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L’euthanasie en marche

La proposition de loi d'Alain Claeys et Jean Leonetti « sur la fin de vie » a été adoptée la nuit dernière en commission.

Un amendement socialiste permet la « sédation profonde et continue » à domicile.

Un autre amendement socialiste ajoute au texte que le médecin traitant devra informer ses patients de la possibilité et des conditions de rédaction de directives anticipées…

Le texte sera examiné dans l'hémicycle les 10 et 11 mars : l'affaire sera bouclée en deux jours...

Commentaires

  • "Un autre amendement socialiste ajoute au texte que le médecin traitant devra informer ses patients": "DEVRA" donc terminé l'objection de conscience du médecin catholique. Donc le médecin pourra se faire radier ou suspendre de l'ordre s'il n'obéit pas. Donc bonjour la soumission au laïcisme.

  • Toutes ces choses infâmes appellent les foudres du ciel.......et elles tomberont un jour ou l'autre même si ce n'est pas Dieu qui les envoie directement.

  • Plusieurs remarques :
    1° médecin laissez moi vous dire qu'une sédation « jusqu'à la mort » est une sédation qui tue. Toutes les sédations sont réversibles, si on le veut. On endort tous les jours des personnes pour les opérer, avec des barbituriques ou autres sédatifs, on les curarise pour éviter des réactions ou des mouvements non contrôlés, on réalise l'antalgie avec des morphiniques ou autres produits, on contrôle la respiration, la tension artérielle, le rythme cardiaque, la température, etc.. sans aucun problème et l'on sort le patient de son état progressivement. En cas de surdosage on dispose d'antidotes pour pratiquement toutes les drogues. Meurt celui qu'on veut laisser mourir ou faire mourir ou abandonner à lui-même après l'avoir empoisonné.
    2° C'est une ignominie de priver quelqu'un de boisson et de nourriture. C'est le minimum auquel tout homme a droit. Ce n'est pas un soin, même nourri au biberon. Sans aucun apport alimentaire on peut (selon la constitution) vivre quatre à six semaines ; sans apport hydrique trois jours. Si vous voulez tuer quelqu'un dans d'atroces souffrances, privez le complètement de boisson.
    3° un droit opposable implique une obligation pour un autre. Je refuse que mes patients me disent ce que je dois faire et m'imposent de faire quelque chose contre ma conscience.
    Mais on sait bien que dans les régions ou les pays où il n'y a pas de contrainte, une majorité de médecins refusent de s'engager dans certaines activités qui retombent toutes intégralement sur quelques médecins sans autre clientèle, médecins ou para-médicaux « spécialistes » de la chose et pour qui compte seul le rendement financier.
    4° à partir du moment où l'on peut décider de tuer, quelle garantie peut-on avoir que des enjeux financiers ne joueront jamais ? Que l'on ne va pas vider les services des personnes les plus lourdes, représentant plus de charge de travail pour moins de rentrées ?

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