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Le miracle de l'Evangile de la Vie

La religieuse française guérie de la maladie de Parkinson après avoir invoqué Jean-Paul II a raconté son histoire au cours d’une conférence de presse organisée par l’archevêché d’Aix-en-Provence (car elle était alors à Puyricard).

« Tout ce que je peux vous dire, c'est que j'étais malade, et que maintenant je suis guérie. Maintenant, c'est à l'Eglise de se prononcer et de reconnaître si c'est un miracle. Je suis guérie, c'est l’œuvre de Dieu, par l'intercession de Jean-Paul II. C'est quelque chose de très fort, de difficile à expliquer avec des mots », a-t-elle expliqué, en se disant « toujours habitée » par un verset de l'Evangile de saint Jean : « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »

« A partir du décès de notre Saint-Père Jean-Paul II, les signes de la maladie se sont accentués et aggravés. » Le 2 juin 2005, elle demande à cesser son activité. Sa supérieure lui demande alors d'écrire le nom de Jean-Paul II, tâche quasi impossible au regard de son état. Elle s'exécute, mais c’est quasiment illisible. Puis elle va se coucher. « Et là, quand je suis entrée dans ma chambre, j'ai eu envie d'écrire, alors que pour moi écrire était difficile. J'ai eu l'impression d'entendre une voix qui me disait : 'prends ton stylo et écris'. J'ai écrit, un petit peu. » Après avoir écrit quelques mots, elle se couche, et se réveille à 4h30. « Je me suis levée d'un bond de mon lit, alors que pour me lever c'était vraiment quelque chose de très pénible, de très difficile. Je me suis sentie complètement transformée, je n'étais plus la même intérieurement. Quelque chose qu'il m'est difficile de vous expliquer avec des mots tellement je ne peux pas dire, intérieurement, ce que je ressentais vraiment. C'était trop fort, trop grand. Un mystère. »

Cette journée du 3 juin 2005 a débuté par la messe. « En allant lire et en vivant cette eucharistie, intérieurement, j'étais persuadée que j'étais guérie. Je ressentais que mon corps n'était plus le même et que je n'étais plus la même (...) J'étais vraiment toute légère. Cette eucharistie, je ne l'ai pas vécue comme les autres, c'était une action de grâce. »

« Depuis ce jour, je ne prends plus aucun traitement et ma vie a complètement changé. Pour moi, c'est un peu une seconde naissance, j'ai eu l'impression de redécouvrir mon corps, de redécouvrir mes membres. »

A l'automne dernier, sœur Marie Simon-Pierre a quitté le diocèse d'Aix-en-Provence pour rejoindre celui de Paris et la maternité Sainte-Félicité, où elle a repris son activité d'infirmière. « Je travaille auprès de mamans et de bébés à la maternité Saint-Félicité, où j'assure pleinement mon rôle d'infirmière, je le remplis totalement. »

Sœur Marie-Simon-Pierre participera, avec Mgr Feidt, à la clôture de la phase diocésaine du procès en béatification de Jean-Paul II, lundi 2 avril, dans la basilique Saint-Jean de Latran à Rome.

Pour en savoir plus sur les Petites Sœurs des maternités catholiques, on se reportera à leur site. On y apprend notamment que leur congrégation a été érigée en congrégation de droit pontifical par Jean-Paul II, qu’elles considèrent l’encyclique Evangelium vitae comme leur charte de vie, que la congrégation a une branche laïque, les Pèlerins de l’Evangile de la Vie , qui doivent « garder à l'esprit les objectifs missionnaires de la fraternité : la promotion et le respect de la vie humaine dès sa conception, et de la famille ».

Une religieuse de l’évangile de la vie, guérie par l’intercession de Jean-Paul II de la maladie dont souffrait Jean-Paul II, c’est vraiment  le miracle providentiellement ad hoc pour la béatification du pape, et pour le nouveau témoignage que sera la béatification de Jean-Paul II en faveur de la vie.

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