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Culture de mort - Page 114

  • Petit pas…

    Les députés de Virginie-Occidentale ont voté mercredi, par 87 voix contre 12, une proposition de loi interdisant l’avortement après la 20e semaine…

    Le débat a tourné autour de la question de savoir si oui ou non un fœtus ressent la douleur à 20 semaines, car c’est la raison invoquée par la proposition de loi : « Pain-Capable Unborn Child Protection Act ». Et l’Association médicale américaine et le Congrès des obstétriciens et gynécologues affirment que le fœtus de 20 semaines ne peut pas ressentir de douleur et qu’on peut donc le tuer sans problème.

    Le texte doit passer au Sénat de l’Etat, où il sera également adopté, mais le gouverneur a déjà opposé son veto à une loi similaire… pas plus tard que l’an dernier. Au motif qu’une telle loi est restrictive pour la relation entre le médecin et sa patiente et qu’elle est donc anticonstitutionnelle…

    Lorsque le gouverneur aura opposé son veto il faudra revoter, et alors la loi passera… et elle sera sans aucun doute contestée au niveau fédéral par les militants de la culture de mort. Car il faut pouvoir continuer à tuer les enfants à naître, sans restriction, coûte que coûte…

    Le même jour, une loi similaire a été votée par les députés de Caroline du Sud, par 80 voix contre 27. Une telle loi a déjà été votée dans l’Oregon, mais rejetée en Virginie.

  • A l’Académie française…

    Xavier Darcos, qui était déjà secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales (sic) et politiques, a été reçu aujourd’hui à l’Académie française.

    Rappelons seulement que cet homme-là est celui qui dès 2008, ministre de ce que l’on ose encore appeler l’Education nationale, lança dans les lycées la chasse aux « homophobes », avec appel à la délation, et une campagne d’affichage « systématique » du lobby homosexualiste « Ligne Azur ». Campagne renforcée l'année suivante.

    Xavier Darcos fut suivi par ses successeurs, notamment Vincent Peillon qui fit une circulaire pour demander aux recteurs de relayer la propagande de la Ligne Azur. Mais, le 15 octobre dernier, le Conseil d’Etat a annulé cette circulaire » pour « non respect de la neutralité du service public de l’éducation nationale ». C’est d’abord Xavier Darcos qui n’avait pas respecté la neutralité du service public.

  • L’Irlande reste encore l’Irlande, malgré tout

    Les députés irlandais ont rejeté, par 104 voix contre 20, une proposition de loi visant à autoriser l’avortement en cas d’anomalie du fœtus.

    La proposition de loi émanait d’une élue du parti socialiste (deux députés), Clare Daly, militante connue de la culture de mort. Le Premier ministre avait prévenu que de l’avis du ministre de la Justice la proposition était anticonstitutionnelle et ne pouvait être adoptée que par référendum.

    Le parti travailliste, membre de la coalition au pouvoir, avait donné la consigne de vote contre. Anne Ferris, qui est vice-présidente de la commission du Parlement pour la justice, la défense et l’égalité, a néanmoins voté pour, car elle devait « suivre sa conscience »… Elle va être exclue du parti.

  • Le référendum slovaque

    Comme on pouvait hélas s’y attendre, le référendum slovaque sur la famille n’a pas atteint les 50% de participation nécessaires à sa validité. Loin de là : il n’y a eu que 21,3% de votants.

    La principale raison de cet échec est qu’entre le moment où a été lancé le long processus du référendum et le jour où il a été organisé, le Parlement slovaque avait, par 102 députés contre 18, adopté l’amendement constitutionnel qui spécifie que le mariage est entre un homme et une femme. Cela rendait obsolète la première et la plus importante des trois questions du référendum.

    Or les Slovaques battent généralement le record d’abstention, et un seul référendum jusqu’ici a obtenu une participation 50%.

    Enfin, tous les partisans d’une évolution de la loi sur le soi-disant mariage homosexuel etc. avaient demandé de boycotter le scrutin, afin que la participation n’atteigne pas les 50% (d’où le taux de oui supérieur à 90% pour les trois questions). C’est regrettable, car s’ils avaient voté on aurait pu avoir une idée du rapport de forces entre les militants des deux bords… mais c’est sans aucun doute ce que voulait précisément éviter le groupusculaire lobby LGBT slovaque.

  • Le Canada va « aider à mourir »

    Aboutissement d’une procédure lancée par le lobby de l’euthanasie, la Cour suprême du Canada a décidé hier que l'article du Code criminel qui interdit à un médecin d'aider quelqu'un à s'enlever la vie dans certaines circonstances viole la Charte canadienne des droits et libertés. Les Canadiens pourront donc demander une « aide médicale » à mourir.

    L’Etat fédéral et les provinces ont un an pour adapter leur législation.

    Le Collège des médecins et des chirurgiens de la Saskatchewan (province du centre du pays) rappelle à ses membres que l'aide médicale à mourir demeure un acte criminel jusqu'à ce que la déclaration d'invalidité entre en vigueur. Histoire de souligner l’incongruité d’un crime qui devient légal sur décision de neuf juges.

