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Culture de mort - Page 53

  • Droits du fœtus

    En Inde, une jeune fille de 18 ans, enceinte de 27 semaines suite à un viol (dit-elle) demande de pouvoir avorter, parce que « si elle donne naissance à l’enfant, celui lui causera un traumatisme mental à vie ».

    Le 6 septembre, une commission spéciale de l’hôpital a statué qu’un avortement mettrait la vie de la jeune fille en danger. Elle a ajouté que, dans ce dossier, la jeune fille n’était pas la seule impliquée puisque « cela concerne aussi les droits du fœtus ».

    En Inde l’avortement est légal jusqu’à 20 semaines. Donc, le fœtus de 20 semaines n’a aucun droit, à commencer par le droit à la vie, mais à 27 semaines il a des droits…

    Le fœtus à 20 semaines :

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    Le fœtus à 27 semaines :

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  • Comment on fait les bébés ?

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    Dans la série des nombreux livrets Nathan « Questions ? Réponses ! » pour les enfants « à partir de 3ans », il y a celui-ci : « Comment on fait les bébés ? »

    Comme on le voit, il faut d’abord un homme noir à l’œil allumé, et une femme blanche à l’air nunuche.

    Toutefois, il est bien précisé ensuite qu’il faut un papa et une maman.

    On remarque aussi la question « A quoi ressemble le fœtus ? ». Réponse : « A un bébé en miniature ! Tous les organes sont pratiquement formés. Il a des bras, des jambes… et une grosse tête avec ses premiers cheveux. »

    Il manque la question : « Alors, l’avortement, c’est tuer le mini-bébé ? »

    On aimerait pourtant avoir la réponse. Parce que l’enfant à qui l’on montre ça pourrait bien poser la question.

  • Aux Pays-Bas

    Les trois députés du Parti politique réformé (calviniste pur et dur), ont déposé une proposition de loi demandant que les médecins aient l’obligation d’informer les femmes qui demandent un avortement qu’il y a des alternatives. « Si le médecin présente une information neutre et complète quant aux aides - accouchement anonyme, adoption, placement dans une famille d’accueil, soutien de professionnels - c'est alors que la femme fera vraiment un choix libre. » Le parti relate le témoignage de femmes : « Je n’aurais jamais choisi d’avorter si le médecin m’avait expliqué qu’avec les aides disponibles, j’aurais eu la possibilité de garder mon petit. » Selon le parti, les médecins des centres de planning et d’avortement ne se préoccupent pas de donner ces alternatives, croyant à tort que la femme a déjà fait son choix. Il propose que ce soient les médecins de famille, indépendants des centres de planning, qui fournissent ces informations.

    On attend avec intérêt la réaction des autres députés, notamment les « catholiques ».

  • Ubu en Corée (du Sud)

    En Corée du Sud, l’avortement est théoriquement interdit sauf en cas de viol, d’inceste ou de risque grave pour la santé de la mère. Dans les faits la Corée du Sud est un des pays où l’avortement est une pratique courante. Il y a au moins 500.000 avortements par an (pour 51 millions d’habitants), mais comme ils sont clandestins on ne peut pas avoir de chiffre exact. Certains avancent les chiffres de 700.000 à 800.000. Une femme sur cinq dit y avoir déjà eu recours au moins une fois.

    L’an dernier, une pétition « à la Maison Bleue » (sur le site du palais présidentiel), pour abolir la loi interdisant l’avortement, a réuni 235.000 signatures. Donc au-delà du seuil des 200.000 signatures qui oblige le gouvernement à traiter de la question. Le gouvernement a demandé à la Cour constitutionnelle de statuer. C’était le 25 mai dernier, le même jour que le référendum irlandais. Mais on attend toujours la réponse de la Cour constitutionnelle.

    En attendant, le ministère de la Santé vient de « durcir » la loi. L’avortement est qualifié d'« action médicale immorale », et le médecin qui la pratique peut être suspendu pour un mois même sans condamnation pénale.

    A vrai dire on ne voit pas ce que ça change, dans un pays où l’avortement est une industrie. A moins que certains médecins comprennent tout à coup que c’est immoral ?

    En tout cas l’organisation des obstétriciens et gynécologues a réagi par… une grève des avortements. Parce que, explique la vice-présidente de l’association, ce qui est immoral c’est d’obliger des femmes jeunes ou pauvres à donner naissance à un enfant…

  • "Droit essentiel"

    Le centre hospitalier de La Flèche ne pratiquant plus d’assassinats dans le ventre des mères depuis le début de l’année, la sénatrice socialiste locale, Nadine Grelet-Certenais, a jugé « intolérable que les femmes ne puissent pas exercer leur droit essentiel parce que des médecins, au mépris de l’accès aux soins, font valoir des réticences d’ordre personnel ou éthique ».

    Maintenant c’est carrément un droit essentiel…

    Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a promis « un retour à la normale pour septembre ». Car ce qui est normal est qu’on puisse tuer les bébés où on veut et quand on veut.

    Toutefois, on remarquera la réaction du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France. Il souligne que « la réalisation de l’avortement n’est pas un acte de soins ordinaire » et qu’elle « nécessite des médecins à qui la loi reconnaît le droit d’avoir une liberté de conscience ». Et le syndicat juge « intolérable » que cette liberté ne soit pas reconnue par la sénatrice.

