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Culture de mort - Page 51

  • Acharnement

    La culture de mort ne s’avoue jamais vaincue… Hier, dans un projet de loi sur les services publics en Irlande-du-Nord, les travaillistes ont glissé un amendement qui exige du secrétaire d’Etat pour l’Irlande du Nord, Karen Bradley, qu’elle donne aux fonctionnaires nord-irlandais « des directives sur la compatibilité avec les droits de l’homme des lois nord-irlandaises sur l’avortement et le mariage entre personnes du même sexe ».

    Cela fait suite au jugement de la Cour suprême qui en juin dernier avait rejeté la demande de la Commission des droits de l’homme d’Irlande du Nord : la majorité des juges avait ajouté que si la commission avait été compétente, ils auraient jugé la législation nord-irlandaise incompatible avec la Convention européenne des droits de l'Homme en cas de viol, d'inceste et d'anomalie mortelle du fœtus.

    L’amendement a été voté par une très large majorité de 207 députés contre 117. Parce que la majorité des députés conservateurs sont partisans de la culture de mort, comme l’est Karen Bradley elle-même, qui a souligné qu’elle était favorable à l’avortement et au « mariage pour tous » mais qu’une loi sur le fonctionnement des services publics n’était pas le lieu pour introduire de tels amendements.

    Les uns et les autres paraissent oublier que la majorité de Theresa May n’existe que par les 10 députés protestants d’Irlande du Nord résolument opposés à l’avortement et au mariage des invertis. Mais la cause supérieure de la culture de mort mérite qu’on sacrifie ses propres intérêts politiques, sans doute.

    Et personne ne nous explique ce que veut dire concrètement cet amendement, dans la mesure où il est bien précisé que les lois nord-irlandaises ne changent pas (pour l’instant).

  • Les relais

    La culture de mort a des relais au plus haut niveau, en Italie aussi. En témoigne cette décision ahurissante de la Cour constitutionnelle italienne qui donne un an au Parlement pour combler un soi-disant vide juridique sur le « suicide assisté », car, dit-elle, « le cadre normatif actuel concernant la fin de vie prive de protections adéquates des situations précises qui méritent une protection ».

    Il s’agit toujours bien sûr de « l’histoire poignante du DJ italien tétraplégique venu se suicider en Suisse », qui avait fait la une des journaux des deux pays. « On relance », avais-je titré.

    Le DJ tétraplégique Fabiano Antoniani, dit « DJ Fabo », s’était fait conduire en Suisse par un dirigeant du parti radical, Marco Cappato (c’est le parti qui prône la légalisation de toutes les déviations et de toutes les formes de la culture de mort, dont la figure de proue est Emma Bonino, qui se vante d’avoir pratiqué 10.141 avortements et qui est « l’un des grands de l’Italie d’aujourd’hui » selon son ami François).

    En revenant de Suisse, Marco Cappato (qui fut le successeur d’Emma Bonino au Parlement européen) s’était dénoncé, pour faire avancer le débat sur l’euthanasie. Il a donc été poursuivi, et son procès s’est ouvert devant la cour d'assises de Milan pour « instigation ou aide au suicide ». Mais la cour d'assises a demandé à la Cour constitutionnelle des éclaircissements sur le droit en vigueur…

    Si je comprends bien, la Cour constitutionnelle ne peut pas se prononcer contre la loi en vigueur qui interdit le « suicide assisté », mais demande que soit assurée l’immunité pour ceux qui permettent aux candidats à l’euthanasie de contourner la loi. En attendant l’étape suivante…

  • Horreur et hypocrisie

    En avril dernier avaient été découverts 21 cadavres de fœtus « entreposés de façon inappropriée » dans une maison funéraire de Detroit (Michigan). Depuis lors on en a trouvé 38 autres, et 269 boîtes de restes incinérés. Dont (ou en plus) la semaine dernière 10 cadavres de fœtus et un cadavre de nouveau-né. Vendredi dernier, dans une autre maison funéraire de Detroit, ont été découverts 36 cadavres de fœtus dans des boîtes, et 27 autres dans un congélateur. Les recherches se poursuivent : il pourrait y en avoir 200.

    Les maisons funéraires ont été fermées, et leurs responsables vont être poursuivis en justice. Pourquoi ? Pour diverses raisons administratives. Notamment pour ne pas avoir fait disparaître les cadavres dans un délai de 60 jours… Et aussi pour ne pas avoir informé les parents.

    Les quoi ? Les « parents » ?

    L’avortement est légal jusqu’à la naissance. Il y a des parents après la naissance. Avant cela, comme chacun le sait, la femme est libre de disposer de son corps, et de cet amas de cellules qu’il y a dans son ventre.

    Mais voici tout à coup que cet amas de cellules aurait des « parents »…

    Telle est l’énorme hypocrisie de l’idéologie avorteuse. Si ces fœtus ne sont qu’un amas de cellules, une sorte de kyste, où est le scandale de Detroit ?

    Si des déchets non dangereux sont « entreposés de façon inappropriée », il n’y a pas de quoi défrayer la chronique.

    S’il y a scandale, c’est donc que, quoi qu’on en ait, ces déchets-là ne sont pas comme les autres. C’est que l’on sait parfaitement que l’on ment sur leur nature. Et que ce sont des petits d’homme que l’on massacre.