    La marque satanique se voit particulièrement dans le dernier paragraphe du jugement, car la Cour suprême condamne… le Canada, et le procureur général de Colombie Britannique qui défendait… la loi :

    « Le Canada est condamné à des dépens spéciaux sur la base de l’indemnisation intégrale devant toutes les cours. La procureure générale de la Colombie‑Britannique doit assumer la responsabilité de 10 pour cent des dépens du procès sur la base de l’indemnisation intégrale, et elle est condamnée aux dépens associés à sa participation devant les cours d’appel sur la base partie‑partie. »

  • José Bové contre l’enfant à trois ADN

    A l’initiative du chrétien démocrate slovaque Miroslav Mikolasik, 45 députés européens de divers partis ont envoyé une lettre ouverte au ministre britannique de la Santé pour exprimer leur « inquiétude » sur la fécondation in vitro à trois parents. Ils soulignent que cette technique entraînerait une modification génétique héréditaire dont l’issue est inconnue, et qu’un « processus biologique si extrême soulève une foule de sérieuses questions » notamment sur le plan éthique, juridique et social. Ils demandent donc aux députés britanniques de retirer leur soutien à ce projet qui porterait « un coup sévère à la dignité humaine et à notre commune responsabilité envers le bien être des enfants et de nos sociétés ».

    Ils ajoutent que ce projet est contraire à une directive européenne qui interdit explicitement ce genre de technique.

    Parmi les 45 députés il y a José Bové, qui une fois encore montre qu’il peut aussi être un adepte de l’écologie humaine. Il écrit sur son propre site :

    Les nouvelles méthodes de Procréation Médicalement Assistée (PMA), la Gestation pour Autrui (GPA) et maintenant la manipulation des embryons ouvrent des possibilités dont les répercussions ne sont même pas évaluables.

    Le transfert dans un embryon d’une mitochondrie d’une tierce personne franchit une nouvelle barrière. Pour la première fois un être humain serait génétiquement manipulé ce qui aura un impact sur toute sa descendance. Certains généticiens n’ont pas compris que les connaissances qu’ils considèrent comme des certitudes absolues seront invalidées rapidement par leurs propres élèves. La science n’est que vérité éphémère.

    L’autre question fondamentale que nous devons nous poser est de savoir si nos sociétés sont obligées d’accepter tout ce qui est considéré comme réalisable par certains techniciens de laboratoire.

    Devrons-nous par exemple accepter le clonage des hommes parce que nous pouvons cloner des animaux ? Devons-nous entrer les yeux fermés dans le futur transhumaniste que nous concoctent certains dirigeants de Google et d’autres firmes ? Je dis non. Nos sociétés ne doivent pas se soumettre aux diktats des apprentis sorciers.

  • Frankenstein

    Les députés britanniques ont voté hier, par 382 voix contre 128, l’autorisation de la conception de bébé à partir de trois ADN différents. Soi-disant pour éviter la transmission de maladies dégénératives dues à un dysfonctionnement mitochondrial.

  • L’euthanasie pour dépression

    Un jour d’avril 2012, Tom Mortier a appris que sa mère avait été euthanasiée, pour « dépression non soignable ». Après avoir saisi en vain l’ordre des médecins et la justice belges, il se tourne vers la Cour européenne des droits de l’homme. Voir le blog de Jeanne Smits.

  • La Cour de cassation viole le droit international

    L’idéologie homosexualiste est au-dessus des lois, y compris du droit international. Ainsi en a décidé la Cour de cassation, qui a validé le « mariage » d’un Marocain et d’un Français, alors qu’une convention franco-marocaine stipule qu'en cas de mariage chacun des deux membres du couple doit se conformer aux lois de son pays.

    L’argument de la Cour de cassation (institution qui déshonore la France une fois de plus) est que l'article 4 de la convention prévoit que la loi d'un des deux pays peut être écartée lorsqu'elle est « manifestement incompatible avec l'ordre public ».

    Autrement dit, la reconnaissance du seul mariage naturel par le Maroc est incompatible avec l’ordre public en France. Ce qu’on appelle ordre public est donc désormais, plus encore que jusqu’ici, le désordre institutionnalisé.

  • Le trans de François

    Diego Neria Lejárraga est un transsexuel espagnol de 48 ans, qui vit à Plasence, en Estrémadure. Fervent catholique, selon ses dires, il a écrit au pape, en novembre dernier, pour se plaindre de sa paroisse qui le rejetait.

    Le pape lui a téléphoné le 8 décembre, le jour de la fête de l’Immaculée Conception, pour prendre contact et lui dire qu’il le rappellerait pour lui donner un rendez-vous. Le 20 décembre, qui était autrefois le samedi des quatre temps de l’Avent, jour d’ordinations, il lui a de nouveau téléphoné, pour lui donner rendez-vous au Vatican le 24 janvier. Samedi dernier, donc, François a reçu le transsexuel, avec sa « fiancée ». On ne sait pas ce qu’ils se sont dits, mais François l’a embrassé, et désormais il se dit « en paix ».

    Naturellement, l’histoire fait le tour des sites et des lobbies LGBT.

    C’est évidemment une belle victoire de l’idéologie du genre.

    (Essayez donc, pour voir, d’écrire à François pour vous plaindre que dans votre paroisse tout est sous la coupe de gens qui bafouent le dogme et la liturgie, et que vous en avez été méchamment exclu parce que vous demandiez seulement qu’on respecte le catéchisme et le missel…)