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Fin du PACS à l’italienne

Le projet de PACS à l’italienne (DICO) semble définitivement abandonné, du moins sous la forme élaborée par le gouvernement Prodi. Déjà le président du conseil avait omis d’en reparler dans son discours d’investiture lorsqu’il fut reconduit après avoir démissionné. Le 6 mars dernier, la commission Justice du Sénat a commencé l’examen des projets gouvernementaux par le DICO, et d’emblée son président, Cesare Salvi (« démocrate de gauche », ex-communiste), a considéré que le texte n’était pas juridiquement assez solide pour être adopté, et que les incertitudes qu’il comportait risquait d’entraîner un encombrement des tribunaux. Hier, il a carrément enterré le projet : « Je ne pense pas que l'accord puisse se faire sur le texte gouvernemental, il faudra suivre d'autres voies », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « J'ai sauvé le gouvernement d'une défaite. Son projet de loi serait tombé à la première objection d'inconstitutionnalité qu'il n'aurait pas manqué de soulever. »

La veille, l’épiscopat avait publié une note enjoignant aux parlementaires catholiques de « s'opposer à toute reconnaissance des unions homosexuelles ».

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