu’un honoraire s’apparente à un mobile égoïste », et de « déterminer si le fonctionnement de Dignitas est conforme à la loi ».

    Mais le juge a considéré que les montants du financement des différentes activités de l’organisation étaient « acceptables », et les salaires de MInelli « pas excessifs au regard de sa fonction de chef ». Quant à l’Allemande qui a donné 100.000 francs pour son euthanasie, « rien ne permet de prouver que Ludwig Minelli ait agi en vue d’obtenir ce don ». En conclusion : « Ce n’est pas à l’accusé de démontrer qu’il a agi par altruisme (sic), c’est à l’accusation de prouver qu’il était poussé par des mobiles égoïstes prédominants ».

    Minelli était donc poursuivi à tort, et l’Etat va rembourser les 135.000 francs de ses frais d’avocat, et lui donner 500 francs à titre de réparation…