Les députés chiliens ont rejeté par 65 voix contre 62 et une abstention la proposition de loi visant à dépénaliser l’avortement jusqu’à 14 semaines. Or elle avait été adoptée en première lecture en septembre dernier.
La version rejetée a été modifiée en commission, pour, nous dit-on, l’adapter à la loi sur l’identité de genre.
Certains députés chiliens n’accepteraient-ils pas que des hommes puissent avorter ? La loi sur l'identité de genre ne punit-elle pas ce genre de transphobie?
Commentaires
Il faut appliquer une logique aristotélicienne. Cela ne doit pas concerner les hommes "transformés" en femmes puisqu'on n'a pas encore trouvé le moyen de permettre à un embryon de se développer dans un trou de balle (A moins que Macron, peut-être...). Cela pourrait concerner les femmes qui ont "changé" de sexe et leur partenaire féminine qui revendiquerait une co-maternité.
Bienvenue en enfer ! Et comme dans toute chose il y a un bon côté : vous avez envie d'y aller, vous ?
Rappel du texte de la loi argentine sur l'avortement (qui a sans doute été recopiée par la commission chilienne):
« Les femmes et les personnes qui ont d’autres identités de genre qui leur permettent d’être enceintes ont le droit de décider de mettre un terme à leur grossesse pendant 14 semaines de gestation. »