En Angleterre, une femme voudrait faire siens les ovocytes de sa fille, décédée il y a quatre ans, dans le cadre d’un « projet de grossesse » impliquant une FIV et un donneur de sperme. Selon elle, sa fille avait accepté que ses ovocytes soient utilisés si elle ne survivait pas au cancer dont elle était atteinte.
Mais voilà : bien que ce soit en Angleterre, où l’on en est à légiférer sur les bébés à trois parents, aucune clinique n’a accepté de réaliser ce que le Dr Mohammed Taranissi, vedette britannique de la FIV, décrit comme une « première mondiale ». Et l’autorité ad hoc a refusé l’exportation des ovocytes à New York où une clinique est disposée à mettre en œuvre le « projet de grossesse » pour la modeste somme de 83.000 €.
C’est la troisième fois que cette femme voit sa demande d’exportation rejetée ; elle envisage désormais d’en appeler à la Cour suprême…