    Les gynécologues, ajoute le Dr de Rochambeau, président du syndicat, s’inquiètent des récentes remises en question de la clause de conscience spécifique liée à l’avortement, au cours des discussions sur la loi Santé de 2016, et début 2017, quand le Haut Conseil à l'égalité a aussi réclamé sa suppression. Or pour le Dr de Rochambeau, qui regrette la disparition du délai de réflexion obligatoire et la suppression de la notion de détresse, « retirer la clause de conscience dans le cadre de l’IVG, c’est contraindre les médecins à en faire ». Il ajoute qu’« on ne peut pas forcer [un médecin] à supprimer la vie ».

  • L’euthanasie en Australie

    La proposition de loi qui devait permettre aux territoires de légiférer sur l’euthanasie a été rejetée au Sénat par 36 voix contre 34.

    Deux voix d’écart. Celles de deux sénateurs qui s’étaient prononcés en faveur du texte et qui ont changé d’avis…

  • La dictature des invertis

    Le 9 janvier dernier, la Cour interaméricaine des droits de l'Homme avait exhorté les Etats de la région à modifier leur législation afin de reconnaître le mariage entre personnes du même sexe.

    En conséquence de quoi, la Cour suprême du Costa Rica a déclaré inconstitutionnelle, mercredi soir, l'interdiction du mariage entre partenaires de même sexe, et demande au Parlement de modifier la loi d'ici 18 mois.

    Le président du Costa-Rica se félicite de cette décision.

    Le lobby LGBT râle, parce que c’est « une aberration juridique » de reconnaître que l’interdiction est anticonstitutionnelle et de permettre qu’elle puisse se poursuivre pendant 18 mois…

  • Pas de Pakistanais chrétiens en Irlande

    Les consulats irlandais au Pakistan ont rejeté toutes les demandes de visas de personnes qui souhaitaient se rendre à la Rencontre mondiale des familles. Il s’agissait de quelque 10.000 familles, dont 600 de l’archidiocèse de Karachi, et même celles qui avaient une lettre de recommandation du cardinal Coutts, archevêque de Karachi, ont vu leur demande rejetée.

    Le gouvernement irlandais craint que nombre de ces Pakistanais profitent de leur visa pour rester ensuite en Irlande.

    Ce qui ne manque pas de piquant, quand on sait que le Premier ministre est à moitié indien et que le Pakistan n’est qu’une scission de l’Inde. Mais tous les Indo-pakistanais (les Asiatiques, comme on dit dans les îles britanniques) ne peuvent pas être Premiers ministres d’Irlande…

    Cela dit, il vaut sans doute mieux que les catholiques pakistanais ne viennent pas en Irlande, même s’ils n’ont pas l’intention de rester. Il est inutile qu’ils découvrent un pays catholique qui a instauré le mariage des sodomites (dont l’icône est le Premier ministre) et va légaliser l’avortement, et qu’ils participent à une rencontre des familles dont un des principaux invités est un jésuite promoteur des droits LGBT dans l’Eglise…

    *

    N.B. - Je ne sais pas pourquoi j’ai écrit plusieurs fois que Leo Varadkar était à moitié pakistanais. Vérification faite son père vient de Bombay et est hindou.

  • En Argentine

    Finalement les sénateurs argentins ont tout de même rejeté, hier, le projet de loi légalisant l’avortement, qui avait été approuvé par les députés en juin. Par 38 voix contre 31 et deux abstentions.

    Pour les partisans de la culture de mort, cela veut dire que dans quelques années il passera.

    On notera le tweet écœurant d’Eric Ciotti, député de droite pure et dure à chacune des ses nombreuses apparitions à la télévision :

    Alors que le Sénat argentin a rejeté la légalisation de l'avortement, pensées à #SimoneVeil qui avait eu le courage il y a 44 ans de se battre comme personne pour faire avancer les droits des femmes. Cette niçoise d'exception restera à jamais un exemple pour l'humanité.

     

    Addendum

    Un député de la majorité a lancé dès hier l’idée d’un référendum, en se référant à l’exemple irlandais. Le Premier ministre Marcos Peña, favorable à l’avortement, a rejeté cette proposition, s’en tenant à la voie du débat parlementaire qui avait été choisie. Le président Mauricio Macri, qui est opposé à l’avortement mais avait lancé le processus, a salué la qualité du débat parlementaire et a dit qu’il se poursuivrait, pour travailler à ce que « toutes les femmes aient la possibilité de choisir et de planifier leur vie », notamment par un plan d’éducation sexuelle à l’école…

  • Au Chili

    « Si le projet de loi sur l'avortement dit libre passe, le président s'y opposera totalement et utilisera tous les moyens constitutionnels, comme il l'a déjà dit, pour empêcher que cela devienne une loi », a déclaré Andres Chadwick, ministre de l'Intérieur au Chili.

    En août 2017, après deux ans de négociations, les assemblées législatives du Chili avaient approuvé une loi dépénalisant partiellement l’avortement, le rendant possible en cas de viol, en cas de danger pour la mère ou en cas de fœtus non viable. Mais lorsque le conservateur Sebastian Piñera est revenu à la présidence en mars 2018 après quatre années de gouvernement socialiste, il a immédiatement autorisé les cliniques privées à ne pas pratiquer d’avortements pour objection de conscience.

    La ministre de la Femme et de l'Egalité des sexes, Isabel Pla, a déclaré: « Dans une démocratie, il n'est pas question de veto : le gouvernement du président Sebastian Piñera a un positionnement sur cette question qui n’a pas changé, dont les Chiliens ont eu connaissance, qu'ils continueront à connaître, et qui sera toujours le même : c'est la défense de la vie. »