Les deux chambres du New Jersey ont adopté lundi une nouvelle loi extrémiste sur l’avortement. 46 députés contre 22, et 23 sénateurs contre 15, ont voté un texte qui « codifie le droit constitutionnel » à l’avortement, un « droit fondamental », pour quelque raison que ce soit et à quelque stade que ce soit de la grossesse. Une telle loi existait en fait déjà depuis l’an dernier, mais il fallait la réaffirmer alors qu’on craint que la Cour suprême renverse l’arrêt Roe contre Wade. La nouvelle loi stipule donc que tous les textes législatifs ou réglementaires présents et futurs devront être conformes « à ses dispositions et objectifs explicites et implicites », et que tout texte non conforme sera invalidé.
La nouvelle loi permet aussi à « tous les professionnels de santé qualifiés » de pratiquer des avortements, ce qui était une disposition entrée en vigueur le 6 décembre dernier (le jour de saint Nicolas qui sauve les enfants, bien sûr).
Enfin, cette loi impose que les contrats d’assurance santé couvrent l’avortement, sauf « si la couverture entre en conflit avec les croyances et pratiques religieuses de l'employeur religieux de bonne foi ».
Le texte est maintenant sur le bureau du gouverneur, Phil Murphy, qui va évidemment le signer, même s’il juge que la loi… ne va pas assez loin. Car, comme certains autres élus démocrates, il aurait voulu qu’elle impose la gratuité absolue de l’avortement pour toutes les personnes habitant l’Etat, quel que soit leur niveau d’assurance, leur statut d’immigration, leurs revenus ou leur genre.
Commentaires
Dans un avenir pas trop lointain, un tribunal condamnera à mort 46 députés, 23 sénateurs et le gouverneur Murphy pour cette loi criminelle. Il faut juste patienter pour que cette dictature s'effondre et elle s'effondrera avant le délai de prescription des crimes commis. Tous les assassins croient à leur impunité, à tort...