  • Régression

    L’Association Médicale Mondiale (AMM) vient d'adopter un nouveau document sur l’IMG ou « avortement thérapeutique » lors de son assemblée générale à Reykjavik, qui amende la Déclaration d’Oslo d’août 1970 et constitue « une véritable régression dans le respect des droits des médecins et des enfants à naître », souligne Gregor Puppinck : toute référence à l’« enfant à naître » a été supprimée, on n’y parle plus de la santé ou de la vie de l’enfant mais seulement de celles de sa mère, le devoir des médecins de « maintenir le plus grand respect pour la vie humaine dès la conception » a aussi disparu. Si le droit à l’objection de conscience demeure, il est considérablement restreint puisqu’il est désormais assorti d’une obligation de renvoi vers un « collègue qualifié » et de collaboration avec les institutions dans le but de garantir un accès sans faille à l’IMG pour toutes les femmes.

  • L’avortement en Australie

    Le parlement de l’Etat du Queensland a voté hier la légalisation de l’avortement. Le meurtre de l’enfant à naître est désormais libre jusqu’à 22 semaines, et au-delà sur indication médicale.

    En fait cela met fin à une situation très hypocrite : l’avortement était théoriquement interdit (sauf cas particuliers) mais il se pratiquait ouvertement dans les cliniques privées.

    Le texte édicte aussi qu’il est interdit de manifester dans un rayon de 150 mètres autour des avortoirs.

    Il reste 4 Etats australiens où l’avortement est interdit sauf exceptions diverses et diversement étendues.

  • En Norvège

    La Cour suprême de Norvège a donné raison hier à un médecin polonais, Katarzyna Jachimowicz, qui refusait d’implanter des stérilets et avait été licenciée pour cela.

    La Cour suprême déclare qu’un médecin a le droit de refuser des procédures médicales contre sa conscience, et que Katarzyna Jachimowicz a droit à une compensation de 260.000 € pour avoir perdu son travail.

  • Dans les îles catholiques…

    La nouvelle loi sur l’embryon à Malte, votée en juin dernier, est entrée en vigueur le 1er octobre.

    Elle stipule que toute personne de plus de 18 ans a le droit de demander une fécondation in vitro.

    Ce qui légalise donc la « PMA pour toutes » (notamment pour les lesbiennes qui peuvent se « marier » depuis l’an dernier), et même en théorie pour tous, puisqu’une personne de plus de 18 ans peut être un homme.

    Mais pour cela il faut légaliser la GPA. Ce qui était inclus au départ dans le projet de loi, mais fera l’objet d’une loi ultérieure.

    La nouvelle loi permet également la congélation des embryons et le don de gamètes.

    L’avortement demeure interdit…

  • "Ville en faveur de la vie"

    scontornato.jpgLe 4 octobre dernier, le conseil municipal de Vérone a adopté, par 21 voix contre 6, une motion pro-vie qui avait été présentée le 29 juillet par le conseiller Alberto Zelger de la Ligue (photo) pour marquer le 40e anniversaire de la loi sur l’avortement. La motion avait été approuvée par le maire de centre droit et par le chef du groupe parti démocrate (qui risque l’exclusion).

    Le conseil municipal de Vérone a donc décidé :

    1. d’inscrire dans le prochain budget un « financement généreux » du projet Gemma, initiative d’adoption prénatale lancée en 1994 en Italie pour dissuader les futures mères en difficulté de recourir à l’avortement en leur proposant une aide économique pour toute la durée de la grossesse et la première année de vie de l’enfant.
    2. De promouvoir le projet régional « Berceaux secrets » en milieu hospitalier permettant aux femmes d’accoucher dans l’anonymat et de ne pas reconnaître l’enfant à la naissance.
    3. De proclamer officiellement Vérone « ville en faveur de la vie » (città a favore della vita).
  • La suite logique…

    Des chercheurs australiens de l’université de Melbourne publient dans le Journal of Medical Ethics, revue internationale de bioéthique, un article intitulé : Avortement après la naissance : pourquoi le bébé devrait-il vivre ?

    Ils demandent la légalisation de l’avortement post-natal (sic, ne dites plus infanticide), si le bébé est handicapé ou si son existence menace le bien-être de la famille.

    Avec cet argument finalement imparable : il n’y a pas de différence morale entre un fœtus et un nouveau-né.

    C’est la suite logique… Mais si l’on continue sur la logique, on trouve aussi ici la raison pour laquelle l’avortement finira par être de nouveau interdit : il n’y a pas de différence entre un fœtus et un bébé.

  • Un message présidentiel

    Celui du président des Etats-Unis, pour le mois de sensibilisation à la trisomie 21.

    Pendant le mois de sensibilisation au syndrome de Down, Melania et moi-même célébrons la vie de plus de 250 000 Américains atteints de trisomie 21 et de tous ceux dans le monde atteints de cette maladie.

    (…)

    Tout le monde est doté par son Créateur de dignité et du droit à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur. Malgré des mythes et des stigmates persistants, même au sein de la communauté médicale, notre nation adhère fermement à la vérité indéniable selon laquelle un diagnostic de trisomie 21 est une opportunité d’embrasser les dons de Dieu. Je défends la vie – dans toutes ses belles manifestations – et moi-même et mon gouvernement continuerons à condamner les préjugés et la discrimination que subissent trop souvent les Américains atteints de trisomie 21.

    Au cours de ce mois, nous nous engageons à continuer de créer des opportunités et à soutenir les hommes, les femmes et les enfants extraordinaires atteints de trisomie 21. Chaque jour, ils nous inspirent à vivre avec amour, joie et appréciation pour notre monde et ceux qui en font un lieu de vie unique et spécial. La vie est précieuse et il est de notre devoir moral de la protéger et de la défendre.

    Texte ici.

    Traduction intégrale ici.

    Ce message est du 1er octobre. Le même jour, les Instituts américains de la Santé (qui dépendent du ministère de la Santé) annonçaient un financement supplémentaire de 22,2 millions de dollars pour renforcer le soutien à la recherche sur la trisomie 21, ce qui portera le total à 59 millions de dollars pour 2018.