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Portugal : propos atroces

medium_Nouvelle_image.JPGLe Premier ministre portugais José Socrates a lancé samedi dernier la campagne pour le oui à un nouveau référendum sur l’avortement, dont l’organisation doit être approuvée jeudi par le Parlement. Les Portugais seront appelés à répondre à la question suivante : « Etes-vous d’accord pour que l’avortement réalisé dans les dix premières semaines de grossesse, avec le consentement de la femme, dans un établissement de santé légal, cesse d’être un crime ? »

Commentaire du Premier ministre : « Il ne s’agit pas de libéraliser, il s’agit d’obtenir un équilibre entre les convictions personnelles et la liberté. » Sic.

 Hier, le ministre de la Santé (sic) a appelé les professionnels de santé (sic) et les femmes à participer activement à la campagne pour le oui au référendum, « pour mettre fin à la persécution des femmes par la justice et lutter contre l’avortement clandestin ». Il a demandé aux médecins d’assumer « une vision démocratique et progressiste en ce qui concerne la protection de la santé sexuelle et reproductive des femmes et à l’interruption volontaire de grossesse en milieu hospitalier ».

Car le meurtre légal des enfants à naître est un progrès, et devient une action louable quand la moitié des votants décide que ce n’est pas un crime.

La photographie mise en vignette (cliquer pour agrandir) est l'échographie de mon petit-fils ou de ma petite-fille, que j'ai reçue hier. Pour les dirigeants portugais, comme pour les nôtres, ce n'est pas un crime de tuer ce petit être humain qui n'a pas encore dix semaines de vie intra-utérine.

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